Chapitre 61 - Pot de colle

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Désolé, je sais que ce chapitre est un peu court, j'essayerais de faire mieux pour le prochain :) Je sais pas si je l'ai dit mais le trailer de cette histoire est dispo au premier chapitre, je l'ai modifié récemment( a voir sur youtube)

Lundi 16 septembre 18h50

 Sur les nerfs, je file à la salle des douches, histoire de me laver les mains sous le lavabo. Je les frictionne de savon comme pour effacer la trace de ce bouffon. Je retourne ensuite à ma chambre et me jette royalement comme une grosse merde sur mon lit. J'attrape mon lecteur mp3 posé sur la table de nuit, et visse mes écouteurs dans mes oreilles. Y'a que ça qui m'apaise la musique, enfin, la présence de mon chéri m'apaise aussi, mais faudra que j'attende ce soir, alors je me calme avec mes morceaux favoris. La première chanson Let It go de Passenger se termine et ça passe à la suivante Another love- Tom odell, ça débute à peine que des coups frappe à ma porte. J'enlève une oreillette et dit:

 - C'est qui?

 - C'est Goth, on va descendre manger, tu viens?

 - Ouais j'arrive.

 Je pose mon mp3 et me lève avant de prendre ma carte pour ouvrir ma chambre. Une fois dans le couloir, je la referme.

 - Pourquoi tu nous as pas rejoints après être passé à l'accueil? demande Nathan

 - J'avais mal au crâne, je voulais me poser un peu.

 - Ça va mieux? Sinon, j'ai des dolipranes.

 - Non t'inquiète mec, ça va répondais-je au roux.

 On descend au réfectoire, au menu salade composé, omelette-tomate, brocolis, et yaourt. On passe avec nos plateau sur le chemin métallique et prenons ce qui nous intéresse. On trouve une table de libre, ce qui n'est pas compliqué étant donné qu'il n'y a pas grand monde, et on s'installe. 

 - Beurk, les brocolis c'est déguelasse soupire Goth...

 - Ouais j'ai horreur de ça confirmais-je.

 - Vous êtes fou, c'est trop bon, si vous les voulez pas, moi je les mange dit le brun a lunettes.

 - Sérieux? Mais tu sors d'où toi? T'es le premier mec que je côtoie qui arrive à avaler ce truc. Dis-je

 - Ouais je sais, je suis bizarre. dit-il alors que le rouquin et moi, versons les légumes verts dans son assiette.

 On commence à manger la salade tout en discutant de tout et de rien alors que la salle se remplie de plus en plus. Evidemment Steven finit par arriver avec ses trois chiens et les deux bourgeoises dont Mélissa. Ils s'assoient non loin de nous et après ça, je n'y prête plus attention dégustant mon omelette et poursuivant la conversation avec mes amis. On parle de filles et on essaye de conseiller Nathan pour qu'il séduise Mégane, enfin surtout Gauthier, moi je ne fais qu'approuver ou désapprouver selon la personnalité de ma meilleure amie. Alors que le sujet dérive sur comment bien s'y prendre avec les filles dans un lit, chose que Nath n'a pas encore expérimentée, je préfère les laisser entre-eux surtout que j'ai fini de manger. Je me lève, part poser mon plateau dans les compartiments fait pour et me dirige vers la sortie, prêt à pousser la porte quand je me fige comme tous les autres étudiants  présent quand une voix s'élève:

 - Putain mais lâche moi! Vous me soulez tous! Tous!

Ma tête se tourne immédiatement dans la direction de la poussé vocale et je comprends que ça vient de Steven. Ses mains retiennent les poignets de Mélissa alors que vu leur position, elle devait être à l'instant en train de poser ses mains sur son visage. Il se lève la relâchant et prend son plateau avant de faire comme moi précédemment. Je ne prête plus attention à ce qui se passe et continue mon chemin prenant la porte du self avant de me diriger à pas rapides vers les escaliers. J'arrive à l'étage et longe le couloir jusqu'à la chambre. Je déverrouille la porte de celle-ci quand je me sens poussé à l'intérieur et que la porte se ferme dans un grand fracas.

