Si tu ne crois plus à l'amour, laisse-moi te faire croire en nous...

Chapitre 19 - Un dimanche tranquille...

PDV Julian

Dimanche 24 fev 2013

J'ouvre tout doucement les paupières m'habituant à la lumière qui s'immisce à travers mes volets. Un sourire se dessine sur mon visage quand je sens cet adorable petit mec entre mes bras. Il dort paisiblement. Mon pauvre petit cœur...ça me rends malade ce qui lui est arrivé et moi comme un con je le brusque...Je m'en veux mais d'un autre côté si j'avais pas fait ça il aurait surement garder sa souffrance pour lui encore longtemps. J'étais loin d'imaginer quelque chose d'aussi violent. Il était si frêle hier dans mes bras, tellement détruit que sa douleur me percutait de plein fouet a chaque sanglot.

Je me sentais tellement impuissant, je ne savais pas quoi faire suite a une révélation pareille, alors je l'ai écouté, je l'ai rassuré comme j'ai pu. Il était si fragile, c'est bête mais rien qu'en lui caressant les cheveux, j'avais peur qu'il se brise en mille morceaux tel du cristal. Si j'écoutais mon cœur, j''irais trouver ce petit enculé et il comprendrai ce que ça fait de se faire démonter la gueule. J'ai jamais été quelqu'un de violent, mais là j'ai vraiment une haine et un mépris profond pour cette ordure.

Mais contrairement à lui, j'ai un cerveau, je réfléchis. je prends en compte les sentiments des autres et même si quelque part ça soulagerait peut-être Tristan, je doute que de me voir agir avec violence, le rassure et l'aide à me faire confiance pour qu'il dépasse ses peurs. Je vais agir en douceur, plus finement mais je vais m'arranger pour que jamais plus il ne l'approche. Alors que je suis dans mes pensées, j'entends une petite voix endormie me susurrer:

- Julian tu es réveillé?

- Depuis quelques minutes dis-je en caressant sa chevelure couleur jais tandis qu'il relève la tête vers moi. - Tu as bien dormi?

- T'es l'oreiller le plus confortable que j'ai jamais eu. Merci pour hier, je me sens mieux de t'avoir tout dit. Je vais pouvoir être plus serein avec toi maintenant que tu sais.

- Bébé, sache que tu n'as pas à avoir peur de moi. Je ne te ferais aucun mal...je te demande pardon pour hier, je ne voulais pas te brusquer.

- C'est rien, tu ne pouvais pas savoir. Tu sais je veux vraiment que ce soit toi, que j'arrive à vaincre ce blocage avec toi.

- Tu y arriveras et quand ce jour arrivera, je serais très doux avec toi.

- Je sais, j'ai juste besoin de temps...

- Tu as tout le temps que tu veux mon pti ange et tu t'en fais pas pour moi, tu ne te met pas la pression, je suis capable d'attendre et je ne suis pas ton ex.

- Je sais chéri répond-il en me déposant un petit smack sur les lèvres. Dis je peux te poser une question?

- Absolument.

- C'était comment ta première fois à toi?

- Bizarre et agréable. Mais on venait à peine de finir que la mère de mon petit ami est entré dans sa chambre, elle est arrivé plus tôt que prévu chez elle.

- Si un truc comme ça m'était arrivé, je me serais caché sous la couette et j'en serais plus jamais ressorti.

- C'est ce que j'ai voulu faire mais mon copain ma sorti du lit et puis sa mère était très compréhensive et puis elle savait que son fils était gay. On a été gêné un temps mais c'est passé.

- T'as eu beaucoup d'autres mecs après lui et pourquoi ça s'est terminé entre vous?

- J'ai eu un copain a 13 ans, en vacances, puis y'a eu Elliot celui dont je viens de te parler, on a fini par se séparer parce-qu'on était trop différent, après j'ai connu Troy et la suite tu la connais, j'ai pas eu tant de mec que ça...j'étais un peu timide à l'époque.