- Je te veux Buck, je te veux comme un fou, pour toujours, lui souffla-t-il. Et, il est hors de question que je te laisse penser le contraire, une seconde de plus.
Buck passa ses mains sur ses reins pour l'approcher de son corps. Il sentit Eddie resserrer son étreinte autour de son cou. Il plongea son regard dans le sien et sentit un petit sourire poindre au coin de ses lèvres.
- On essaie alors ? demanda-t-il.
- On n'essaie pas Buck, le contredit-il. On se lance pour de bon. Et tu n'as pas intérêt à te barrer cette fois.
- Je l'ai regretté à la minute où je l'ai fait, s'excusa-t-il.
- C'est pour ça que tu es revenu ?
Il acquiesça.
Il était revenu oui, mais trop tard. Il avait eu peur de ce qu'il avait ressenti et sa première réaction avait été la fuite. Il avait toujours fuit mais il avait fait demi-tour et était revenu sur ses pas. Il le regrettait encore aujourd'hui.
Avoir perdu Eddie, ça l'avait anéanti.
Eddie se hissa sur la pointe des pieds et Buck sentit son nez frôler le sien. Il enroula ses bras autour de sa taille et se redressa vivement lorsqu'il sentit quelque chose de dur accroché à sa ceinture.
- Qu'est-ce que... ? T'es armé ?
- Quoi ?
- Tu portes une arme ? le relâcha-t-il.
- Bien sûr que je porte une arme. Buck, t'es toujours en danger.
- Tu n'as pas besoin de me protéger, tu sais. Je vais mieux.
- Ça me rassure de te protéger, admit-il en retirant son arme et en la posant sur le comptoir avant de retrouver les bras du jeune homme.
- D'accord, si c'est pour te rassurer, céda-t-il avec une moue réprobatrice.
De nouveau, Eddie se pressa contre son corps bien décidé à poser ses lèvres sur les siennes cette fois. Mais Buck les garda à distance et Eddie fronça les sourcils.
- Est-ce que... ? Est-ce que tu viens vraiment de te déclarer sur mon répondeur ?
- Oh la ferme, râla-t-il devant son air moqueur. Et embrasse-moi, maintenant !
Buck ne se fit pas prier et il déposa délicatement ses lèvres sur les siennes.
C'était doux et tendre et Buck apprécia la caresse. Son corps fut entièrement traversé de frissons de plaisir et il se pressa contre lui, forçant ses lèvres, pour refaire connaissance avec sa langue, lui arrachant un grognement de satisfaction.
Buck glissa ses mains sur ses fesses musclées qu'il pressa entre ses doigts, avant de le soulever pour le poser sur le comptoir. Il avait tellement envie de lui qu'il ne pensait à rien d'autre qu'à refaire connaissance avec son corps, avec sa peau.
Il se dégagea pour retirer son t-shirt et en profita pour reprendre son souffle pendant qu'Eddie faisait disparaitre le sien. Puis, il revint apposer sa peau contre la sienne et laissa la chaleur de son corps se diffuser jusqu'à lui.
- Ce que tu m'as manqué, souffla-t-il.
Il captura de nouveau ses lèvres, en se penchant sur lui.
Eddie perdit l'équilibre et renversa sa tasse sur le comptoir. Buck se dégagea vivement, en attrapant la première chose qui lui passait sous la main, en l'occurrence son t-shirt, pour éponger, sous le regard amusé d'Eddie.
- Mon proprio tient à son parquet, lui expliqua-t-il. Et moi, je tiens à récupérer ma caution.
Eddie hocha la tête, sans se départir de son sourire. Puis, il sauta du comptoir et glissa sa main dans la sienne.
- Allez, viens.
Buck le suivit sans discuter et Eddie le fit asseoir sur son canapé, avant de s'installer au-dessus de lui et de l'embrasser, en se pressant contre lui. Buck bascula la tête en arrière, en répondant aux assauts d'Eddie. Il le serrait contre lui aussi fort qu'il le pouvait comme s'il voulait ne faire qu'un avec lui.
Eddie se dégagea pour lui permettre de reprendre son souffle.
- J'avais oublié combien ce point de vue pouvait être excitant, lui murmura-t-il.
Buck lui sourit tendrement.
À lui aussi, ça lui avait manqué. Eddie embrassa sa mâchoire, sa tempe, sa tâche de naissance, son nez, son menton, son cou, en de lents gestes idéalement calculés pour lui donner la trique. Il sentait ses mains glisser sur sa peau, précédant ses lèvres de quelques secondes et il ferma les yeux, savourant l'instant.
Il se redressa lorsqu'il sentit les mains du jeune homme s'attaquer à son pantalon.
- Attends !
- Quoi ?
- On ne peut pas.
- Oh si on peut et on va...
- Non !
- Buck ? s'inquiéta-t-il.
- J'en meurs d'envie, le rassura-t-il en passant sa main sur sa joue. Mais, on ne peut pas.
- Pourquoi ?
- Je... n'ai pas ce qu'il faut. Je n'ai pas de... capotes.
- Oh ! souffla Eddie.
Buck avait eu du mal à faire cet aveu et c'était la partie la plus facile à admettre en plus. Eddie tenta de capturer son regard mais Buck devait rassembler son courage et tout lui dire.
- Ce n'est pas grave, tu sais ? souffla-t-il. Je vais en acheter.
- Ce n'est pas vraiment le problème, admit-il.
- C'est quoi le problème, alors ?
- J'ai déconné, Eddie, explosa-t-il en larmes.
- Hey, dis-moi ce qui se passe ! Tu m'inquiètes là.
Eddie était doux et patient et Buck avait raison, il ne méritait vraiment pas un homme comme lui.
- Buck ?
- J'ai... Je ne me suis pas protégé, avec... lui.
- Ok, souffla-t-il.
Buck vit qu'il avait du mal à comprendre, à accepter et il s'en voulait tellement de tout gâcher encore une fois.
- Il est allergique au latex alors...
- Alors, pas de capote, conclut Eddie. Mais, il y en a sans latex maintenant, tu sais.
- Il ne voulait pas, admit-il. Je ne sais même pas pourquoi j'ai accepté ça.
- Tu n'étais pas vraiment dans ton état normal, affirma Eddie en le forçant à affronter son regard.
- Mais je ne peux pas tout mettre sur le dos de cette drogue.
- C'est vrai mais tu ne peux pas non plus te rendre malade pour des choses sur lesquelles tu n'avais aucun contrôle.
- Je suis désolé.
- C'est rien.
- J'ai tout gâché, je n'aurais pas dû te parler de lui, pas maintenant.
- Tu dois me parler de lui, le contredit-il. Je t'aime Buck, je veux former un couple avec toi et pour ça tu dois tout me dire.
- Je ne veux pas qu'il s'immisce entre nous.
- Mais il sera entre nous si tu continues de me cacher des choses. Parles-moi, souffla-t-il. Tu en as besoin et moi aussi, j'ai besoin de savoir. C'est comme ça que je pourrais te protéger.
Buck se laissa aller entre ses bras. Eddie posa sa tête contre la sienne en le serrant contre lui et il se sentait si bien comme ça.
Il se sentait enfin aimé.
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9-1-1 - Je te promets
Fanfiction"Je t'aime. Je pense à toi, tout le temps et ça me rend fou. J'ai besoin de toi, de ta peau, de tes baisers. Je n'en peux plus de te voir sans pouvoir te toucher, t'embrasser. Donne-moi une chance !" Ce message, arrivé par erreur sur le téléphone de...
