SOIXANTE-DOUZE

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙿𝙰𝚅𝙰𝚁𝙳

𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙿𝙰𝚅𝙰𝚁𝙳

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trois mois plus tard

- Vraiment ?

Benjamin - Ouais, elle était juste là. il me pointait du doigt le long couloir du centre d'entraînement du Bayern.

- Et... Elle t'a dit quelque chose de plus ?

Benjamin - Rien à part ce que je t'ai déjà dit.

Je haussais des épaules et nous continuons notre chemin dans le stade. Apparemment Hanéïa s'était pointée ici un peu plus de trois mois auparavant et elle avait croisé la route de mon mari. Honnêtement, je pensais que cette conne était morte mais Hadès avait donc décidé de faire revenir d'entre les morts un dragon à trois têtes.

Je chassais cette vision d'Hanéïa à trois visages et à la peau écaillée pour me reconcentrer sur la route. Benjamin m'avait traîné ici parce-qu'il avait vu la dernière fois que j'avais un papier à récupérer par rapport à mes vacances, ils se seraient trompés dans les dates et ça ne m'allait pas du tout puisque j'étais censée partir sous les Tropiques avec les deux hommes de ma vie.

- L'administration est de l'autre côté chéri. lui faisais-je remarquer quand je voyais qu'on dépassait le panneau indiquant la position des bureaux.

Benjamin - Oui mais faut aller voir Hervé pour ça.

- Hervé ? Mais qu'est-ce que tu racontes à la fin.

Benjamin - Tu sais que je t'aime bébé ?

- Quoi ? Tu joues à qu-

Je n'avais pas le temps de terminer ma phrase que mes yeux tombaient sur Lucas et Camille devant moi. Mon pouls s'accélérait et en me voyant, la main de ma cousine manquait de s'échouer sur la joue de son mari si ce dernier ne l'avait pas retenu au dernier moment.

- C'est quoi ce plan foireux là Benjamin ? crachais-je alors qu'on se rapprochait du couple.

Benjamin - Faut que tu lui parles, ça va faire presque quatre mois que vous êtes en froid et c'est plus possible.

- T'étais pas obligé de me tendre un putain de piège. il resserrait son bras autour de mes épaules pour me garder à ses côtés. Je vais me mettre à hurler si tu ne me lâches pas, j'ai pas envie de la voir.

Benjamin - Arrêtes de mentir, tu croyais que je dormais hier quand t'étais sur ton portable au moment de dormir mais je t'ai vu hésité sur le contact de ta cousine pour l'appeler.

- T'es chiant. grognais-je. T'as intérêt à rester avec moi.

Benjamin - Mais oui t'inquiètes. soupirait-il tandis qu'on arrivait enfin devant Lucas et Camille. Ça va ? il tapait dans le poing de son pote alors qu'avec Camille on évitait de se regarder.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant