Jeudi cinq mai deux mille vingt-deux
Merline ferma la porte à clef et les rangea dans sa poche de pantalon, elle attrapa la poignet de la chariote où ils avaient mit des sacs poubelles, de l'eau, quelques gâteaux, une serviette et la laisse d'Albert qui jouait avec un bâton près d'Hana et d'Arthur. Ils prirent la route vers les remontées mécaniques pour rejoindre leurs amis. Ils récupérèrent Emy et Jorge sur la route. Justine, Lucie, Margaux, Clara, Martin et Warenne attendaient déjà en bas des télécabines avec leurs tee-shirts rouge où était inscrit « Autochtone »sur le dos. Le labrador alla faire la fête à tout le monde puis ils embarquèrent vers le sommet de la montagne. A peine sortit du hangar d'arrivé ils sortirent deux sacs poubelles pour commencer à les remplir.
- Margaux tiens, tu peux te mettre là dedans. Emy essaya de lui mettre le sac dessus.
- Haha très drôle ! Mais c'est celui qui le dit qu'il y est ! Elle lui tira la langue et Martin rigola. Quand les deux jeunes femmes tournèrent la tête vers lui, il leva les mains au ciel.
- Je suis la Suisse je vous rappel.
- Bon alors le guide on passe part où ? Arthur se dirigea vers son cousin.
- On peut descendre sous le télésiège Tabé, puis aller au coin pique nique de Logan et enfin redescendre par la piste Pierre a Ric. On a déjà fait piste de ski de fond avec Merline et Hana la semaine dernière.
- Que de la descente, merci Warenne ! Je t'aime. J'ai du faire ma tournée à vélo ce matin, je suis morte. Emy attrapa le sac que Margaux avait fait tomber.
- Pour distribuer trois enveloppes tu vas pas te plaindre ! Martin lui tira la langue.
- Tu te rends pas compte, mais ça pèse son poids ces trucs là.
- Ça va donner l'entraînement ce soir si vous êtes toutes fatiguées. Arthur lança le bâton qu'Alfred venait de lui ramener.
- Mais non, on a nos âmes sœurs avec nous pour reprendre des forces. Margaux claqua un baiser bruyant sur la joue de Clara. On est d'accord que celui qui trouve le plus beau trésor gagne !
- Je me mets avec toi, parce que ton frère il est trop nul pour ça ! Emy s'approcha d'elle.
- Vendu. Margaux tapa dans sa main. De toute façon Clara voulait aller avec Warenne pour en apprendre plus.
- L'abandon sans scrupule. Martin fit semblant de bouder.
- Ça m'empêchera pas de dormir. Emy passa son bras sous celui de Margaux et elle commencèrent à avancer avec leur sac.
- Ne croyez pas gagner, on va trouver le truc le plus improbable ! Lucie et Justine s'élancèrent à toute allure de l'autre côté du télésiège.
- Vous trouvez vraiment des trésors ? Clara avança avec Merline, Hana et Jorge qui commençaient à descendre aussi.
- Tu peux pas savoir ce que les touristes laissent derrière eux. Merline lui montra la chariote. Elle sera pleine avant qu'on soit de retour sur Argentière.
- Ce qu'on trouve le plus c'est des bâtons et des gants. On a des cartons complets de gants solitaires. Ça nous arrive aussi de trouver des skis, c'est plus rare mais pas improbable. Hana ramassa un papier en parlant.
- Mais les vrais trésor c'est ceux qui tombe de leurs poches. L'année dernière on a trouvé trois portables. Jorge lui montra un sapin. Tu vois ce qui brille à son pied ? Clara hocha la tête. C'est de la monnaie, on en retrouve pas mal aussi. La saison dernière on a retrouvé pour plus de deux cent euro. Du coup on c'est fait un resto après.
- Cette année on se fera le bar à vin de Chamonix.
- Oh oui. Jorge tapa dans la main de Merline.
- Albert non ! Merline s'écria. Reviens ici. Elle eut à peine le temps de finir sa phrase que le chien était déjà en train de se rouler dans le petit cours d'eau qui traversait le chemin.
- Aller ça commence. Arthur attrapa la serviette qu'ils avaient prit et se dirigea vers le labrador qui courait après Martin pour se sécher contre ses jambes.
- Mais oui on a pas fait ça ! Jorge se tourna vers Merline et Hana. Je dis qu'il en loupe aucun.
- Je dis qu'il loupe aucun cours d'eau aussi et qu'il trouve même une crotte de marmotte pour se rouler. Hana se tourna vers Merline.
- Ça c'est les truc sûr les gars. Je vais enchérir en disant qu'il va trouver un reste de pique nique à manger. Ses amis acquiescèrent. Elle se tourna vers Clara. A chaque fois qu'on sort avec Albert on pari sur le nombre de truc dégeu qu'il va faire.
- Il faut savoir que c'est pas l'animal le plus futé et le mieux éduqué du village. Merline fit semblant de s'offusquer suite aux mots de Jorge.
- On va dire tel chien tel maître. Hana esquiva le coup de pied que son amie lui lança.
- Haha très drôle. Du coup tu veux parier avec nous ?
- Vous avez parlé de crotte de marmotte, alors je vais enchérirent en disant qu'il va en manger une. Le chien de mes parents adore les crottes de poule.
- C'est sale, mais c'est totalement le genre de truc qu'il pourrait faire. Merline ramassa une bouteille et la mit dans la chariote.
- Ensuite il va nous courir après avec son halène perfide. Hana eut un frisson de dégoût. Jorge imita le chien et couru après Hana pour lui faire sentir son halène.
- En tout cas j'espère qu'il ne va pas le faire sinon on va avoir le droit à des vomis toutes la nuit.
- La digestion est compliqué ? Clara ramassa un paquet de mouchoir.
- Alors, si y'a un truc que tu dois retenir sur la montagne c'est que les marmottes sont débiles. Elles mangent tout ce qu'elles trouvent. Mais vraiment tout. Les papiers, les mégots, des piles, la liste est non exhaustive. Alors Albert qui n'est pas plus aidé dira t-on, il mange tout ça aussi avec leurs crottes et du coup il passe la nuit à vomir.
- Pas plus aidé ? Jorge rigola. Il est tout aussi idiot que toi. Merline lâcha la chariote et sauta sur le dos de son ami qui rigolait. Il se dirigea avers le cour d'eau où le chien s'était roulé et se pencha pour la faire tomber dedans.
- Nan, Jorge, Nan ! Il se secoua un peu et ils tombèrent tout deux en rigolant.
Partie 3 à la suite
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L'art de manier la mauvaise foi
RomanceUne vie bien rangée et calculée ce n'est pas pour elle, trop monotone à son goût. Être bien sous tout rapport et être dans la retenue non plus, trop soporifique. Alors quand elle découvre que son âme sœur est un acteur connu, suivit par les papara...