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Nathanaël - Viens voir tonton Naël !
Je souriais en regardant mon fils courir dans les bras de son oncle qui le portait avant de le caler contre sa hanche. Mon meilleur ami avait une pause dans sa saison et il en avait profité pour faire un crochet sur Munich pour venir me voir. J'étais contente qu'il soit là, à cause de nos taff, on n'avait presque plus le temps de s'organiser des trucs ensemble et je voulais aussi qu'Aaron connaisse un maximum les membres de sa famille.
Aaron - Ça fait longtemps tonton. articulait-il en posant ses mains sur les larges épaules de son oncle.
Nathanaël - Je sais le mouton, j'avais ma compétition de foot. J'espère que tu m'as regardé jouer hein.
Aaron - Oui. Même qu'avec maman on avait ton maillot.
Nathanaël - T'es le premier supporter à son tonton.
- Dis pas ça devant Lucas. pouffais-je de rire alors qu'on marchait jusqu'au jardin.
Nathanaël - Il va rien faire, il croit trop ça y est c'est le parrain d'Aaron forcément Aaron le préfère. Avoue ma caille. il s'asseyait sur une chaise du salon d'extérieur avant de poser mon fils sur ses genoux, ses mains sous ses aisselles et il le regardait sérieusement. Dumbo ou moi ?
Aaron - Dumbo ! Il est trop fort au cirque en plus.
Nathanaël - Non mais pas Dumbo l'éléphant, moi je te parle de Lucas.
Aaron - Parrain ?
Nathanaël - Ouais. claquait-il sèchement en me fusillant du regard alors que je levais les mains au ciel.
Aaron - Je vous aime pareil.
Nathanaël - C'est un mensonge.
Aaron - Non. il fronçait ses petits sourcils. J'aime parrain, tonton Oussou, tonton Naël, tonton Coco pareil.
Nathanaël - T'as pas une petite préférence ? mon fils secouait la tête. Je viens de croiser un menteur là, carrément je m'a-
- Hé, parles autrement de mon enfant toi. je lui tapais le bras. Aaron va jouer mais fais attention mon ange.
Aaron - Oui maman.
Il descendait des genoux de son oncle avant de venir me faire un bisou sur les lèvres, ses petits doigts sur mes joues et il partait se mettre dans le petit bac à sable pas trop loin de la terrasse. J'allais galérer à le laver après, je le sentais.
Nathanaël - Astrid maman. souriait-il en se resserrant un verre d'eau.
- Il serait temps que tu l'assimiles, ça va faire trois ans dans deux semaines que j'ai mon fils. rigolais-je en me grattant le coude.
