Samedi dix-huit juin deux mille vingt-deux
Merline posa sont verre après avoir bu un peu de vin, Julien à coté d'elle demandait à ses grands-parents de lui passer leurs assiettes pour qu'il puisse débarrasser la table. Elle l'aida en regroupant les couverts ensemble qu'elle posa dans un plat vide.
- Tu me donnes un coup de main ? Il se tourna vers elle.
- Bien sûr. Elle se leva en attrapant deux plats.
- Julien, tu ne vas pas faire travailler notre invité ? Sa mère tendit les mains pour récupérer ce qu'elle portait.
- Il n'y a pas de soucis. Elle lui sourit. C'est avec plaisir. Merline le suivit dans la cuisine et posa ces plats à côtés des assiettes qu'il venait de mettre dans l'évier. Ça va ?
- Oui et toi ? Il s'approcha d'elle. Je suis désolé pour ma famille. Je n'avais pas prévu que mes grands-parents débarquent. Déjà mes parents c'est une étape, alors toute la famille.
- Y'a pas de soucis. Ils ont leurs caractères, mais je vais survivre à cette soirée.
- Si tu veux qu'on parte y'a pas de soucis. Il planta ses yeux dans les siens.
- Ça va aller. Elle lui sourit franchement. Et puis toi aussi tu as dû faire face à ma famille.
- C'est pas vraiment comparable je trouve. Là on a un sacrés palmarès de personnage tous plus perchés les uns que les autres.
- Ne répète pas ça à ma famille, ils se sentiraient mis au défis et tu aurais des pépites. Elle lui sourit de nouveau pour essayer de le détendre, mais sa mâchoire resta crispée. Vos repas de famille sont toujours comme ça ?
- Oui. Il alla vers le réfrigérateur pour sortir le dessert. A chaque fois.
- Alors je suis en immersion complète dans ta vie. Elle lui prit le plat. Il faut des petites cuillères.
- Je comprendrai que tu partes en courant. Il ouvrit un tiroir et en sorti huit cuillères.
- On va affronter ça ensemble. Je ne compte plus te fuir. Elle sentit son cœur se gonfler. Allons y, ensemble. Elle se mit à marcher vers le jardin.
- Le dessert parfait. Vina je te sers ? Maurice, le grand-père maternel de Julien se tourna vers sa femme.
- Je veux bien merci. Sa grand-mère lui présenta son ramequin.
- Vous ne pouvez pas me parler en hindi ? Sa deuxième grand-mère huma en levant son menton.
- Mamie, Merline ne parle pas l'hindi alors on va rester au français ce soir. Il se tourna vers son âme sœur. Le problème d'avoir deux grand-mères qui ont le même prénom. Il lui sourit alors que sa mâchoire était toujours crispée.
- Vous avez intérêt à bien choisir les prénoms de vos enfants, déjà qu'ils ne seront pas vraiment comme nous. Son grand-père paternel passa sa main plusieurs fois devant son visage pour qu'ils comprennent de quoi il parlait. Alors il faudra trouver de beaux prénoms qui leur rappellerons l'Inde.
- Vous n'êtes pas obligé d'écouter Arun, vous pouvez choisir de vrais prénoms français. Maurice se tourna vers Julien. Tant que vous ne faites pas beaucoup d'enfant tout ira bien.
- Voilà un point sur lequel nous sommes d'accord.
- Papy ! Julien posa bruyamment sa cuillère sur la table. On fera comme on voudra et en se passant de vos avis.
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L'art de manier la mauvaise foi
RomanceUne vie bien rangée et calculée ce n'est pas pour elle, trop monotone à son goût. Être bien sous tout rapport et être dans la retenue non plus, trop soporifique. Alors quand elle découvre que son âme sœur est un acteur connu, suivit par les papara...