Chapitre 21 - Partie 1

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Vendredi dix-sept juin deux mille vingt-deux

Merline s'étira de tout son long et roula sur le côté pour attraper son téléphone qui était sur la table de chevet. Elle se frotta les yeux en voyant qu'il n'était que six heure, mais se leva en entendant des bruits dans la cuisine. Après avoir ouvert les volets, elle descendit pourre joindre son grand père qui se faisait un café.

- Coucou mon petit chat, bien dormi ? Hector vint vers elle pour la prendre dans ses bras et embrasser ses joues.

- Comme un loir, je me suis endormi en même pas cinq minutes. Les lits son magiques ici. Merline rigola avec lui en le serrant.

- Tu commences à travailler à quelle heure ? Il attrapa deux bols dans le placard.

- Huit heure, mais je vais devoir passer déposer la moto au garage avant, il faudra que je t'emprunte ta voiture.

- Pas de problème. On déjeune dehors ?

- Bien sûr. Elle lui attrapa le plateau avec les bols pleins pendant qu'il sortait le beurre. Tu fais quoi toi aujourd'hui ?

- Il faut que je cueille les haricots. J'en ai déjà ramassé une passoire hier. Il lui sourit et s'assit à table avec elle. Et il faut que je fasse la confiture de cerise avec tout ce que tu as ramassé hier.

- Miam. Elle rigola et trempa son pain dans son café. Je vais avoir plein de force comme ça.

- Tu sais que ce n'est pas ça qui t'apportera le plus de force ?

- M'en parles pas. Elle leva les yeux au ciel. J'aurai préféré qu'une tartine me suffise comme toi.

- Il ne faut pas voir ça comme une mauvaise chose, je suis certain que quand tu es avec lui tu resplendis. Il lui sourit et apporta son bol à sa bouche. Je suis d'ailleurs étonné de ne pas l'avoir encore rencontré. Il plongea ses yeux dans les siens.

- Si tout c'était passé comme je le voulais je n'aurai jamais eu personne à te présenter, mais on a pas trop le choix. Elle beurra une nouvelle tranche de pain. Et ce n'est pas moi qui ai choisi de lui présenter la famille. Ils sont allé le voir d'eux même.

- Vraiment ?

- Oui ! Après un match ils sont arrivés comme un troupeau de hyène autour de lui et l'on invité de force à dîner. Ils étaient tous là, sans exception. Morgane trépignait, elle était toute folle.

- C'est la star de son film ?

- Oui. Elle bu une gorgée. Crois moi, à choisir tu aurais été le premier après Hana à qui je l'aurai présenté.

- Tu te rends compte quand même que j'ai rencontré l'âme sœur d'Hana avant la tienne. Il plongea son regard dans le sien.

- Mais c'est un secret pour personne qu'Hana est ta petite fille préférée. Elle rigola avec lui.

- Au moins elle, elle m'a présenté son âme sœur.

- Ça va arriver. Laisses moi le temps de m'y habituer et après on viendra te casser les pieds tous les jours si tu veux.

- Mais je ne demande que ça. Sauf pendant que je lis. Il attrapa sa main. Je te le répète mais ce n'est pas une mauvaise chose.

- Oui mais toi tu as très bien vécu sans. Je suis sûr que j'aurai très bien fait sans moi aussi.

- Je n'en doute pas. Mais maintenant tu n'as pas le choix, alors profite de tout ce que ça peut t'apporter.

- Ça t'as manqué ? Elle posa son bol. De ne jamais rencontrer cette personne ?

- Absolument pas. Je me suis déjà demandé à quoi elle pouvait ressembler, mais ça ne m'a jamais manqué. Et ça ne m'a pas empêché de faire tout ce que je voulais. Il lui sourit tendrement. Mais ça ne change rien au fait que je veuille le rencontrer.

- Tu sais bien que je n'ai pas besoin de te le promettre. Merline lui sourit aussi.

- On va pouvoir aller sortir les poules et je me mettrai à la confiture. Hector se leva.

- Je fais la vaisselle en attendant si tu veux.

- Affaire conclue.

Merline reposa les bols, le pain et le beurre sur le plateau pendant que son grand-père traversait le jardin pour aller ouvrir aux animaux après avoir enfilé ses sabots. En laissant la porte ouverte derrière elle, elle entra dans la cuisine et fit la petite vaisselle. Une fois la porte du réfrigérateur refermé, elle s'attaqua aux miettes qui étaient restées sur la table. Hector rentra en même temps qu'elle et ils sortirent de veilles bassines pour commencer à dénoyauter les cerises qui attendaient patiemment pour révéler toutes leurs saveurs en se mélangeant au sucre. La sonnette les fit sursauter, le plus vieux s'essuya les mains sur un torchon qui ne récupérerait jamais sa couleur d'origine et se dirigea vers la porte d'entrée. Merline se leva quand elle reconnu la voix qui venait de saluer son grand-père. Elle prit le temps de laver ses mains sous l'eau en tendant l'oreille pour savoir ce que les deux hommes se disaient. Elle attrapa un chiffon pour se sécher tout en se dirigea elle aussi vers la porte d'entrée.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Elle planta son regard dans celui de Julien.

- Effectivement tu n'avais pas besoin de me le promettre pour que je le rencontre. Son grand-père se décala un peu. Entre donc mon garçon. Il referma la porte. Hector Lucas, le grand père de Merline. Il lui tendit la main.

- Enchanté. Le jeune homme tendis aussi la sienne pour le saluer poliment. Julien Devgan, l'âme sœur de Merline.

- Que nous vaut cette visite matinal ? Hector se dirigea vers la cuisine en entraînant les jeunes avec lui.

- Je me permettais de venir voir Merline. Il se tourna vers elle. Comme tu es partit rapidement hier et que j'ai dû rentrer sur Chamonix avant votre entraînement, je voulais voir comment tu allais, s'il ne t'étais rien arrivé avec ta chute de moto.

- C'est Hana qui t'as dit pour la chute ? Et comment t'as su que j'étais là ? Merline croisa les bras sur sa poitrine.

- Hana m'a dit que c'est ta cachette secrète quand tu voulais te couper du monde.

- C'était ! Parce que maintenant tu l'as connais. Elle traversa la cuisine. Tu peux repartir, je dois aller cueillir les haricots.

Partie 2 à la suite

L'art de manier la mauvaise foiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant