Chapitre 47 - Que des mauvaises nouvelles ou presque...

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- Vraiment, je suis réintégrer au lycée? me demande-t-il

- Ouais mais ça n'a plus d'importance maintenant...Londres t'appelles...

- Bébé...excuse-moi, je ne voulais pas t'en parler tout de suite, ça ne commence qu'a la prochaine rentrée en septembre (2013) dit-il en s'installant auprès de moi sur le canapé

- Et alors tu comptais me le dire quand?

- Je sais pas un mois avant, je ne voulais pas que tu sois triste et que tu te mettes a compter les jours, tu comprends, je voulais que tu sois dans l'insouciance et heureux.

- Pourquoi, tu vas là-bas?

- Pour passer mon diplôme de professeur de musique. Si j'ai bossé dans des bars en Angleterre et qu'arrivé ici, j'ai fait des petits boulots comme pion dernièrement, c'était pour faire des économies et me payer mon école. J'ai passé une sorte d'audition il y a quelques mois et j'ai été sélectionné dans une très grande université.

- Mais pourquoi, tu ne passes pas ce diplôme en France?

- Parce-que en Grande-Bretagne, c'est plus rapide, juste un an d'étude et puis c'est là-bas que j'ai étudié la musicologie et appris à jouer divers instruments. Après ça, je pourrais aussi bien enseigner en France ou dans mon pays natal.

-  Moi l'année prochaine, si j'ai mon bac et que tout se passe bien, je pars faire un DUT à un peu plus d'une heure d'ici. Déjà que je serais en chambre étudiante et que je reviendrais que le weekend, on se verra pas beaucoup mais si toi tu pars si loin, on se verra encore moins. Enfin, si tu comptes rester avec moi.

- Mais bien sûr que je veux rester avec toi et le plus longtemps possible. On se verra au maximum, je te le promets. Je m'arrangerais pour descendre au moins un weekend  par mois, l'Eurostar est assez cher et mes études aussi, mais je ferais du mieux que je peux pour qu'on se voit le plus souvent possible.

- Je ne veux pas qu'on se sépare dis-je en m'accrochant à son cou.

- C'est pas pour tout de suite mon chéri et d'ici-là on va profiter à fond.

- C'est quand même trop court...et puis j'ai peur que t'aille là-bas...

- De quoi, tu as peur?

- Dans une université, y'a des mecs, beaucoup de mecs…j'ai peur que durant ton année tu recontre un autre gars et que tu me laisses

- Mais non,  toi aussi tu en côtoieras beaucoup, je pourrais être jaloux mais  t'as pas à t'inquiéter mon petit cœur, ici ou de l'autre côté de la manche, c'est toi que j'aime. Et puis chaque soir après notre dure journée on se fera un Skype. Cette année passera vite et après on se retrouvera, je te lâcherais plus.

- J'espère que ça passeras vite, mais là je sens que c'est septembre va arriver super vite...

- Faut pas qu'on pense encore à ça et qu'on profite d'être ensemble.

- Oui, faut qu'on se voie au maximum, dès qu'on a du temps libre.

- C'est ce qu'on va faire, ne t'en fais pas dit-il en déposant un baiser sur ma tempe me serrant en même temps contre lui.

Après un petit moment bien au chaud danse ses bras, je dois m'en aller car aujourd'hui, je retourne bosser chez les Leroy. J'y retrouve au passage Ashley et Andrew, en train de s'embrasser chastement sur le canapé, profitant de l'absence du chef de famille. A ma mine attristé ils me demandent ce que j'ai et je leur explique pour Julian mais apparemment mon meilleur ami le savais déjà plus ou moins, du moins il savait qu'il avait passé une audition, mais bon c'est normal c'est son frère. Je m'attelle à mes taches durant trois heures pendant que ma mère prépare à la luxueuse cuisine, le diner familial. Je lui raconte a elle aussi, et elle prend quelques minutes de son temps pour me faire un câlin réconfortant. Vers 21 heures alors que je reprends le volant sous les yeux attentifs de ma mère  qui m'enseigne la conduite, mon portable sonne. Ma mère le regarde à ma place et m'informe que ça vient de Lois. Je l'autorise a lire le message qui dit " Je sais, il est un peu tard, mais je passe vous voir toi et maman,  j'ai une nouvelle a t'annoncer Clarkinou et j'ai besoin de toi par la même occasion". Ma voisine pianote un message de réponse disant qu'on arrive très bientôt.

Ce qui est vrai puisque même pas deux minutes après, je rentre la voiture dans le garage. Ma sœur est là avec son chéri et elle s'empresse de m'attirer vers ma chambre pendant que Raphael reste aux côtés de ma mère.

On s'assoit sur mon lit et je lui lance

- J'espère vraiment que t'as une bonne nouvelle parce-que la ça me réchaufferais le cœur. Aujourd'hui tu vois c'est une journée de merde, d'abord mon ex qui fait une tentative de suicide, un type que je détestais jusqu'a que j'apprenne que son père avait abusé de lui pendant plus de trois ans et d'un autre côté mon homme qui part étudier à Londres l'année prochaine ce qui veut dire qu'on se verra très peu, alors j'ai vraiment besoin de quelque chose qui égaye ma journée.

- Mon pauvre chéri, je suis désolé de ce qui t'arrive, mais rassure toi, ce que je vais te dire n'est que du positif.

- Raconte, je suis avide de bonne nouvelle.

- Tu te souviens l'autre jour quand t'es passé chez moi et que j'étais patraque.

- Me dit pas que t'es malade...

- Non, une bonne nouvelle, je t'ai dit. Maintenant, c'est que j'ai du mal à me décider, entre Jade et Alice pour une fille ou bien Léo et Dylan, si c'est un gars.

- Euh...Attends...est-ce que ce que je crois comprendre, est,  ce que je suis censé comprendre?

- Ça dépend ce que tu as compris?

- T'es...enceinte?

- Depuis environ un mois

- C'est pas vrai. Mais c'est trop bien! Et tu le sais depuis quand?

- Quand je croyais être malade à cause des nausées, le jour où tu es passé avec Julian, je l'ai appris.  Raphael  qui est infirmier a quelques connaissances en médecine et du coup vu mes symptômes, il m'a acheté un test de grossesse et effectivement il avait raison...

- Putain, tu viens de me remonter le moral mais à 10 000 %! Je suis trop heureux pour toi, après tout ce que tu as vécu, c'est fabuleux.

- Alors tu m'aides pour les prénoms, avec Raph, on s'est arrêté sur les quatre que je t'ai cité mais on n'arrive pas à se décider.

- Ah euh oui, c'est quoi déjà?

- Jade, Alice, ou Dylan, Léo.

- Jade et Dylan.

- Merci, bon tu viens faut que je l'annonce a Maman maintenant, comme t'es mon petit frère adoré et qu'on a toujours été super proche, fallait que je te le dise en premier.

- Cette attention me touche trop. Allez viens vite Mam's va être folle de joie.

Et je ne me suis pas trompé, il y a une avalanches de bisous, de gros câlin, quelques larmes mais surtout beaucoup, beaucoup de bonheur. Bon maintenant Lois est quelque peu embêté ma mère a choisi les deux prénoms que je n'ai pas sélectionné, mais bon, elle trouvera le bon j'en suis sûr. Après ce chaleureux moment, mon ainée et son chéri rentrent chez eux et moi je vais dans me coucher après avoir essayé de savoir, qu'est-ce que c'était le paquet que j'ai trouvé devant la porte emballé dans du papier cadeau au nom de ma mère. Une fois dans le noir complet mon euphorie retombe et  mes pensées se sont tournent vers Julian...J'ai tellement, tellement pas envie qu'on s'éloigne...j'ai le sentiment que les mois qu'il me reste auprès de lui vont passer en un clin d'œil.

Si tu ne crois plus à l'amour, laisse-moi te faire croire en nous...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant