Samedi vingt et un mai deux mille vingt-deux
Merline fit un signe aux véhicules qui quittaient la cours, que ce soit des deux ou quatre roues. Elle tapa dans la main d'Hana quand cette dernière passa à côté d'elle en moto avec Jonathan derrière. Elle s'avança vers la voiture qui venait de démarrer et sourit au conducteur en se penchant pour poser ses bras sur l'encadrement de la fenêtre baissée.
- Ça a été ? Elle sursauta en sentant une main sur son épaule.
- Prêt à rentrer Julien ? Sa mère la poussa un peu pour pouvoir le voir.
- Oui, merci beaucoup pour cette soirée. Il leur sourit.
- C'est à nous que ça à fait plaisir, même si on a pas pu discuter, mais les repas ressemble souvent à ça chez nous. Son père lui sourit aussi.
- Il faudra qu'on se fasse quelque chose en plus petit comité. J'en parlerai avec Arthur et Léo, mais un repas à huit pourrai être sympa. Fanny remit son châle sur ses épaules.
- Même si ce n'est pas pour ça tu es le bienvenue quand tu veux. Gauvain se tourna vers Merline et la pointa du doigt. Peut-importe ce qu'elle dit.
- Mais j'ai encore rien dit ! Elle leva les yeux au ciel. Et je ne suis pas un monstre, je ne peux pas faire de mal à Alfred alors qu'il vient de t'adopter.
- Il est trop mignon et c'est sûrement plus moi qui l'ai adopté qu'autre chose. Julien leur sourit.
- Tu le trouves toujours mignon si je te dis qu'il est en train de lever la patte contre ta roue. Merline se recula un peu pour regarder le chien faire.
- C'est un besoin naturel, on peut pas lutter contre ça. Et en plus, ce n'est pas ma voiture, mais une location. Il rigola en même temps qu'eux.
- Tu n'as pas de voiture ? Son père posa sa hanche contre la carrosserie.
- Si, mais sur Lyon. Celle l'à je l'ai prise à Saint-Gervais.
- Elle est sympa, c'est quoi comme moteur ?
- Ah non, vous allez pas parler mécanique quand même ? Merline souffla.
- On peut discuter non ? Son père leva un sourcil.
- Oui on peut discuter, même si je ne suis pas calé en moteur. Julien rigola avec Gauvain.
- Oui, mais pas ce soir. Vous avez pas d'autres enfants qui vous ont ramené des âmes sœurs à torturer ?
- A torturer carrément. Son père rigola.
- Maureen on la connaît par cœur, Ella est déjà repartit, on a pas envie que Romain se sente oppressé et Helmut est juste un lèche cul, alors non c'est avec vous qu'on discute. D'ailleurs, encore merci pour l'ananas.
- Avec plaisir, et Hana m'a beaucoup aidé pour le choix.
- Vraiment ?
- Oui, elle m'a dit ... que vous...
- Qu'elle n'arrivait pas à faire pousser quoi que ce soit malgré ses multiples tentatives qui envahissent la maison ? Merline croisa les bras sous sa poitrine.
- Non ! Il déglutit. Elle m'a dit que vous étiez assez intéressé par faire pousser vos propres fruits, alors j'ai voulu contribuer.
- Connaissant Hana je pencherai plus pour la première option, mais j'aime beaucoup la façon dont tu as arrondis les angles. Sa mère rigola.
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L'art de manier la mauvaise foi
RomanceUne vie bien rangée et calculée ce n'est pas pour elle, trop monotone à son goût. Être bien sous tout rapport et être dans la retenue non plus, trop soporifique. Alors quand elle découvre que son âme sœur est un acteur connu, suivit par les papara...