Samedi dix-huit juin deux mille vingt-deux
Merline étira ses bras au dessus de sa tête après avoir refermé la portière de la voiture, les trois heures de voitures étaient passées assez vite et ils se retrouvaient devant un pavillon où ils allaient passer la soirée. Elle suivit Julien qui se dirigeait vers la porte en sortant ses clés, en entrant dans le couloir elle retira ses chaussures et les posa près des siennes, puis le suivit dans le salon.
- Papa, maman ? Julien appela ses parents en ouvrant la porte de la salle à manger.
- Oh mon grand que fais-tu là ? La voix de son père leur parvint alors que la salle était plongée dans le noir.
- Je vous amène quelqu'un. Il alluma la lumière et un cri sortit de sa bouche. Mais vous êtes à poil !
- Bien sûr mon chéri, nous essayons l'amour tantrique. Un vrai délice pour le corps et l'âme. Sa mère se leva et vint vers eux. Oh tu dois être Merline ? On est si heureux d'enfin te rencontrer. Sa mère vint la prendre dans ses bras.
- Je suis enchantée de vous rencontrer aussi. Elle ouvrit ses bras pour libérer la mère de son âme sœur en essayant de poser son regard partout sauf sur leurs corps.
- Je suis Ravi. Son père la prit dans ses bras à son tour. Et ce n'est pas que mon prénom, Julien nous à beaucoup parlé de toi.
- Papa ! Julien se plaça entre son père et elle. Habilles toi !
- Oh, notre fils est d'un rabat-joie. Il attrapa un paréo qu'il enfila autour de sa taille.
- Vous restez dîner avec nous ?
- Oui, je vous ai envoyé un message ce matin. Habilles toi aussi s'il te plais maman.
- C'est super. Sa mère sorti de la salle à manger en attrapant une robe qui traînait. On est content de vous avoir avec nous. Surtout toi. Elle passa ses bras autour du cou de Merline.
- Moi aussi je suis contente de vous voir madame.
- Ah non, non, non, appelle moi Louise.
- Je vais ranger un peu la table, comme ça on pourra s'installer là. Son père leur sourit.
- Sinon on mange dehors, ça peut être bien aussi. Julien prit un draps qui était sur le canapé pour le mettre sur les épaules de sa mère.
- On peut se faire un restaurant mon chérie, mais tu ne vas pas être reconnu ? Sa mère retira le drap et le glissa dans son dos pour venir le nouer autour de sa poitrine.
- Je pensai plus au jardin. Il se décala pour la laisser passer. Comme ça on ne touche pas à vos affaires dans la salle à manger et on ne prend pas le risque que je sois reconnu.
- Parfait. Je vais aller sortir le salon de jardin. Son père passa à côté de Merline. On est vraiment content de te voir. Il la reprit dans ses bras et ouvrit la porte fenêtre pour sortir en paréo.
- Et moi je vais préparer quelque chose à manger. Que diriez vous d'un raita de concombre en entrée, d'un dahl de lentille avec des pakoras d'aubergine en plat puis de la mousse au chocolat ? Elle se tourna vers Merline. J'ai une recette sans œufs ni beurre, à base de pois chiche, qui est excellente. Je te donnerai la recette. Julien n'est pas difficile en cuisine, il adore les plats traditionnels, mais il continue d'exploiter ces pauvres petits animaux. Sa mère secoua la tête. Julien tu n'as qu'à aller nous chercher du vin à la cave pendant que nous on cuisine.
- Je vous ai amené une bouteille. Merline lui montra son sac qui était posé avec ses chaussures.
- Mais il ne fallait rien nous ramener, tu es notre invité. Elle se tourna vers son fils. Julien où sont tes manières ? Faire ramener quelque chose à cette pauvre petite ? Elle se tourna vers Merline. Je suis désolé, j'ai l'impression d'avoir élevé un malotru.
- Et puis quoi encore ? Julien leva les yeux au ciel.
- C'est la moindre des choses que je pouvais faire. Merline lui sourit.
- Prends exemple sur cette petite ! Louise lui mit une claque sur le bras et passa devant.
- Il a fait la même chose quand il a rencontré ma famille, vous n'avez pas élevé un malotru. Merline lui sourit et sentit une douce chaleur se rependre dans sa poitrine quand il lui sourit en retour.
- Ah parce qu'il à déjà rencontré ta famille, mais il ne nous a jamais présenté. Elle secoua la tête. On a comprit qu'il se passait quelque chose quand il a décidé de rester à la montagne après son travaille, c'est Jonathan qui nous à dit qu'il avait trouvé son âme sœur, mais je ne pensais pas qu'il avait déjà rencontré ta famille.
- Ma famille s'est imposée à lui sans lui demander, ils sont assez envahissant quand ils s'y mettent.
- Ça n'empêche qu'on aurait aimé te rencontrer avant, depuis le temps que Jonathan nous parle de toi.
- Maman. Julien posa son bras autour de ses épaules. J'aurai aimé vous le dire en premier, mais il a été plus rapide que moi. Et puis j'ai bien le droit de voir mon âme sœur avant de vous la présenter.
- Deux mois tu abuses quand même.
- C'est toi qui abuse, ça ne fait pas encore deux mois. Il se tourna vers Merline. Je te montre ma chambre ?
- Avec plaisir. Elle le suivit jusqu'au escalier.
- On se pose un peu pour récupérer du voyage et on vient t'aider après maman.
- Mais non, je peux préparer le repas avec ton père. On aura le temps de discuter pendant le dîner.
- A toute. Il monta les marches, puis ouvrit une porte. Bienvenu dans ma chambre d'adolescent. Il referma la porte derrière elle. Mais tout d'abord, je suis désolé pour mes parents. Il prit sa tête entre ses mains. Je les avais prévenu qu'on venait, mais ils n'ont pas du voir le message, j'aurais dû me douter de quelque chose, je suis désolé. Ils se trimballent pas toujours à poil je te le promet.
- C'est rien. Elle rigola en le voyant tourner sur lui même en parlant.
- Si ! Tu parles d'une première rencontre.
- C'est rien je te dis. Elle attrapa ses mains pour qu'il arrête de bouger et qu'il la regarde. J'aurai dû m'y préparer, c'est rien, c'est Lyon, six neuf la trique. Elle rigola et sentit son cœur se gonfler quand il partit en fou rire.
Partie 3 à la suite
.
VOUS LISEZ
L'art de manier la mauvaise foi
Roman d'amourUne vie bien rangée et calculée ce n'est pas pour elle, trop monotone à son goût. Être bien sous tout rapport et être dans la retenue non plus, trop soporifique. Alors quand elle découvre que son âme sœur est un acteur connu, suivit par les papara...