Si tu ne crois plus à l'amour, laisse-moi te faire croire en nous...

Chapitre 51 - Un sacré tempérament ce mec là !

Média = Gauthier

- Oui, je suis bien la pédale des photos et toi je suppose que tu es le batârd qui les a cramé? Et derrière c'est tes caniche? Dis-je avec un sourire narquois

 J'ai à peine le temps de dire ouf, qu'il me saisit par le sweat et me colle contre le mur du couloir.

 - Ecoute moi bien, tu ne sais pas qui je suis, je vais t'apprendre à me respecter, tafiole dit-il alors que son visage est à quelque centimètres du mien et qu'il sert les dents visiblement énervé.

 - Désolé, je respecte pas les sales merde et vu ton haleine fétide, je crois bien que t'en est une.

 - Sale pd de merde, tu vas regretter d'être venu ici.

 - Franchement sans vouloir t'offenser,  le petit chignon, les boucles d'oreilles, le -sous-pull collant ta peau, ça fait vachement plus tapette que moi. Répondais-je ironiquement

 Il siffle entre ses dents et me relâche par terre  avant de dire:

 - Les gars je vous laisse, je me salirais pas les mains en touchant une tarlouze.

 - He les clep's vous avez entendu, sérieux vous en avez pas marre de vous faire siffler.

 Deux d'entre eux me soulèvent du sol, pendant que l'autre s'apprête à frapper alors que je termine ma phrase.

 - Eh le batârd dis-je a l'intention du leader de mes deux -  Tu leur mets la laisse le soir? Ils ont droit à la fessé s'ils sont pas sage?

 L'individu revient vers moi, repousse son clébard sur le point de frapper  et son propre poing vient se fracasser dans ma mâchoire alors que les deux autres me tiennent solidement. La douleur me lance mais je lui tiens tête le regardant et me marrant, me foutant ouvertement de sa gueule. Ses yeux aussi noir que le jais me lance des éclairs et je reçois un impact dans le ventre, j'ai mal mais je rigole toujours alors que je viens de tomber au sol, me pliant en deux.

 A l'entente de bruits de talons, les quatre crevards font demi-tour et retourne à leurs chambres. La femme de l'accueil débarque accompagné de Nathan que je n'avais pas vu partir.

 - Que s'est-t-il passé?

 - Oh rien madame,  juste un petit désaccord, j'ai voulu me venger du bizutage de ce matin, c'est tout dis-je en me relevant, la main sur l'estomac.

 - Arrête tu sais très bien que c'est pas ça, lance Nat - il s'en est pris à toi parce que t'es gay.

 - Bien oui mais c'est comme ça et ça sera toujours comme ça, y'aura toujours des cons et moi, j'ai pas envie de m'écraser devant ces merdeux. Ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais.

 - Je l'entends bien jeune homme mais il ne faut pas vous laisser faire, toute discrimination est proscrite dans ces lieux

 - Avoir un avertissement ou se faire viré n'y changera rien, ils vont pas arrêter d'insulter les homos pour autant. Faut pas vous inquiétez pour moi, j'ai l'habitude, je sais me défendre.

 - Je l'entends mais n'hésitez pas à venir me voir.

 - J'en aurais pas besoin. Mais merci

Elle tourne les talons alors que Nath me rejoint. On entre dans ma chambre, ou on s'enferme. On s'installe sur mon lit et pour oublier les 4 connards, on se lance le jeu sur le PC.  Après quelques parties de jeu de courses avec des voitures de rallye, on fait une pause dégustant des chamallows que j'ai embarqués dans mon sac ainsi que pleins d'autres sucreries tout en commençant à discuter.

 - Au fait, il avait l'air sympa le gars à qui on a parlé dans le couloir, celui qui nous a expliqué pour le bizutage. Dis-je

 - Ouais peut-être je sais pas, on lui a parlé à peine deux secondes.