CINQUANTE-NEUF

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺

𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺

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avant

Le taxi s'arrêtait à quelques mètres d'une belle église et je soupirais longuement en triturant mes doigts, l'enveloppe dans mes mains. Je ne savais même pas si j'avais réellement eu une bonne idée en venant ici.

Taxi - Ça va aller ma petite dame ? me demandait-il en se tournant vers moi.

- Oui, juste un peu stressée.

Taxi - C'est pas à la mariée d'être stressée pour son mariage ? riait-il.

- Si en partie mais... Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas vu ma cousine que je ne sais pas si... Si j'ai fait le bon choix en venant ici.

Taxi - À mon humble avis de vieil homme, y a une raison pour qu'elle vous ait invité à un des plus beaux jours de sa vie, elle vous veut auprès d'elle, vous êtes sa famille.

Famille. Ce mot n'avait tellement plus de sens pour moi depuis des années.

- Vous avez peut-être raison. souriais-je pour me redonner de l'aplomb. Vous devriez faire psychologue.

Taxi - Ah ça, rien ne pourra me faire sortir de ma Renault.

Je souriais avant de payer ce monsieur tout à fait charmant avec qui j'avais fait la causette tout le long du trajet depuis l'aéroport. J'avais lâché un bon billet pour ce trajet, c'était pas donné de se déplacer en taxi à Madrid. Ma cousine aurait pas pu choisir Paris ?

Après avoir pris tout mon courage, je sortais enfin de la voiture avant de faire quelques pas vers l'église. Il y avait beaucoup de monde de présent et je devinais que plus des trois quarts faisaient parti de la famille de Lucas, le mari de ma cousine. Je ne le connaissais pas et j'avais peur de ne pas m'entendre avec lui.

J'avais un gros apriori sur les footballeurs, qu'ils étaient tous cons et avec pour seule occupation, leur propre nombril.

Rapidement, je me retrouvais bien seule au milieu de cette foule où tout le monde avait l'air de se connaître, je me demandais vraiment ce que je foutais là.

... - Astrid !

En entendant mon prénom au milieu des discussions, je relevais la tête avant de soupirer de soulagement en voyant Safia, la meilleure amie de Camille qui venait à moi. On se faisait rapidement la bise et je ne pouvais m'empêcher de la complimenter sur sa belle tenue.

Safia - Camille a exigé que toutes ses demoiselles d'honneur soient bien habillés. Heureusement que t'es canon.

- C'est gentil. Mais comment ça... "Heureusement" ?

Safia - Bah, Cam t'a pas dit ?

- Dit quoi ?

Safia - Que tu faisais partie de ses demoiselles d'honneur. mes yeux sortaient presque de leurs orbites. Donc non, t'étais pas au courant. Bah... Maintenant tu le sais !

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant