𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺
Ma valise roulant derrière moi, je regardais un peu tout autour de moi, fatiguée de mon vol d'un peu moins de deux heures. Et aussi par mes larmes que je n'avais cessé d'essuyer tout le long. Quand l'avion s'était posé au sol, j'avais directement envoyé un message à Camille pour la prévenir que j'avais atterri et j'avais réfléchi à faire de même pour Benjamin. Mais mon doigt avait effacé directement le message en une seconde.
C'était étrange de revenir en France comme ça, seule. J'avais l'impression de me retrouver un peu moins de deux ans en arrière quand je faisais des allers-retours entre Reims et Munich pour aller voir Camille ou Ben.
Nathanaël - Astrid !
Je levais à peine la tête que me retrouvais encerclée par deux gros bras qui me comprimaient, m'empêchant presque de respirer. Mes mains montaient sur ses avants-bras et je fermais mes yeux en sentant les émotions me submerger à nouveau.
Nathanaël - Pleures pas ma belle. me murmurait-il en me serrant un peu plus contre lui. Je suis là, c'est bon. On va rentrer à l'hôtel et tu vas tout me raconter avec un Mcdo.
- D'accord. je hochais plusieurs fois de la tête avant de me séparer et d'essuyer mon nez d'un revers de la main.
Nathanaël - Arrêtes de faire cette tête, t'es affreuse comme ça.
- Je t'emmerde tellement putain. pouffais-je de rire.
Nathanaël - Allez, donne ta valise.
- T'es arrivé depuis combien de temps ? lui demandais-je alors que nous marchions côte à côte dans l'aéroport français.
Nathanaël - Dans l'après-midi. J'ai déposé ma valise à l'hôtel et je suis direct venu à Orly pour être sûr d'être à l'heure.
- Tu vois que tu m'adores.
Nathanaël - C'est toi surtout, tu m'as fait peur. Tu me demandes de monter sur la capitale parce-que tu vas pas bien, je t'entends pleurer et deux secondes après, Lucas prend le téléphone pour me menacer d'être une heure à l'avance à l'aéroport pour t'attendre. Il m'a trop pris pour son petit lui par contre.
- Oui d'accord, c'est gentil alors Nath.
Nathanaël - Dis que tu me préfères et je serais comblé.
- T'es chiant avec ça. riais-je en le poussant de mon épaule.
Discuter avec Nath me permettait de me changer un peu les idées, de ne pas penser à ce que j'avais laissé à Munich derrière moi. J'essayais de ne pas m'imaginer comment était Benjamin, j'étais ici pour voir ma mère.
Assise dans le taxi, je regardais le paysage défiler sous mes yeux, mon poing soutenant mon menton. Durant tout le trajet jusqu'à l'air BnB que j'avais pris avec Nathanaël, mes lèvres étaient restées closes, je n'avais plus parlé du tout.
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𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴
Fanfiction𝗯𝗲𝗻𝗷𝗮𝗺𝗶𝗻 𝗽𝗮𝘃𝗮𝗿𝗱 • (pt.3) L'amour est comme le vent, nous ne savons pas d'où il vient (t1 : 27nov2020 /14aou2021 t2 : 21aou2021 /23oct2021)