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I love you like a love song, baby - Love You Like a Love Song, Selena Gomez
Les mains liées devant mes lèvres, j'attendais patiemment que les deux grandes portes s'ouvrent devant moi. Benjamin avait son bras autour de mes épaules, mon dos contre son torse.
Pour la rentrée d'Aaron, on avait décidé de venir le chercher tous les deux. C'était Ben qui l'avait déposé ce matin, j'avais eu un rendez-vous avec l'administration qui avait commencé trop tôt. J'avais juste eu le temps de mettre Théna à la crèche avant d'aller au travail.
Mais j'avais été clair ce matin quand mon fils prenait son petit-déjeuner, je comptais être là à la sortie des cours.
Benjamin - Ça ouvre. me glissait-il à l'oreille alors qu'on approchait un peu de la grille.
.... - Excusez-moi ? on tournait notre tête vers la droite où un adolescent d'une quinzaine d'années nous fixait.Vous êtes... Le joueur de foot Pavard ?
Benjamin - Euh oui.mon mari se détachait un peu de moi.
... - Est-ce qu'on pourrait faire une photo ? Enfin je ne veux pas vous déranger.
J'étais impressionnée par les connaissances de Ben en matière de langue italienne puisque je n'avais pratiquement rien compris à ce que le jeune avait bien pu dire. Rapidement, mon bouclé me glissait à l'oreille qu'il allait prendre une photo avec le garçon et je me décalais pour laisser Benjamin faire un selfie.
Mais quand les premiers cris des enfants contents d'avoir fini leur journée à l'école se faisaient de plus en plus entendre, mon chéri s'excusait auprès du jeune homme pour se rapprocher de moi et attendre que notre fils n'arrive.
Benjamin - Il est là.
Je levais la tête vers le grillage rouge et souriais déjà en voyant mon fils, son sac sur ses deux épaules qu'il tenait fermement entre ses petites mains.
- Mon amour. je me baissais pour le prendre dans mes bras quand il arrivait à mon niveau. Alors, ça s'est passé comment ?
Aaron - Est-ce qu'on peut rentrer à la maison s'il te plaît ? je regardais Benjamin qui était autant dans l'incompréhension que moi.
Benjamin - Y a un problème ?
Aaron - Non, je veux juste rentrer à la maison.
- Aaron t'es sûr que ça va ? je fronçais les sourcils en posant ma main sur le ventre de mon fils pour le regarder dans les yeux. Mon bébé, tu- Tu pleures ?
Aaron - Non. il coinçait sa tête dans mon cou avant que ses petits pleurs ne se fassent entendre, me faisant douloureusement fermer les yeux.
