SOIXANTE-TREIZE

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙿𝙰𝚅𝙰𝚁𝙳

- Aaron pars pas sans moi

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- Aaron pars pas sans moi. râlais-je en rattrapant de justesse le bras de mon fils qui courait de partout entre les personnes. C'est pas possible. Désolée, pardon. m'excusais-je plusieurs fois avant de porter mon bouclé contre moi en le fusillant du regard alors qu'il riait. Ah ça te fait rire monsieur en plus ?

Aaron - T'as les joues toutes rouges.

- La faute à qui ?

Aaron - À Aaron !

Je souriais en secouant la tête et lui faisais un gros bisou sur la joue avant de marcher jusqu'à la tribune VIP extérieure pour rejoindre ma cousine et les filles. Ce soir, les Bleus avaient match contre la Belgique et la tension chez les supporters était incroyable, j'espérais de tout cœur qu'on allait gagner. Pour l'occasion, on était montés avec Camille et nos enfants en France pour être derrière nos maris et il y avait aussi Lyana, Safia, Erika, Zulay, un peu toutes les femmes de l'équipe.

Aaron - Kendro !

- Bébé doucement. grognais-je en peinant à contrôlant mon fils qui voulait descendre de mes bras.

Aaron - Mais je veux voir Kendro !

- Tu attends qu'on y arrive, y a du monde et je veux pas te perdre de vue.

Aaron - D'accord maman. j'embrassais son front. Papa il va jouer ce soir ?

- Je pense oui. T'es prêt à lui crier après ?

Aaron - Oui !

Un petit rire me prit et dès que j'atteignais la tribune extérieure, je reposais mon fils au sol qui courait jusqu'à la famille en sautant sur Kendro. Ça me faisait toujours bizarre de voir les enfants de Camille, je les avais connu tout petits et les plus grands étaient limite des adolescents. Enfin quoi, Aleyna avait déjà seize ans.

En acceptant un petit drapeau de la France que me tendait un serveur, j'avançais jusqu'aux sièges où était tout le monde et faisais la bise à chaque personne présente. Ça faisait du bien de tous les revoir après toutes les merdes qui avaient pu arriver, que ce soit entre Camille et moi mais aussi avec la pandémie mondiale qui avait mis le monde sur arrêt un bout de temps.

Et là, on se prenait dans les bras, on se faisait la bise sans crainte, c'était agréable.

Camille - Salut. elle me câlinait longuement avant d'embrasser ma tempe.

- Ça va ?

Camille - Oui et toi ?

- Pareil.

On se regardait quelques instants avant de crier comme des gamines et de nous serrer encore plus dans les bras, on avait l'air de deux débiles mais je me sentais tellement mieux depuis qu'on se reparlait, j'avais besoin de ma cousine dans ma vie.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant