𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺
Il restait encore quinze minutes de jeu et j'étais là à poireauter sur un siège en mousse, attendant que mon copain sorte de l'infirmerie. Ses geignements s'étaient arrêtés depuis un bout de temps et j'espérais que cette Hanéïa était assez performante pour le soigner sinon ça n'allait clairement pas le faire.
J'avais envoyé un texto à Camille pour la prévenir que c'était toujours bon par rapport aux enfants. Si l'autre conne connaissait bien son taff, Ben devrait être sur pied en moins de trois semaines et il aurait juste besoin de prendre des anti-inflammatoires non-stéroïdiens.
Hanéïa - Fais plus attention la prochaine fois.
Benjamin - Ouais, j'avoue que j'ai un peu forcé sur mes muscles, c'est ça qui a dû me causer la lombalgie.
Je relevais enfin la tête vers la porte de l'infirmerie située à cent mètres de moi et quelle surprise de voir Benjamin, le bras autour des épaules d'Hanéïa pour se maintenir. Et elle, elle avait l'air de kiffer vu qu'elle s'était même prise la peine de mettre sa main sur son torse pour "le tenir un peu mieux". J'allais lui sauter dessus.
Hanéïa - Tiens, voilà ton amie.
Benjamin - Je te l'ai répété cent fois que c'était ma copine. rigolait-il alors que même une once d'un sourire n'apparaissait pas sur mon visage. T'as pas trop attendu ? me demandait-il en arrivant à mon niveau.
Je ne lui répondais pas, trop occupée à regarder le bras de mon mec sur les épaules de cette fille. Un carnage, j'allais faire un carnage.
- Non, ça a été. répondais-je froidement en croisant mes bras sous ma poitrine. Kendro, Lola et Aleyna viennent dormir à la maison ce soir.
Hanéïa - Je pense que Ben a besoin de repos pour ce soir, mieux vaudrait-
- Mieux vaudrait que tu n'interviennes pas dans la discussion toi.
Benjamin - Astrid ? il fronçait les sourcils en me regardant. Qu'est-ce que t'as ?
- Rien.
Hanéïa - Pas la peine de me répondre aussi méchamment.
- Je t'ai dit quoi ? Ne me parles pas, on ne se connaît pas et je n'ai pas envie que ça change.
Hanéïa - Elle est tout les jours comme ça ? soupirait-elle en tournant la tête vers mon copain avec un sourire charmeur, retenez-moi s'il vous plaît.
Benjamin - Non. Mais je pense qu'elle doit être fatiguée. Au pire bébé, on rentre maintenant avec les petits.
- Je veux voir la fin du match pour Lucas.
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𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴
Fanfiction𝗯𝗲𝗻𝗷𝗮𝗺𝗶𝗻 𝗽𝗮𝘃𝗮𝗿𝗱 • (pt.3) L'amour est comme le vent, nous ne savons pas d'où il vient (t1 : 27nov2020 /14aou2021 t2 : 21aou2021 /23oct2021)