Chapitre 17 - Partie 3

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Mercredi quinze juin deux mille vingt deux

Merline montra à Julien un endroit où il pouvait se garer sans problème. Quand la voiture s'arrêta elle se détacha et enfila ses chaussures qu'elle avait retiré en prenant la route. Elle bailla en rangeant son téléphone dans sa poche.

- C'est la vraie tempête ici. Elle se tourna vers le conducteur.

- C'est fou même. Il se tourna vers elle.

- Plus d'une heure et demi pour remonter, c'est la première fois que je mets autant de temps.

- C'est le vent le gros problème.

- C'est sûr. Tu restes dormir ici ?

- Oh. Il resta silencieux quelques secondes. Non c'est bon, je vais redescendre, je ne veux pas déranger.

- Alors. Elle se mit à compter sur ses doigts. Si je te le propose c'est que ça ne dérange pas. Ensuite, il y a au moins deux arbres sur la route entre Chamonix et Argentière. Et enfin, on est parti depuis tôt ce matin, on est fatigué alors je pense que c'est peut-être mieux de ne pas reprendre la route, même s'il n'y avait pas cette tempête. Tu as un traitement ou un truc qui t'oblige à rentrer ou alors tu te transformes pendant la nuit ?

- Non. Il secoua la tête. Mais j'ai pas envie de m'incruster.

- N'importe quoi. Elle sourit en secouant la tête. Prends ton sac on y va. Elle sortit ses clefs.

- Très bien mademoiselle. Il attrapa son téléphone, sa veste mouillée et son sac.

Ils sortirent de la voiture en courant pour passer au plus vite sous l'orage qui les avait suivit toute la route. En arrivant devant la maison, ils slalomèrent entre les voitures garées dans la cours en face de la maison.

- Je suis trempée, même les chaussettes de rechange que tu avais pensé à prendre. Elle s'assit dans l'escalier et retira ses chaussures.

- Moi aussi. Il s'accroupit pour se déchausser aussi.

- En tout cas. Elle releva la tête vers lui en souriant. Merci pour cette journée. C'était super.

- Avec plaisir, et j'ai passé une très bonne journée aussi. Il lui sourit tendrement.

- Tout était super. Elle se pencha un peu vers lui. Merci d'être venu me chercher après le bus, de l'idée et d'avoir tout organisé. Elle lui sourit franchement en se penchant un peu plus.

- Ah c'est vous ! Galahad descendit les trois dernières marche pour aller chercher une bouteille d'eau dans la cuisine.

- C'est quoi toutes ces voitures ? Merline se redressa.

- On a fait l'anniversaire de Lucien hier et avec la tempête tout le monde reste dormir.

- Oh salut. Arthur arriva vers eux aussi. Vous venez seulement de rentrer ?

- Un carnage la route pour remonter. Merline attrapa ses chaussures et les posa sur le radiateur froid. Tu peux mettre les tiennes avec.

- Merci. Julien lui sourit.

- Et pourquoi y'a autant de voiture ? Merline posa ses fesses contre le radiateur.

- Mamie gigi et Lucien on prit une voiture. Juliette à la sienne, c'est elle qui a débarquée vers dix huit heure avec ses plats trop salé en décidant qu'il fallait qu'on fête ça aujourd'hui. Sophie a sa voiture parce qu'elle avait un rendez-vous trop important sur Chamonix avant. Marc à la voiture de la ferme et Cédric à la camionnette parce qu'il était partit livrer.

- Ils habitent ensemble et ils arrivent à prendre quatre voitures pour traverser deux villages ? Elle secoua la tête. Juliette c'est la sœur de ma mère. Elle se tourna vers Julien. Marc son mari qui est agriculteur, elle elle s'occupe de la fabrication du fromage. Cédric et Sophie c'est nos cousins. Mamie gigi pour Ginette, je te fais pas de dessin. Elle lui sourit. Et Lucien c'est le grand père par connivence.

- Arrêtes de dire ça. Galahad remonta l'escalier.

- Parce que tu l'appelles papy toi ?

- Nope. Il monta à l'étage.

- Tu verras il est cool. Arthur posa sa main sur l'épaule de Julien. C'est un ancien journaliste et il a toujours une anecdote à raconter. Il se tourna vers Merline. Vous allez devoir dormir au grenier. Mamie et Lucien sont dans la chambre de Léo, Juliette et Marc dans celle de Morgane, Cédric dans celle de Galahad et la tienne est prise par Sophie.

- Tu te fous de moi ? Elle se leva d'un bond.

- Tu verras ça avec maman demain, s'est elle qui a fait la distribution.

- Super. Elle se tourna vers Julien. On monte ?

- Bien sûr.

- Oh Arthur, t'aurais pas un jogging et un tee-shirt à nous prêter s'il te plais ?

- Bien sûr, Romain est déjà en train de dormir, mais je vais te trouver ça.

- Mais ! Elle décala sa tête pour voir le sourire de son frère. Les choses avances.

- C'est là tempête qui le bloque ici, ne te fais pas de film. Il avança dans les escaliers.

- Il aurait aussi pu dormir dans ma chambre, mais c'est avec toi qu'il est installé.

- Je veux pas me faire de film ok ?

- Ok mon grand frère d'amour. Elle posa ses mains sur son dos pour le pousser un peu et qu'ils puissent monter. Tu pourras prendre cette salle de bain là. Elle ouvrit la porte pour sortir une serviette propre.

- Merci bien. Julien entra à son tour.

- Tu pourras mettre tes vêtements dans la machine, on les ferras tourner après.

- Et voilà des affaires propres et sèches. Arthur lui tendit un pantalon de survêtement, un tee-shirt et un sweat.

- Mais c'est mon pull préféré ça. ! Merline se tourna vers lui.

- Et c'est le mien ! Il lui tira la langue. Bonne nuit les gars. De ce que j'ai comprit Helmut ronfle comme un ours.

- Tout le monde est au grenier ?

- Il est plein à craquer. Aller, à demain.

- Si tu as besoin de quoi que ce soit hésite pas, je vais récupérer des affaires dans ma chambre juste là. Elle lui montra sa porte. Et après je vais me laver dans la deuxième salle de bain. On se retrouve là après, comme ça on lance la machine et on pourra aller se coucher.

- A toute. Il lui sourit et retira sa veste qu'il posa dans l'évier.

- A toute. Elle lui sourit et sortit. Elle se dirigea vers la porte de sa chambre et l'ouvrit sans prendre la peine de chercher à faire le moins de bruit possible. Avec le flash de son téléphone elle chercha un pyjama dans son armoire.

- Tu pourrais faire moins de bruit ! Sophie se redressa dans la lit. Il y a des personnes qui travaillent demain matin.

- Moi aussi je bosse demain et il me faut mes affaires, si t'es pas contente tu vas dormir ailleurs. Elle fouilla pour attraper un jean et un tee-shirt pour le lendemain. Elle prit son vieille ourson que sa cousine avait balancé par terre et sortit en fermant fort la porte.

Elle se dirigea vers la deuxième salle de bain alors qu'elle entendait l'eau couler dans celle où était Julien. Après une douche rapide pour se réchauffer, elle le rejoignit. En regardant dans les programmes de la machine, elle choisit un cycle lavant séchant pour que leur linge soit sec et propre le lendemain. Ils montèrent ensuite au grenier où Helmut ronflait fortement. Ils trouvèrent les deux derniers lits superposés libre et s'installèrent après s'être souhaité bonne nuit.

Si vous voyez des coquilles n'hésitez pas à me le dire. 

L'art de manier la mauvaise foiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant