𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺
Un dernier juron en espagnol et la porte d'entrée claquait violemment, me faisant fermer les yeux. Depuis ce matin, Lucas et Camille n'avaient pas arrêté de se disputer et pour des histoires de merde à chaque fois en plus.Les trois enfants étaient chez des amis qui les gardaient la journée à l'occasion de l'anniversaire de leur fille. Et moi, j'étais spectatrice des embrouilles entre ma cousine et son mari. Je me penchais par la fenêtre de ma chambre et voyais Lucas entrer dans sa voiture, énervé et triste à sa mine même si j'étais loin.
Je me décidais de sortir de la chambre d'amis et descendais les escaliers pour essayer de trouver Camille. Je la connaissais, elle avait horreur de se fâcher avec Lucas, elle l'aimait de trop.
À contre cœur, je suivais les sanglots qui faisaient écho dans la maison et découvrais ma cousine, assise sur le canapé, ses genoux recroquevillés contre son torse et sa tête dedans. Cette vision me mit un coup au ventre, elle faisait pareil quand l'autre ordure abusait d'elle. Ça me mettait dans une colère rage.
- Camille, pleures pas. je m'installais à ses côtés avant d'entourer mes bras autour de son corps et de la serrer contre moi.
Certes elle était plus âgée que moi mais ce n'était pas pour autant qu'elle n'avait pas besoin que je la réconforte quand ça n'allait vraiment pas.
Camille - Je suis désolée que t'aies entendu ça. articulait-elle en essuyant du dos de sa main ses joues trempées. C'est rien t'inquiètes, c'est juste des embrouilles futiles. Je sais pas ce qu'il m'arrive en ce moment, je m'énerve pour un rien et... Et je veux pas que Lucas s'en aille pour ça.
- Qu'est-ce que tu me racontes là encore. Genre lui il va te quitter ? Bien sûr que oui, ça me paraît si évident, c'est pas comme s'il t'aimait comme un dingue, à en crever presque.
Camille - Je suis sûre qu'il en a marre de nos engueulades, ça doit le laisser, je le mérite tellement pas. Il fait tout pour nous et-
- Oh c'est bon, t'arrêtes de faire la victime ? elle me regardait avec de grands yeux mais n'était pas vraiment étonnée par ma franchise habituelle. Ce ne sont juste que des embrouilles brèves, elles ne durent jamais et ça se termine toujours avec un nouvel Hernandez dans la famille.
Elle pouffait de rire et se penchait sur la table basse pour se moucher avant de reposer sa tête un peu au-dessus de ma poitrine afin de se caler contre moi. C'était comme ça qu'on se protégeait mutuellement, on le faisait depuis qu'on était gamines.
Camille - Je veux pas qu'il prenne la route en étant énervé, on sait pas ce qu'il peut lui arriver.
- C'est certain qu'il est encore dans la voiture, il a pas envie de partir. Cette situation doit lui peser à lui aussi. lui disais-je en caressant ses cheveux qui coulaient en haut de son front. Je vous donne pas trois heures avant de vous réconcilier.
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𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴
Fanfic𝗯𝗲𝗻𝗷𝗮𝗺𝗶𝗻 𝗽𝗮𝘃𝗮𝗿𝗱 • (pt.3) L'amour est comme le vent, nous ne savons pas d'où il vient (t1 : 27nov2020 /14aou2021 t2 : 21aou2021 /23oct2021)