Chapitre 10 - Partie 2

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Samedi quatorze mai deux mille vingt-deux

Merline suivit Hana qui longeait le grand immeuble où se déroulait la soirée de charité ou de présentation ou de elle ne savait plus quel motif que lui avait dit son amie le matin même. Elles cherchaient la porte de sortie de secoure pour s'infiltrer à cette soirée où elles feraient tâcheau milieu des beaux costumes et des somptueuses robes crées pour l'occasion. Son amie était au téléphone avec Jonathan qui lui indiquait le chemin à prendre. En cinq minutes à peine elles se retrouvèrent devant une porte grise à attendre que le garçon vienne leur ouvrir. Merline s'engouffra rapidement après Hana dans le bâtiment en fermant bien la porte derrière elle alors que son amie était pendu autour du cou de son âme sœur.

- Salut. Merline tapa dans la main qu'il lui tendait.

- Ça va ? Jonathan passa sa main autour de la taille de son âme sœur. Ça a été la route ?

- Nickel, ça a plutôt bien roulé. Hana posa sa main sur celle du jeune homme.

- Je commençais à m'inquiéter comme je n'ai pas eu de nouvelles pendant votre trajet.

- Mon assistant téléphone était en grève. Elle fit un clin d'œil à Merline qui leva les yeux au ciel.

- J'ai eu peur d'ouvrir votre conversation et de tomber dans un monde trop rose et plein de licornes qui mangent des barbes à papa en marchant sur des arc-en-ciel.

- Carrément tout ça ? Le garçon rigola. C'est là à gauche.

Il ouvrit la porte et s'engouffra dans la loge qui portait le nom de leur film. Merline sentit son ventre se tordre quand ses yeux se posèrent sur le dos de julien. Celui-ci dû le ressentir, car il se tourna directement vers elle et son cœur fit un looping dans sa poitrine quand leurs yeux s'accrochèrent. Elle n'osa plus bouger et continua de fixer le garçon qui s'approchait doucement d'elle. Même si elle l'avait souhaité, elle n'aurait pas pu décrocher ses yeux des siens, comme si une force magnétique les attirait l'un à l'autre. Le temps fut comme en suspend, elle n'entendait plus les personnes autour d'elle, le parfum de laque qui lui avait saturé le nez en entrant dans la pièce venait de disparaître, elle avait l'impression que l'air se chargeait en électricité et ça lui picotait la peau. Julien en face d'elle ne bougeait pas non plus, il s'était arrêté à moins d'un petit mètre d'elle et depuis il restait immobile aussi, plongé dans son regard.

Merline tourna la tête quand une femme lui demanda de se décaler pour pouvoir passer avec un portant à vêtement. Elle fit un pas sur la gauche puis un deuxième jusqu'à se retrouver bloqué contre un autre portant qui était remplis de robe de soirée.

- Bonjour. La voix de Julien lui fit bourdonner les oreilles.

- Bonjour. Elle se tourna un peu avant de comprendre qu'il était de l'autre côté du portique.

- Je suis heureux de t'entendre. Merci d'avoir fait le chemin jusqu'ici. Seul le silence lui répondit alors il enchaîna. Merci aussi pour la photo, Jonathan m'a dit que tu n'avais pas pu voir la réponse que j'ai envoyé un peu plus tard, le temps que je me rende compte que ce soit bien réelle, que ça vienne vraiment de toi.

- Hana s'est empressée de me le raconter. Elle se racla la gorge. Je sais que je n'ai pas fait les choses dans l'ordre, alors ... Euh ... Je suis Merline. Elle tendit la main à travers les vêtements suspendu. Une vague de chaleur se rependit dans son corps quand sa peau entra en contact avec la sienne.

- Je connais ton nom, même si j'ai eu dû mal à le trouver. Et moi je n'ai pas fait les choses correctement non plus, je suis Julien. Il resserra sa main dans la sienne.

L'art de manier la mauvaise foiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant