𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙿𝙰𝚅𝙰𝚁𝙳
- Regarde, ça fait des bulles.
Je souriais en collant le bout de mon pouce avec mon index pour former un rond avant de souffler dessus où une pellicule de toile de savon grossissait au fur et à mesure de mon souffle.
Benjamin - T'as quel âge ? se moquait-il en me regardant faire, se moussant le torse avec son gel douche qui sentait irrésistiblement bon. Même Rafaël il fait pas ça.
- Attends que je lui montre, tu verras après. Et crois pas que j'ai pas remarqué que tu viens de baisser la température de l'eau.
C'était ça le problème à chaque fois que je prenais une douche avec Benjamin. Même après au moins quinze ans de vie commune, on n'arrivait toujours pas à se mettre d'accord sur la température de l'eau. Moi j'étais une vraie frileuse, il me fallait obligatoirement de l'eau chaude pour que je ne tremblote pas alors que mon mari se contentait du strict minimum.
Benjamin - Mais c'était trop chaud. se plaignait-il en remontant un peu le thermostat avant de sourire. En plus, je suis le plus près du pommeau là, je me prends tout sur le dos.
- Pauvre petit père. me moquais-je en passant ma main dans ses boucles.
En plus il n'avait pas tort. Vu qu'il était plus grand que moi, il me couvrait limite des gouttes d'eau en se prenant tout en premier.
- T'as pas fini de bouder ? On dirait tes enfants là. rigolais-je en le regardant embrasser plusieurs la paume de ma main qui était contre sa joue, me faisant frissonner comme il ne me quittait pas des yeux.
Benjamin - Juge par toi-même.
Je n'avais pas le temps de lui demander où il voulait en venir qu'il passait ses bras sous mes cuisses avant de me faire lever du sol en me faisant enrouler mes jambes autour de son bassin. Je rougissais comme une ado, comme à nos premiers jours et le voyais rire quand les gouttes d'eau atterrissaient par dizaines sur mon front.
Je plissais légèrement les yeux et finissais par me pencher complétement sur Ben pour entourer mes bras autour de son cou, le faisant sourire.
Il fut le premier à fondre sur mes lèvres et je m'abandonnais limite au baiser, il le faisait super bien. J'étais contente que les enfants soient chez leurs grands-parents en France, on avait la maison pendant une semaine, rien que mon mari et moi. Ça voulait dire pas de devoirs à faire, de douches, pas la peine de faire un repas complet matin, midi et soir, on respirait un petit peu avec Ben.
Même si on adorait évidemment nos enfants, c'étaient nos petites prunelles, on donnerait tout pour eux.
- Tu sais. laissais-je entendre en remontant un peu une de mes épaules pour écraser encore plus mes lèvres contre celles de Ben qui soupirait en souriant. Je compte laver les draps.
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𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴
Fanfiction𝗯𝗲𝗻𝗷𝗮𝗺𝗶𝗻 𝗽𝗮𝘃𝗮𝗿𝗱 • (pt.3) L'amour est comme le vent, nous ne savons pas d'où il vient (t1 : 27nov2020 /14aou2021 t2 : 21aou2021 /23oct2021)