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"𝑰𝒕 𝒊𝒔 𝒕𝒉𝒆 𝒘𝒐𝒓𝒍𝒅 𝒕𝒐 𝒎𝒆 𝒕𝒉𝒂𝒕 𝒚𝒐𝒖 𝒂𝒓𝒆 𝒊𝒏 𝒎𝒚 𝒍𝒊𝒇𝒆"
De toute mon existence, je ne m'attendais pas à un jour revivre ce moment, cet instant magique. Le réveil du jour d'un mariage. C'était fou comme ça te prenait aux tripes, tu te disais que tu allais t'unir avec l'homme ou la femme que tu aimais et à mes yeux, il n'y avait rien de plus beau. Encore plus quand la personne que je comptais rejoindre était Benjamin.
Pour "respecter" les traditions, Benjamin m'avait déposé hier à la maison avant de récupérer Aaron et qu'ils partent tous les deux chez Théo pour qu'on se retrouve aujourd'hui. Du coup, ma cousine, ma belle-mère, ma mère et ma fille étaient avec moi pour ce début de matinée, jusqu'à ce que je marche jusqu'à mon mari pour l'épouser à nouveau.
Punaise que ça faisait du bien.
- Oui ? je fronçais les sourcils en entendant toquer, Camille m'avait pourtant dit qu'elle reviendrait dans la chambre après s'être maquillée alors que moi je venais fraîchement de sortir de la douche, emmitouflée dans mon peignoir. Benou ?
L'incompréhension me prenait encore plus quand je voyais mon mari entrer dans la pièce en la fermant direct à clé. Et quelques secondes après, j'écarquillais les yeux en entendant des tambourinant sur la porte.
Camille - Benjamin, t'as pas à être ici !
Nathalie - Qu'il est con ce gamin ! Tu dois pas voir la mariée avant la cérémonie !
Théna - Papa ! Papa ! Papa !
- Qu'est-ce que tu fais là ? lui demandais-je finalement alors qu'il souriait en me regardant de haut en bas, me faisant également sourire.
Benjamin - J'avais oublié de mettre les chaussures d'Aaron dans le sac du coup je suis passé les récupérer. Et j'ai pas pu me retenir de venir te voir.
- Je te manquais à ce point depuis hier soir ? riais-je en m'approchant pour enrouler mes bras autour de son cou, venant frotter mon nez au sien.
Benjamin - Je suis surtout pressé de te voir dans ta robe. m'avouait-il dans un murmure en déposant rapidement ses lèvres sur les miennes. Même comme ça t'es belle.
- Quelle belle disquette, pas mal j'avoue.
Benjamin - Tu sais bien que jamais je te ferais ça bébé.
J'allais me foutre de sa gueule mais au dernier moment, il plaquait longuement ses lèvres contre les miennes, me faisant soupirer. Mes mains montaient à ses cheveux qui n'étaient pas encore prêts à la vue des petits frisottis sur sa tête.
