VINGT-TROIS

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺

Malgré la grosse épaisseur de mes rideaux, des rayons du Soleil se filtraient à travers, éclairant mon visage de bon matin

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Malgré la grosse épaisseur de mes rideaux, des rayons du Soleil se filtraient à travers, éclairant mon visage de bon matin. je grognais en fronçant les sourcils et me tournais, m'attendant à tomber sur le torse de mon copain. Sauf que je faisais face au vide.

D'un bond, je me redressais et me demandais directement si la soirée d'hier n'avais pas été qu'un rêve, peut-être que Benjamin n'était pas vraiment venu, qu'on ne s'était pas vraiment presque mis à poils dans mon salon. Alors que j'allais me poser encore plus de questions, le bruit de ma cafetière m'alarmait d'une présence et mes yeux allaient presque directement sur la chaise de mon bureau où reposait le jogging sale qu'avait Benjamin hier. Pas de doutes, il était bien là.

Avec un putain de sourire aux lèvres, je descendais de mon lit, enfournais mes pieds dans mes chaussons doux et fétiches avant de me mettre sur mes deux pieds et de sortir de ma chambre. Pour accéder à ma cuisine, il fallait que j'emprunte un long couloir d'où j'entendais la voix de Benjamin, il devait être au téléphone.

Sans m'annoncer, je poussais la porte de la cuisine en baillant et voyais Benjamin, le bas du dos contre mon plan de travail, déjà habillé. Quelle rapidité. Il remarquait ma présence et s'excusait auprès de son interlocuteur qu'il avait en FaceTime pour ouvrir ses bras. Sans trop réfléchir, je marchais jusqu'à lui et me laissais engloutir par ses gros biceps, je vous avais déjà dit qu'il était hyper confortable ?

Benjamin - Bien dormi ? me soufflait-il après avoir embrassé mon front.

- Ouais. Pourquoi tu t'es levé ? T'aurais dû m'attendre.

Benjamin - Je voulais mais je me suis dit qu'un pain au raison au réveil te ferait plus plaisir.

Il me pointait de la tête un meuble proche de mon frigo et je souriais en voyant un petit sachet marron graisseux provenant de la boulangerie en bas de chez moi.

- T'es le meilleur. lui avouais-je en me mettant sur la pointe des pieds pour embrasser le bout de ses lèvres.

Benjamin - Plus fort, j'ai pas entendu. souriait-il en abaissant sa tête pour prendre un peu plus possession de ma bouche.

Une de ses mains remontaient à ma nuque et j'enroulais mes doigts autour de son poignet avant de fermer les yeux et de m'adonner au baiser. C'était dingue comment il m'embrassait bien ce garçon.

~ Attends mais t'es chez Astrid ?! Oh putain le cachotier ! CAMILLE ! VIENS !

Je fronçais les sourcils en ouvrant mon œil gauche pour regarder le téléphone de Benjamin et criais de peur en voyant la grosse tête de Lucas, le portable calé contre un paquet de céréales pour être droit. Je me décalais direct de Ben qui éclatait de rire et tapais son épaule de mon poing alors que ce dernier tirait sur mon bras pour m'embrasser à nouveau.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant