BONUS 4

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙿𝙰𝚅𝙰𝚁𝙳

𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙿𝙰𝚅𝙰𝚁𝙳

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flashback

Les bras croisés sous ma poitrine, je pinçais mes lèvres entre elles en regardant Benjamin faire sa valise. Il pliait soigneusement ses affaires dans son gros bagage noir et je sentais peu à peu mon moral descendre vers le bas.

Benjamin - Ça va ? me demandait-il finalement après avoir posé le dernier pull que je lui avais forcé à prendre.

- Ouais. soupirais-je en me mordillant la lèvre. Te voir faire ça, ça me rappelle juste que tu vas partir pendant deux semaines.

Benjamin - Astrid... il marchait jusqu'à moi en contournant le lit pour se poster devant moi.

- Ça va être long sans toi un peu.

Benjamin - Tu vas me rejoindre avec les enfants dans une semaine et demie, ça va aller. me rassurait-il en passant ses bras autour de mon cou avant de me serrer contre lui.

Mon nez se retrouvait dans son cou et je reniflais péniblement contre sa peau, fermant mes yeux pour ne pas pleurer devant lui, ça ne servait à rien, il allait se sentir coupable et ce n'était pas ce que je voulais. Déjà avec Aaron c'était compliqué, il n'avait que deux ans et voir son papa partir comme ça pendant un bout de temps, ça le rendait triste.

Benjamin - Ça va aller t'inquiètes. me promettait-il en embrassant ma joue. T'iras voir Camille au pire.

- Ouais mais ce sera pas la même que si t'étais là.

Benjamin - Je suis désolé. m'avouait-il sincèrement en posant à plat ses mains sur mon visage pour me regarder dans les yeux. Et puis, c'est pas la première fois que je vais à un rassemblement des Bleus, t'es habituée un peu non ?

- Ça fait toujours un peu bizarre quoi.

Benjamin - On s'appellera chérie. Et puis, t'as Aaron au moins, c'est cool.

- Il est surtout dans l'âge où il commence à toucher à tout, je sens que je vais courir partout là. rigolais-je doucement en laissant mon mari embrasser le bout de mes lèvres, la pulpe de mes doigts sur ses joues. T'as intérêt à bien jouer.

Benjamin - Promis.

On se séparait quelques secondes après et je soupirais doucement en triturant ma bague au bout de mon annulaire gauche alors que Benjamin repartait près du lit pour fermer sa valise et la poser dans un coin de la chambre.

J'avais toujours du mal à aller bien quand je savais que mon Benou partait en sélection, même si c'était pour deux maigres semaines. En plus, je n'avais même pas envie d'imaginer l'état d'Aaron pendant ce temps-là. Il avait réellement commencé à faire des crises répétées à cause de l'absence de son père depuis le dernier Euro.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant