Chapitre 12 - Partie 1

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Samedi vingt et un mai deux mille vingt-deux

Merline coupa le moteur après avoir mit sa moto sur la béquille, elle passa sa jambe au dessus de la selle et récupéra ses clefs pour les ranger dans sa poche de manteau. Son casque sous le bras elle se dirigea vers l'hôtel en face d'elle. Elle sourit en traversant le hall et se dirigea vers la réception sur sa droite. Elle attendit que Romain pose le combiné du téléphone et s'approcha de lui.

- Salut. Elle posa son casque sur le comptoir.

- Bonjour. Il lui sourit.

- Est-ce que tu peux prévenir tu sais qui, que suis suis ici s'il te plais ?

- Bien sûr. Il attrapa le téléphone en souriant et tapa les chiffres correspondant. Bonjour monsieur Devgan, c'est Romain de la réception de l'hôtel, il y a une jeune femme pour vous en bas. Il resta impassible en écoutant sa réponse. Avec plaisir monsieur, bonne journée. Il raccrocha. Il arrive.

- Super, merci.

- C'est mon travail, mais merci.

-Vous avez beaucoup de monde en ce moment ?

- L'hôtel n'est pas plein, c'est souvent calme après les ponts.

- C'est vrai que les rues sont assez vide aussi. Mais ça va vite reprendre avec les vacances d'été.

- Effectivement. Il se pencha vers elle. Tu sais qui est là.

- Oh. Elle se tourna vivement et sourit. Salut. Elle sentit une vague de chaleur l'envahir.

- Salut. Il se posa près d'elle. Tu arrives plus tôt, ça a été le travail ?

- J'ai abandonné Hana sans scrupule et je suis partit à onze heure et demi. Elle se tourna vers Romain. Est-ce que je peux laisser mon casque et manteau à la réception.

- Sans problème. Il tendit les main pour attraper ce qu'elle lui tendait.

- Super merci. Elle récupéra son sac à main dans son sac à dos et le laissa aussi à Romain. Comme ça je ne serai pas encombré toute l'après midi. Elle se tourna vers Julien. Très beau déguisement, surtout la moustache. Moi je me suis contenté d'une casquette.

- Merci, tu penses que ce sera suffisant ?

- Largement. On y va ?

- Avec plaisir.

- Merci Romain pour mes affaires, je ne sais pas trop vers quelle heure je repasserai.

- Pas de problème je passerai le message à mon collègue d'après midi. Bonne journée et à ce soir.

-Tu viens manger ?

Oui et je vous rejoindrai à l'entraînement je pense.

- Cool. Elle applaudit en silence. Ça veut dire qu'Arthur sera moins exigent si tu es là.

- Si je dérange, je peux arriver après.

- Surtout pas ! Il nous fait travailler sans relâche, alors personne ne dira non à un peu de répits dans l'équipe. A ce soir du coup. Elle se tourna vers Julien. Si vous voulez bien me suivre messire pour ce premier rendez-vous. Elle fit un moulinet avec sa main et lui montra la sortie.

- Avec grand plaisir mademoiselle. Il posa sa main solennellement sur son cœur.

Ils sortirent de l'hôtel en échangeant des banalités, savoir s'ils étaient bien rentré la veille, savoir ce qu'ils avaient fait de leur matinée. Ils marchèrent en direction de la gare en profitant du paysage, des montagnes sur lesquelles il restait un peu de neige les encadraient. Ils remontèrent la rue principal jusqu'à arriver au bâtiment gris où ils bifurquèrent sans entrer.

- On prend le train ? Julien pointa son doigt vers les wagons rouges qui attendaient sur le quai un peu plus loin.

- Non, on traverse seulement les voies.

- Okay, c'est le train pour la mer de glace ?

- Non, ça c'est le train qui fait Saint-Gervais-Les-Bains jusque Vallorcine, à la frontière Suisse, en hiver c'est super sympa avec la neige partout, en gros c'est un train comme un autre, sauf sa couleur. Et le train pour aller à la mer de glace est rouge aussi, mais c'est seulement un train de touriste.

- C'est sympa pour aller d'un village à l'autre et ça doit éviter pas mal de voiture.

- Il y a pas mal de touristes qui arrivent par le train, mais je trouve les trajets trop long. Pour aller au terminus on en a pour une heure et demi en train, alors qu'en voiture c'est quarante cinq minutes.

- En effet, faut avoir le temps, mais il doit y avoir une super vue.

- Je te l'accorde.

Ils marchèrent encore cinq minutes sur le trottoir. Ils passèrent devant la gare de Montenvers puis ils prirent le chemin qui les menaient à destination. Ils s'arrêtèrent à l'entrée du parc, devant la pancarte verte qui annonçait les consigne de sécurité.

- C'est ... Julien regarda mieux le panneau. Je ne pensai pas que vous aviez un parc d'attraction ici !

- Ça te va comme journée ?

- Mais oui ! Ça fait des années que je n'ai pas posé mes fesses sur un manège.

- Cool, mais ne t'imagine pas trop de truc quand même, ce n'est pas un gros parc venant d'une licence multinational, mais j'y passe toujours de super moment.

- C'est génial. J'ai hâte d'entrer. Il se tourna vers elle en souriant.

- C'est partit alors. Elle se mit à marcher en lui souriant. Ce que je te propose, c'est de commencer par manger avant que tout soit prit d'assaut et comme ça il y aura moins de monde dans les attractions après.

- Nickel. Il y a un plan ?

- Doit y'en avoir un quelque part. Mais si tu veux on peut faire un tour pour regarder.

- Carrément.

Ils se baladèrent pour regarder les trampolines, les toboggans, la piste de luge sur rail, les jeux d'eau et le manège à sensations, tout en décidant ce qu'ils voulaient faire. Ils s'arrêtèrent au restaurant pour trouver de quoi manger et s'installèrent face à face sur une des petites tables pour déguster leurs victuailles en se lançant des défis idiots et en débattant pour savoir qui irait le plus vite en luge ou sauterait le plus haut sur les trampolines.

Partie 2 à la suite

L'art de manier la mauvaise foiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant