VINGT-QUATRE

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺

En plein milieu de ma sieste avec Benjamin, j'avais été réveillée par les multiples appels sur mon téléphone à la suite

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En plein milieu de ma sieste avec Benjamin, j'avais été réveillée par les multiples appels sur mon téléphone à la suite. Au début, ça avait été compliqué pour moi de me détacher des bras de mon copain, il n'avait pas trop l'air d'accord pour me laisser partir. Avec l'esprit un peu vaseux, j'avais décroché mon portable avant de me faire incendier par la voix forte et paniquée de Lucas. Camille venait de perdre les eaux à trois semaines de la date prévue de son accouchement.

La nouvelle avait eu l'effet d'un réveillant automatique vu qu'en moins de deux, j'avais sauté sur ma commode pour remplir ma valise de vêtements. Il était prévu que je vienne une semaine à l'avance pour garder les enfants si ma cousine devait aller en urgence à la clinique et apparemment, les jumeaux avaient décidés de sortir un peu plus tôt.

J'avais dû secouer Benjamin dans tous les sens pour qu'il se décide à se lever et à préparer ses affaires sinon il serait resté ici à dormir. Ce mec était une vraie marmotte quand il s'y mettait. Ou peut-être qu'il était fatigué pour une autre raison. Mais qu'est-ce que je racontais.

- Vas prendre les billets dépêches-toi ! le pressais en tirant la couette, le faisant geindre.

Benjamin - J'ai envie de dormir, reviens te coucher bébé, j'ai froid. mes joues s'empourpraient, quand il était dans le gaz, il se contrôlait plus trop.

- À tout moment ma cousine va accoucher alors je te promets Benjamin Pavard que si tu n'es pas levé dans les trente secondes, je... Je... Allez debout !

Benjamin - Camille accouche là ?

- Elle a perdu les eaux.

Benjamin - Bah tranquille, on a le temps.

- Je rêve, moi je pars sans toi alors.

Il grognait en m'appelant plusieurs fois, la tête dans l'oreille mais je ne l'écoutais pas, trop concentrée à faire ma valise. Mon téléphone avait le son au max, au cas où Lucas m'envoie un message pour me dire que Hernandez quatre et Hernandez cinq étaient arrivés.

Alors que je sortais de ma cuisine limite en courant après avoir éteint le compteur électrique, je me heurtais au torse de Benjamin en faisant quelques pas en arrière, heureusement que son bras me rattrapait.

- T'es enfin debout ? claquais-je.

Benjamin - La tête dans le cul mais ça va. J'ai... J'ai pris les billets.

- Ah cool. je fronçais les sourcils en le regardant un peu mieux. Ça va ?

Benjamin - Oh ouais, t'inquiètes, juste fatigué.

- C'est pas ça ta tête quand t'es crevé. Vas-y dis-moi.

Benjamin - Rien, ça va t'en fais pas. il embrassait mon front avant de tendre son bras pour prendre une banane qui traînait dans ma panière à fruits. On a un train dans une heure.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant