QUATRE-VINGT-DIX-HUIT

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𝙰𝚜𝚝𝚛𝚒𝚍 𝙿𝚊𝚟𝚊𝚛𝚍 𝙷𝚘𝚌𝚔

I wanna love me, the way that you love me - pov, Ariana Grande

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I wanna love me, the way that you love me - pov, Ariana Grande

Maman - Mon amour !

Un énorme sourire se peignait sur mon visage alors que j'ouvrais en grand mes bras pour laisser ma mère se blottir contre moi. Ça faisait des mois que je ne l'avais pas vu, entre le déménagement et tout ce qui allait autour.

- J'ai cru que vous n'alliez jamais arrivé.

Maman - C'est Nathalie, elle a eu du mal à communiquer avec le chauffeur de taxi.

Nathalie - Non mais vous avez déjà vu un taximan qui ne sait pas parler anglais ?

Maman - Faut dire aussi que t'articulais mal.

Nathalie - Toi au lieu de te moquer de moi, t'aurais très bien pu m'aider.

Maman - T'avais l'air à fond dans ton discours.

À l'occasion des vacances d'octobre, ma mère et celle de Benjamin avaient eu l'idée de descendre toutes les deux en Italie pour nous rendre visite. Et Frédéric avait carrément été évincé du projet puisqu'elles voulaient seulement partir entre filles. Par appel, j'avais promis à mon beau-père qu'il viendrait un jour rien que lui à la maison.

Mais je devais avouer que ça me faisait plaisir de voir nos mères à Benjamine et moi s'entendre aussi bien, elles se téléphonaient beaucoup, prenaient des nouvelles de l'autre. J'avais même appris que pendant les grandes vacances, elles s'étaient faites un week-end en Bretagne. Je ne cherchais pas plus loin.

Nathalie - Viens voir mamie Nana trésor. souriait-elle en s'agenouillant quand Théna arrivait, la main dans celle de son père.

Théna - Maamie !

Maman - Et y a mamie Yaya aussi mon ange. intervenait-elle en se mettant à côté de sa compère.

À préciser aussi que les deux grands-mères restaient quand même en compétition pour être la préférée de mes enfants. Ce qui du coup, n'était pas le problème de Frédéric qui n'avait aucune concurrence.

Benjamin - Aaron, tes mamies sont là ! criait-il depuis le bas des escaliers pour que notre fils l'entende.

Direct, une porte à l'étage s'ouvrait quelques secondes après et je souriais en voyant Aaron dévaler les marches avant de courir dans les bras de ma mère, faisant perdre au passage l'équilibre à Théna qui tombait sur les fesses.

Ne comprenant pas trop ce qui venait de lui arriver, ma fille tournait la tête vers moi et je trottinais rapidement vers elle en constatant qu'elle allait se mettre à pleurer. De justesse je l'attrapais avant qu'elle ne parte en crise de larmes et la calais sur ma hanche avant de nous faire avancer jusqu'à ses grands-mères.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant