Jeudi seize juin deux mille vingt-deux
Merline encaissa machinalement les deux habitués qui venaient de prendre leur café avant de retourner travailler, pendant que son amie rangeait la vaisselle sale dans la machine. Elle s'énerva contre le tiroir de la caisse enregistreuse qui ne voulait pas se refermer. En tapant dessus pour essayer de forcer sa fermeture le compartiment des pièces de deux euros sauta. Les pièces de monnaies se rependirent sur le sol et elle jura. Ça faisait deux heures qu'elles refaisaient la dispute qu'elles avaient eut avec Jorge. Plus la matinée se terminait plus elle était en colère et plus Hana n'y croyait pas. Il était leur ami de toujours, depuis la première année d'école tout comme Margaux, alors ça ne pouvait pas se terminer comme ça. Ils avaient vécu trop de chose ensemble, partagé trop de secret et de bon moment. Il faisait parti de cette famille qu'elles s'étaient crée aux fil des années. Elles n'avaient jamais imaginé qu'il ne ferrait pas parti de leur futur, alors elles n'y croyaient pas et étaient encolère.
Merline se baissa pour ramasser toutes les pièces fugueuses en pestant, pendant qu'Hana finissait de remplir le lave vaisselle les yeux dans le vide. Trop absorbées dans leurs pensées, elles n'entendirent pas la cloche de la porte sonner.
- Salut. Jonathan sourit en se penchant au dessus du bar pour tendre ses lèvres à Hana.
- Salut. Elle s'approcha doucement de lui et lui donna un baiser rapide, sans conviction.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Julien attrapa une pièce qui roulait pour retomber.
- Oh, il n'y a personne ? Galahad s'assit sur un des tabouret.
- Qu'est-ce que vous faites là ? Merline rangea ses pièces dans le tiroir qui ne fermait toujours pas.
- On est venu voir ce qui vous arrivait. Arthur passa son bras au dessus du marbre pour fermer délicatement la caisse qui ne fit plus de sienne.
- On a ressentit qu'il se passait quelque chose. Julien sourit à Merline.
- C'était ce matin, tout va bien là. Elle récupéra son verre d'eau et le fini.
- Et il s'est passé quoi ce matin ? Galahad se frotta le bras que Maureen venait de lui frapper. Quoi ?
- Tu savais pour Jorge et Sophie ? Merline planta son regard dans celui d'Arthur.
- Papa nous l'a dit au petit déjeuner.
- Et tu m'as rien dit ? Elle fronça les sourcils.
- Il a dit qu'il venait au café vous voir, alors non je ne t'ai rien dit. C'est quoi le problème ?
- Jorge et Sophie ? Y'a rien qui te choque ?
- Personne ne les auraient jamais vu ensemble. Maureen se colla dans le dos de son copain. Il s'est passé autre chose ?
- Il nous a dit que notre amitié ne valait rien, que c'était de notre faute s'il ne l'avait pas rencontré avant et qu'il ne voulait plus jamais nous voir. Hana s'assit sur un tabouret.
- Il a dit qu'on était des manipulatrices et que s'est parce qu'on ne voulait que son malheur qu'on l'avait privé de son âme sœur. Merline jeta son verre dans l'évier.
- C'est violent. Galahad attrapa la main de Maureen.
- Il vous à dit ça comme ça ? Elle les regarda à tour de rôle. Il ne devait pas être sérieux.
- Quand Margaux lui à demandé s'il le pensait vraiment, il a répondu oui et qu'il regrettait qu'on ait été amis un jour.
- Elle est où là Margaux ? Martin se pencha vers elles.
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L'art de manier la mauvaise foi
RomantikUne vie bien rangée et calculée ce n'est pas pour elle, trop monotone à son goût. Être bien sous tout rapport et être dans la retenue non plus, trop soporifique. Alors quand elle découvre que son âme sœur est un acteur connu, suivit par les papara...