SOIXANTE-DIX

6.1K 236 1.2K
                                    

annonce importante à la fin du chapitre !

𝙱𝙴𝙽𝙹𝙰𝙼𝙸𝙽 𝙿𝙰𝚅𝙰𝚁𝙳

Après avoir lacé mes baskets, je me redressais du banc de l'entrée avant d'enrouler mon sac autour de mon cou et de retourner dans la salle à manger

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Après avoir lacé mes baskets, je me redressais du banc de l'entrée avant d'enrouler mon sac autour de mon cou et de retourner dans la salle à manger. Je passais une main sur mon visage et marchais jusqu'à Astrid qui était assise sur l'une des chaises, à côté de celle d'Aaron.

- Bébé, j'y vais. la prévenais-je en embrassant son front et celui de mon fils alors qu'Astrid lui donnait sa compote.

Astrid - D'accord. Ton entraînement se termine à quelle heure ?

- Vers quinze heures je pense.

Astrid - Et tu rentres direct après ou tu vas rester avec tes potes ?

- Euh je sais pas. Pourquoi ?

Astrid - Non simple question, je me demandais si tu serais rentré avant le goûter d'Aaron.

- Tu veux que je rentre plus tôt ?

Astrid - Non t'inquiètes pas, c'était juste pour savoir mon cœur. elle posait sa main sur ma joue avant d'embrasser mes lèvres, me faisant sourire. Tu fais attention à ton alliance hein. me menaçait-elle contre ma bouche.

- T'en fais pas, j'ai ma boîte avec moi.

Astrid - Cool. souriait-elle en se rasseyant bien sur sa chaise pour finir de donner à manger à mon fils.

Je les regardais rapidement côte à côte en me disant que j'avais réussi ma vie et que j'avais tout pour être heureux. La seule ombre maintenant au tableau c'était l'état de la relation entre les cousines Hock qui s'envenimait chaque seconde.

Un soir quand on était dans les bras l'un de l'autre, Astrid m'avait avoué qu'elle et Camille étaient comme une pomme pourrie sur un pommier et que plus l'embrouille continuait, plus ça remontait la branche de l'arbre jusqu'à atteindre des pommes pour les pourrir à leur tour. En faisant cette comparaison, elle me faisait comprendre que si elle ne parlait plus à sa cousine, Lucas ne lui parlerait plus, je ne parlerais plus ni à Camille ni à Lucas et nos enfants respectifs en subiraient les conséquences.

Chassant cette idée de ma tête, je montais dans ma voiture et quittais ma maison en mettant de la musique. J'aimais pas savoir Astrid dans cet état, elle le méritait pas et même si j'essayais, j'arrivais pas à comprendre le raisonnement de Lucas et de Camille. Je trouvais ça tellement égoïste de leur part de réagir comme ça, ma femme avait le droit de faire ce qu'elle voulait et c'était pas à cause de ces deux-là qu'elle n'aurait pas le droit à la vérité.

J'arrivais au camp d'entraînement une quinzaine de minutes et me garais à ma place de numéro cinq avant de sortir de ma caisse et de rejoindre le grand bâtiment. Mon sac à la main, je passais une main sur ma mâchoire en soupirant. Ça allait être la première fois que j'allais faire face à Lucas depuis l'histoire de la dernière fois et je ne savais pas comment agir devant lui, si on se considérait comme en embrouille.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant