QUARANTE

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺

Trois jours étaient passés depuis le repas et c'était toujours un peu tendu avec Ben

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Trois jours étaient passés depuis le repas et c'était toujours un peu tendu avec Ben. Camille m'avait bien embrouillé pour me dire que je n'avais même pas à avoir peur d'Hanéïa, que Benjamin me l'avait suffisamment montrer pour que je m'en rende compte.

Et c'était à ce moment-là que j'avais réalisé qu'au final, je n'avais peut-être pas si confiance en moi pour me comparer avec d'autres femmes alors que mon copain était amoureux de moi.

Mais ce qui faisait que je n'osais pas aller voir Ben, c'était ses paroles qu'il avait eu le soir où nous avions discuté sur le balcon, j'avais bien remarqué qu'il s'était retenu de me dire des choses qui auraient pu me blesser et en réalité, j'aurais préféré les entendre.

Benjamin - Bé- Astrid ? je levais la tête de ma commode où j'étais en train de trier mes vêtements pour regarder le bouclé apparaître au pas de la porte.

- Oui ? je lâchais ce que j'avais sur les mains.

Benjamin - Je trouve plus ma crème pour mon dos.

- Oh, je l'ai rangé dans l'armoire à pharmacie.

Benjamin - Je l'ai pas vu.

- Attends, je vais chercher.

Il se décalait pour me laisser passer et je marchais jusqu'à notre grande armoire regorgeant de médicaments et de soins pour le corps. En farfouillant un peu, je trouvais le tube et le prenais dans ma main avant de faire signe à Benjamin de me suivre, sous son regard interrogatif.

- Je vais te la mettre, j'ai bien vu que tu galérais pour le faire. lui avouais-je en me postant devant le canapé où je venais d'étaler le plaid.

Benjamin - C'est gentil. il s'allongeait sur le ventre avant d'écraser sa joue sur la serviette pour avoir les yeux sur moi.

- De rien. C'est un peu mon métier après tout. Ça te fait encore beaucoup mal ?

Benjamin - Le plus gros de la douleur est passée, ça me dérange juste de temps en temps.

- Avec un peu de chance, tu retrouveras les vestiaires de ton équipe dans quelques jours.

Benjamin - Y a pas que ça que je veux retrouver là tout de suite.

Je soupirais doucement en étalant la crème sur mes mains avant de les poser sur le dos de mon copain, le faisant gémir immédiatement. Je sentais sous mes doigts ses muscles tendus et m'appliquais à soulager ses douleurs.

Ça me faisait mal de ne plus l'embrasser passionnément mais juste de manière chaste pour se dire bonjour ou bonne nuit. Ce n'était pas dans nos habitudes de nous ignorer, et encore aussi longtemps.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant