Chapitre 15 - Partie 1

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Mercredi huit juin deux mille vingt deux

Merline posa son sac de roller dans sa chambre, attrapa un sac à dos quelconque pour y glisser son maillot de bain et un short de piscine, ainsi que deux serviettes de toilette et un gel douche. Elle y ajouta son portefeuille et une bouteille d'eau avant de redescendre au garage pour y mettre les papiers de la moto. Elle regarda son téléphone et sourit, ils étaient revenu à sept heure de Innsbruk et elle était prête à repartir à sept heure et demi, elle était plutôt fièred'elle. Le message d'Hana la fit sourire encore plus car son amie lui disait qu'ils auraient pu faire ça à quatre, mais que comme elle faisait son égoïste elle lui piquerait son programme pour le lendemain. Merline envoya un message à Julien pour lui dire d'êtreprêt devant son hôtel dans dix minutes sans se camoufler. Le temps de faire chauffer le moteur et de mettre son casque elle reçut un message lui demandant ce qu'ils allaient faire, mais elle ne répondit pas et prit la route.

Elle n'eut pas besoin de chercher une place de parking en arrivant devant l'hôtel car Julien l'attendait avec sa capuche relevée sur la tête pour se cacher un minimum. Elle mit la moto sur la béquille et descendit en retirant son casque.

- Salut. Elle lui sourit en mettant ses cheveux en arrière.

- Salut, ça a été la route du retour ? Il lui sourit aussi.

- J'ai dormit tout le long après avoir eu l'idée pour ce troisième date. Elle ouvrit le coffre derrière la moto. Je t'ai prit manteau, casque et gants.

- Merci bien. Il s'approcha pour prendre le blouson. Où est-ce qu'on va ?

- Découvrir un nouvel endroit. Elle lui sourit. Tu as déjà été au Liechtenstein ?

- Jamais. Il ferma son manteau.

- Tu es à l'aise en maillot de bain ? Si c'est non y'a pas de soucis, j'ai un deuxième plan.

- Je n'ai pas de problème avec ça, mais je n'ai pas de maillot.

- J'en ai prit un à Galahad, il est neuf, y'a encore l'étiquette dessus. Cadeau d'un sponsor qu'il n'a jamais porté.

- Super alors. Il lui sourit franchement.

- On est partit ?

- Oui.

Ils finirent de s'équiper et montèrent sur la moto, pour prendre la route vers Argentière et ne pas s'arrêter pour continuer vers la Suisse, puis le Liechtenstein. Ils voyagèrent au rythme des montagnes qui les entouraient en passant par de petits villages Alpins. Merline appréciait les vibrations de la moto, l'adrénaline des virages, le vents contre son casque et surtout les sensations que les deux bras autour de sa taille lui procuraient. Les quatre heures de routes passèrent vite et elle aurait aimé continuer encore quelques kilomètres, quelques minutes ou la journée entière, elle avait d'ailleurs prit le temps de faire le tour de la ville pour aller voir le château. Elle se résolu à se garer sur le petit parking privé où son gps lui indiquait l'arrivé. Julien descendit et elle en fit de même en coupant le contact.

- Ça a été la route ? Elle retira son casque.

- Nickel, il y avait des coins super sympa. Il rangea son casque dans le coffre. On est passé par des endroits superbes en Suisse. C'est vraiment super beau. Il lui sourit de toutes ses dents.

- Je ne vais plus en Suisse depuis l'année dernière, je ne fais plus marcher leur économie. Elle posa son casque sur la moto. Ici on a les mêmes paysages, en version monarchie et non dirigé par un CEO et avec les portes-feuilles bien plus remplis encore. Bien mieux que la Suisse !

- Plus depuis l'année dernière. Il se pencha vers elle. Dis-moi tout. Il plissa les yeux. Serait-ce en rapport avec un certain match de foot ?

- Exactement! Elle se pencha vers lui. Alors je te propose de visiter la Suisse sans vraiment la visiter, sans leur donner notre argent et sans croiser des gens hautains et vantards qui sont deux de tension. Elle rigola en même temps que lui.

- Je plussois l'idée. Il rigola encore un peu. On est où ?

- Vaduz.

- Cool. Il sourit. On va visiter le château ?

- C'était mon plan de secoure, mais si tu veux on peut faire ça. Le troisième date c'est celui où on fait des choses que tu aimes. Elle finit de ranger ses clefs de moto.

- Tu avais prévu quoi de base ? Il se tourna vers elle.

- Détente au spa, mais on peut changer sans problème.

- Tu rigoles ! C'est super aussi. En plus j'y suis jamais aller. Ça me va très bien.

- Sûr ? Parce que j'ai eu cette idée en voyant vos photos avec des masques de beauté, mais c'est vraiment différent. Si tu préfères on peut aller faire le tour du château, car il n'est pas ouvert au public, ou alors visiter celui de Wangerberg un peu plus loin.

- C'est très bien comme idée. Et je suis certain que c'est ce qu'il te faut ?

- Comment ça ? Elle se tourna vers lui.

- Vu les coups que tu t'es prit hier au match, ça ne peut pas te faire de mal.

- Tu les as ressentit ?

- Très légèrement. Je les ai surtout vu.

- Comment ça ?

- Je me suis prit l'abonnement pour pouvoir voir les matchs de la coupe sur internet. Il rigola en voyant ses yeux s'ouvrir sur la surprise.

- Vraiment ? Elle ferma le coffre qui contenait leurs affaires.

- Exactement. Maintenant je suis un vrai John. Il rigola avec elle. Mais ne répété pas à Jonathan que je me suis appelé comme ça, il ferrait la gueule.

- Pourquoi ?

- J'ai découvert un bout de sa personnalité que je ne connaissais pas, il est un peu jaloux sur les bords. Comme John vient du nom d'Hana « John will want me », il voudrait être le seul John de sa vie.

- Mais ... Elle explosa de rire.

- Je te promets. Le deuxième match qu'on est venu voir, pas celui où il a débarqué sur le terrain celui d'après. Il nous a fait acheter des tee-shirt et il a râlé quand il a vu que ce nom était inscrit sur tous les tee-shirts de fan. C'est pour ça qu'il s'est fait une pancarte avec écrit John dessus.

- C'était pour ça. Elle rigola de nouveau. Il va falloir qu'il s'y fasse parce que ça ne va pas changer et s'il est pas content il en parle avec mes frères c'est leur idée.

- Je lui dirais. Surtout que Galahad l'impressionne.

- Galahad ? Mon frère ? Le mec qui ne ferrait de mal à personne et qui si un jour ils sont attaqué avec Maureen c'est elle qui se battrait ? Le Galahad qui à réagit comme une groupie quand il l'a rencontré ?

- Ce Galahad là. Il rigola. Je comprends pas non plus mais c'est comme ça.

- Révélation du jour. Elle rigola. Sinon, pour en revenir à nous, ça te va le spa ? Elle sentit son cœur se gonfler quand elle avait prononcer le nous.

- Oui. Il se racla la gorge. C'est très bien

- Il est onze heure trente, on barbote deux heures tranquille et après on ira manger si tu veux.

- Vendu. Ils se dirigèrent vers l'entrée du bâtiment.

Partie 2 à la suite



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