 Je manque de perdre l'équilibre mais me rattrape contre mon armoire avant de faire volte-face.

 - Encore toi! Casse-toi! dis-je apercevant Steven

 Au lieu de ça, il ramasse ma carte électronique tombée au sol et verrouille la porte, avant de glisser la " clé" dans sa poche arrière de jean.

 - Rend moi ça connard!

 - Viens la chercher!

 - Donne-la, j'ai pas que ça à foutre que de jouer à tes jeux débile!

 - C'est toi qui devrais arrêter de jouer avec mes nerfs!

 - Pardon? 

 -  T'as foutu le bordel dans ma tête depuis que t'es arrivé comme lui l'avait fait, en plus de ça tu me tiens tête et j'ai horreur de ça!

 - Je m'écrase jamais contre les merde dans ton genre répondais-je alors que je me rembobine la phrase qu'il vient de prononcer. - Attends comme lui,...Léo?

 - La, il est pas question de lui, il est question de toi!

 - Non moi ça m'intéresse, tu l'as poussé au suicide, tu l'as forcé à te faire des trucs lui aussi? C'est pour ça qu'il en a fini?

 - Non, je l'ai jamais forcé,  c'est lui qui m'a embrassé...c'est pas de ma faute s'il est mort, Gauthier t'as dit ça mais il ne sait rien... 

 - Qu'est-ce qu'il devrait savoir?

 - Rien...cette histoire appartient au passé. 

 - C'est lui qu'a tout déclenché, son baiser t'a perturbé et tu savais plus ce que t'aimais, enfin comme aujourd'hui, tu le refoules et tu joues les gros durs, tu te tapes  des nanas pour montrer que tu es le parfait petit hété....

Je n'ai pas le temps de finir de parler que ses lèvres viennent se plaquer contre les miennes, ses mains contre mon visage. Ce contact ne dure qu'un dixième de seconde le temps que je réagisse et que je le repousse.

- Oh qu'est-ce tu fais là!

- Tu fous la merde dans ma tête, t'assume!

 - Putain, mais qu'est-ce que tu dis, j'ai rien à assumer moi, c'est toi, accepte que t'es homo et me fais pas chier!

 - Ok je suis peut-être attiré par les mecs...

 - Sans déconner, tu ouvres enfin les yeux dis-je lui coupant la parole

 - Je t'ai dit peut-être ok! C'est toi qui me trouble, je veux que tu m'aide à en être sûr.

 - Désolé je peux rien pour toi, tu vas devoir te débrouiller tout seul. Maintenant rends-moi ma clé!

 Il passe sa main dans la poche derrière son pantalon. J'aurais jamais cru que ce soit si facile. Il en sort ma carte et me la tend mais au moment où je vais pour l'attraper, il lève la main en l'air. Je tente de l'attraper mais ce con est plus grand que moi. Il profite de mon acharnement à vouloir récupérer mes affaires pour me faire perdre l'équilibre et me fait tomber sur le lit. Je me retrouve allonger en travers du pieu et lui assis sur mon bas-ventre. Il balance au loin ma carte, bloque mes bras et commence à tenter d'essayer de m'embrasser à nouveau, mais je tourne la tête à chaque fois.

 - Allez soit sympa, j'ai juste besoin de savoir si mon attirance se confirme sexuellement.

 - Il est clair que t'es gay, moi j'en suis sur alors je te le dis, maintenant bouge dis-je alors qu'un son bien distinctif se fait entendre à côté de nous.

 Mon téléphone portable qui a du tomber de ma poche quand ce con m'a poussé sur le matelas.

 - Oh, un appel de " Mon homme", c'est mignon. A ton avis, qu'est-ce qu'il dirait si c'était pas toi qui décrochait?

Si tu ne crois plus à l'amour, laisse-moi te faire croire en nous...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant