Chapitre 12 - Partie 3

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Samedi vingt et un mai deux mille vingt-deux

Merline descendit de sa moto en laissant le contact et s'approcha de la voiture de Julien en retirant son casque.

- Tu peux faire demi tour tout de suite dans la courre et te garer sur l'herbe en face, comme ça si tu dois fuir rapidement ça sera plus simple.

- Juste à côté de l'arbre là c'est bon ? Il rigola.

- Oui, profites qu'il n'y pas de voiture pour le moment.

En attendant que le garçon fasse demi tour, elle sortit la télécommande de sa poche et déclencha la porte d'un des garages pour l'ouvrir.

- Wahou, mais c'est pas un garage, c'est un magasin à ce point. Il regarda les motos garées les unes à côtés des autres, les pneus entassé sur des portants. Tu as dis que tu avais deux motos et je me doutais que tu n'étais pas la seule à en conduire, mais je ne m'attendais pas à en voir autant.

- On a tous le permis deux roues dans la famille. Après on fait tous plus ou moins du cross, plus ou moins de la route, il y a les motos de course de Galahad et les grosses routières pour les voyages.

- Y'a même un side-car ! Il s'approcha pour regarder. Avec un toit, c'est trop cool.

- C'est le trône d'Alfred. Elle rigola. C'est pour le chien, il a même un casque et des lunettes. Elle se pencha pour l'attraper et lui montrer.

- Vraiment ? Il regarda de plus près ce qu'elle venait de lui mettre dans les mains.

- Oui. Elle enfila un sur-pantalon imperméable. Tu fais quel taille ?

- En pantalon ? Quarante.

- Tiens ça devrait aller. Elle lui tendit un deuxième imperméable. T'as des chaussures montante c'est nickel.

- Merci. Il enfila ses jambes dedans et rigola en voyant qu'il y avait de quoi couvrir ses pieds.

- Oui c'est très moche, mais hyper pratique. Elle ouvrit une armoire qui était pleine de manteau. Quelle taille pour le haut ?

- Quarante aussi.

- Alors. Elle poussa quelques pièces et sortit un blouson vert avec des protections intégrées. Essaie ça pour voir.

- Deux secondes. Il retira ce qu'il portait déjà et enfila ce qu'elle venait de lui donner. C'est tout bon. Il remonta la fermeture jusqu'en haut.

- Casque maintenant. Elle ferma la porte et se dirigea un meuble bas qui courrait tout le long du mur. Essaie le mien pour voir la taille. Elle sortit une paire de gants et rigola en le voyant se battre avec l'attache. Attends. Elle s'approcha de lui et l'aida. Bouges la tête pour voir.

- Ça bouge un peu, mais pas trop.

- Voyons voir. Elle fit glisser sa main entre son menton et le casque. Ça c'est bon. Fais non pour voir. Il s'exécuta. On est bon, fait oui maintenant. Il ne te tombe pas sur les yeux ?

- Non.

- Il ne te compresse pas les joues ?

- Non.

- T'as qu'as garder celui là, je vais en prendre un autre. Elle en attrapa un jaune avec l'avant un peu plus prononcé. Les clefs. Elle s'approcha de la boite accrochée près de la porte. C'est tout bon pour toi ?

L'art de manier la mauvaise foiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant