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MUSIQUE EN MÉDIA

Précédemment...

Mais si je le fais, est-ce que ça marchera forcément ?

Now.

Je cherche une personne «décédé» comme me la si bien expliqué cette petite. C'est vrai, ça paraît si... Étrange, quand on y pense. Et si... Irréel. Mais dans le monde dans lequel je suis, croyez moi que ce n'est pas si choquant que ça en a l'air.

C'est comme si on ne pouvait rien ressentir. Ni la joie, ni la peine, ni le chagrin... Rien. On ne ressent tout simplement, rien.

C'est tellement bizarre. On a rien. On est rien. Tout simplement quelque chose d'effacée...

Bon.

Revenons à la réalité ! Parce que dans mes pensées, je dois admettre que je m'y perds.

Je marche dans l'hôpital, tout en longeant les couloirs. Je rentre dans une chambre, tout en trouvant un patient, les yeux grands ouverts.
Je me place donc devant lui, pour voir si il va réagir...

1-/ Il me voit, c'est qu'il est décédé.
2-/ Il ne me voit pas, il ne l'est pas.

Voici les deux moyens de reconnaître si une personne est vivante ou non.
Bien-sûr, il y a des gens qui voit les morts mais bon, ça c'est est un don on va dire.

Bon... Il ne réagit pas ?

Mais, est-il vivant, au moins ?

Je suis entrain de réfléchir quand je vois un infirmier arriver dans la chambre.
Je me dégage assez rapidement du passage. L'infirmier est suivit de 3 autres personnes.

Parmi ces 3 personnes, je devine aisément que sa femme ainsi que sa mère sont présentes. Mais je n'arrive pas à savoir qui est la dernière personne... Bon.

Infirmier : ... Il est décédé, mesdames, je suis vraiment désolé...

Et là, les deux femmes se sont décomposées. C'était une scène atroce à visionner. Si seulement je pouvais faire quelque chose pour ces femmes...

MAIS, une chose m'intrigue énormément. L'infirmier a dit MESDAMES... Mais la personne qui est derrière, alors ? Elle compte pas ?

Je continuais à examiner les personnes, en train de lâcher toutes les larmes de leurs corps...
Au fond de moi, je ressentais de la peine pour ces personnes. Mais malgré tout, je suis resté de marbre.

10 minutes plus tard, les personnes sont sorti de la salle d'hôpital.

L'homme lui, était toujours présent, il n'avait pas bougé, jusqu'au moment où il a tourné sa tête en ma direction...

Je le regardais, il me sourit ensuite puis s'approcha du lit d'hôpital où l'homme venait de... Décéder.

Il soupira, c'était un soupire de regrets.

Un soupire, où il paraissait tellement embêté...

Il me regardait par la suite, et me dit :

Lui : Tu es... Morte aussi, pas vrai ?

Comment il sait ça ? Et il est mort, lui aussi ?

Moi : Je suis entre la vie et la mort. Seul une personne décédé peut m'aider à repasser de l'autre côté. Du côté des vivants. Et toi, tu es... Mort ?

Lui : Oh, je me ferai donc un plaisir de t'aider.
Et, *soupire* oui, malheureusement... Tu n'as sans doute pas remarqué que sur le lit... C'est moi.

Moi : Je suis tellement désolée...

Lui : Vous savez, c'était un accident tout bête. Je devais aller au travail et, pressé comme je l'étais, j'ai traversé la route sans regarder si il y avait des voitures ou pas. Lorsque l'une d'entre elles me percuta... Alors comme je vous l'ai dit, c'est un accident toute bête mais... Qui m'a coûté la vie. Je laisse derrière moi 3 enfants.

J'étais comment dire... Abasourdi par ses propos. C'est le genre de chose qui nous rappelle que la vie est précieuse. Que la vie, ne tient qu'à un fil. Que n'importe ce qu'on puisse faire, aura forcément des conséquences dans notre vie. Profitez, profitez de votre vie car, on en a pas 36 000.

Moi : Je vais faire de tout mon possible pour vous ramenez dans le monde des vivants.

Il me regarda, et sourit en baissant la tête.

Lui : C'est très gentille vous savez, mais... Mon cœur a cessé de battre, je suis mort. On ne peux rien faire pour moi, il n'y a aucun espoir. Mais pour vous si, c'est pour cette raison que je vais vous aidez à regagnez le monde des vivants.

Moi : Il y a de l'espoir ! Vous savez, il y a de l'espoir pour tout le monde. N'abandonnez jamais ! Continuez de vous battre, parce qu'au fond, c'est ce qui fait votre force. Vous vous rendez compte, vous laissez votre femme, vos 3 enfants et le reste de votre famille derrière vous, comme vous l'avez si bien dit !
Ne renoncez pas. Battez vous, battez vous pour eux !

Il me regardait, boulversé, mais à la foi confus. Puis, il finit par me dire :

Lui : Je suis désolé. Je dois vous aider.

Je soupira bruyamment. Il me lança un dernier regard suivit d'un «Allons-y.»

Je ne savais pas où nous devions aller. Mais lui, il semblait le savoir.

Le trajet jusqu'à ma chambre se déroula en silence.

Nous étions devant mon lit d'hôpital, où mon corps était disposé.

Moi : Pourquoi faut-il que ça se passe dans ma chambre ?

Lui : Car comme vous l'avez dit, c'est votre chambre. C'est là où tout se passe.

Il m'expliqua tout ce qu'il fallait faire pour que je regagne mon corps.
C'était une histoire de «réintégration».

Après avoir fait tout ce qu'il m'avait dit, je devais me sentir dans mon corps. Mon VRAI, corps.

Est-ce que ça a fonctionné ?

À SUIVRE...

Meeting Chris Brown.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant