Si tu ne crois plus à l'amour, laisse-moi te faire croire en nous...

Chapitre 36 - Londres nous voilà, Troy fait gaffe à toi...

( Les dialogues en gras sont les passages ou les interlocuteurs s'expriment en anglais, la c'est français pour les besoins de l'histoire et du fait qu'on est pas tous bilingue :)

- Bon et bien on est  prêt, je vais prendre les quelques livres sterling qu'il me reste et si on a besoin d'en convertir plus, on le fera, là-bas.

- Avant qu'on parte, je voulais t'offrir ça dis-je en lui tendant le cadre.- Je voulais m'excuser d'avoir réagi comme un égoïste, de m'être emporté contre toi et aussi pour te remercier de tout ce que tu as fait pour moi. J'espère que ça te plait.

- Bébé t'as pas à te faire pardonner, et puis la nuit dernière tu m'as déjà fait un très beau cadeau, une des plus belles preuves d'amour qu'il soit. J'adore ce cadre mon petit cœur, c'est trop touchant, c'est le cadeau le plus mignon qu'on m'ait jamais fait. Moi aussi je te demande pardon, je ne voulais pas te faire de peine, je te laisserais plus, c'est promis. Je t'aime.

- Moi aussi je t'aime, tellement... dis-je en l'embrassant alors qu'il me prend dans ses bras pour quelques secondes de câlins.

On desserre notre étreinte au même moment et il ajoute.

- Bien, on va aller dire au revoir à ta mère et puis après on prend la route.

- Ça marche dis-je en l'aidant à mettre les bagages dans le coffre.

On grimpe en voiture et quelques minutes plus tard, on fait halte chez moi. Ma mère nous donne un énorme panier remplis de pleins de bonnes choses, bien qu'on avait l'intention de s'arrêter a une épicerie, on l'accepte avec un grand plaisir. Julian la remercie chaleureusement quant a moi, je la serre fort dans mes bras, tandis qu'elle m'étouffe contre elle. Elle ne peut s'empêcher de verser quelques petites larmichettes mais je la rassure en lui disant que ça passera vite et qu'avec mon chéri, je suis en sécurité. Après quelques recommandations et un gros bisou, elle nous laisse nous réinstaller dans le véhicule. Mon homme démarre et part lentement alors que je fais signe de ma main a ma mère qui fait de même, jusqu'a qu'on ne se voit plus.

Nous voilà parti pour presque 9 heures de route avec un arrêt toutes les deux heures, ça va être long mais peu m'importe, je suis avec mon chéri et j'ai besoin de prendre l'air, de m'éloigner de tout. Bon aller vivre chez ce Troy ne me rassure pas mais s'il croit qu'il va me piquer mon mec, il se met le doigt dans l'œil.

Après plus de la moitié du trajet de notre destination, on monte avec la Seat dans une navette pour traverser le tunnel sous la manche. On reste en dehors de la bagnole mais pas loin histoire de se dégourdir les jambes, un peu plus d'une demie heure. Une fois sorti du train, on parcourt les quelques kilomètres qu'ils nous restent en suivant le GPS pour arriver directement chez le mannequin.

On se rapproche du quartier de Westminster, là où il habite et très vite nous trouvons sa baraque. Enfin, un loft plutôt. La façade est noire et parsemé d'immenses fenêtres, un truc qui désolé du langage, a dû lui couter la peau du cul. On actionne la sonnette à côté d'une énorme porte vitrée ébène et on entend une voix derrière.

- J'arrive)

La porte massive s'ouvre devant  un homme aux cheveux mi- long blond, aux yeux bleu vifs, et au corps de mannequin. Sans aucun doute c'est Troy.

-  Salut Julian, je suis content de te voir, et ce gars c'est ton mec?

- Youi c'est mon petit-ami

- Je suis content de te rencontrer. Tu es très mignon, Julian ne m'a pas menti

- Merci et toi, ou est ton petit-ami?