QUATRE-VINGT-CINQ

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙿𝙰𝚅𝙰𝚁𝙳

Get a long with the voices inside of my head, you trying to save me, stop holding your breath - The Monster, Eminem ft

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Get a long with the voices inside of my head, you trying to save me, stop holding your breath - The Monster, Eminem ft. Rihanna


De longs pleurs venant à mes oreilles me firent froncer les sourcils jusqu'à ce que j'ouvre mes yeux. Je tombais directement sur les rideaux de ma chambre et pas ceux de mon appartement. Ceux de ma maison.

Théna était toujours en train de hurler de l'autre côté du couloir et je soupirais en retirant la couette de mes jambes pour me lever. Sauf que quelque chose au niveau de mon ventre m'empêchait de bouger. Lentement, je baissais mes yeux vers le bas et les écarquillais en voyant un gros bras me tenir. Je glissais mon regard jusqu'à la main de la personne et constatais une alliance sur l'annulaire gauche.

- Qu'est-ce que ? murmurais-je avant de tourner ma tête vers l'arrière. Putain de merde.

Je découvrais Benjamin, endormi dans mon dos, sa joue plongée dans l'oreiller et ses yeux clos. Je papillonnais des cils peut-être trente bonnes secondes, essayant de comprendre ce qui était en train de se passer.

Alors que je m'apprêtais à bouger le bras du bouclé pour aller voir ma fille, il grognait doucement en se renfonçant dans le matelas avant de faire pression contre mon ventre pour que je me recolle à ses côtés. Quant à moi, j'étais juste sans voix, j'arrivais limite plus à articuler un mot alors que les pleurs continuaient.

- Be- Ben. débutais-je, légèrement sous le choc. Il faut que j'aille voir Théna.

Benjamin - Laisse bébé, ça doit être Nayla qui a réveillé Athéna, elles vont se rendormir.

Mes membres se bloquaient quand je l'entendais dire le prénom que l'on avait choisi avant ma fausse couche pour notre deuxième bébé ainsi que celui d'Athéna, le nom de base de notre fille. Il se passait quoi là ?

- Non mais, peut-être qu'elles ont faim.

Benjamin - Tu veux pas rester coucher avec moi ?

J'en rêverais.

- Je reviens après... Promis.

Il râlait en hochant mollement de la tête avant de retirer son bras de mon corps pour me laisser sortir du lit. C'était ce que je fis dans la seconde en glissant mes pieds dans mes chaussons qui m'attendaient sur le tapis.

Une sensation étrange dans le ventre, je quittais la chambre que je partageais donc avec Benjamin pour rejoindre celle de mes... Filles. Le cœur au bord des lèvres, je passais la porte et eus un mouvement de recul en ne voyant pas un, mais deux berceaux dans la pièce. Immédiatement, je montais ma main à ma bouche pour retenir un sanglot, je n'avais pas pu rêver de la mort d'un de mes enfants, c'était impossible.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant