𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺
- C'était cool en tout cas, merci. souriais-je en me détachant alors que Ben venait de s'arrêter devant le portail.Benjamin - Je me suis bien amusé aussi. avouait-il en baissant un peu le son. Je t'ai pas déposé trop tard ? je pressais mes lèvres avant de pouffer de rire.
- Non monsieur Jeff Tuche, c'était parfait.
À la vue de son regard qui se voulait noir, je rigolais en poussant sa tête de ma main avant d'ouvrir la portière de la voiture et d'en sortir de suite.
Benjamin - Tu sais que ça ne sert à rien de fuir, je connais ton adresse.
- Ça fait psychopathe ça. riais-je en le pointant du doigt après m'être accoudée sur le fenêtre baissée. Merci pour cette soirée, vraiment.
Benjamin - De rien, ça m'a fait plaisir de sortir un peu et de me déconnecter du foot et tout, je me suis aéré l'esprit.
Je le regardais quelques minutes avant de taper deux coups sur la portière et en me décalant pour le laisser repartir. Il me faisait un rapide clin d'oeil avant de redémarrer et de quitter l'allée. Je suivais des yeux sa voiture et agitais ma main telle une folle en voyant son bras sortir pour me saluer au loin.
En souriant, je rabattais une mèche derrière mon oreille et retournais en direction de la maison de ma cousine pour aller me coucher. Il était une heure passée et comme toutes les lumières étaient éteintes de l'extérieur, je devinais qu'ils devaient tous être en train de dormir.
À pas de loups, j'ouvrais la porte et la refermais silencieusement derrière moi avant d'enlever lentement mon manteau ainsi que mes chaussures.
Camille - Enfin.
Je sursautais telle une folle et me tournais d'un bond vers le salon où était Camille, assise sur un fauteuil, une lampe de chevet juste à coté d'elle qu'elle venait d'allumer.
- T'es folle ! criais-je silencieusement. Tu m'as fait peur.
Camille - Pardon c'était pas le but. Mais toi alors ! elle se relevait du siège avant de courir jusqu'à moi. C'était comment ? Il a été gentil ? Vous vous êtes embrassés ? Il t'a fait payé l'addition ? Je te jure que s'il a été méchant avec toi, sur les ojos de mis hijos, yo-
- Hey du calme. j'attrapais ses poignets entre mes mains. C'était bien. Très bien même.
Camille - Y a eu bisou ?
- Non y a pas eu bisou.
Camille - Même pas sur la joue ?
- Non plus, on est sorti en tant qu'amis.
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𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴
Fanfiction𝗯𝗲𝗻𝗷𝗮𝗺𝗶𝗻 𝗽𝗮𝘃𝗮𝗿𝗱 • (pt.3) L'amour est comme le vent, nous ne savons pas d'où il vient (t1 : 27nov2020 /14aou2021 t2 : 21aou2021 /23oct2021)