Petits jeux et confidences

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- Je me sens vraiment con.

Eddie était assis sur le canapé les pieds posés sur la table basse. Buck avait posé sa tête sur ses cuisses et il jouait à enrouler ses doigts autour de ses cheveux, en l'écoutant parler.

- Tu as commis une erreur, ça arrive à tout le monde. Et puis, tu n'étais pas en état de te poser la question, lui rappela-t-il.

- Il a surtout réussi à me convaincre que comme on ne s'était pas protéger la première fois, ça ne servait à rien de le faire ensuite.

- Il t'a manipulé, Buck. Athena a parlé avec son ex. Il a dit qu'il l'avait rencontré à un moment difficile de sa vie et qu'il l'avait complètement rendu dépendant de lui.

- Comme avec moi, souffla-t-il. Je n'allais pas bien, j'étais... vulnérable et il en a profité. Enfin, c'est ce qu'a dit ma thérapeute. Mais je n'arrive pas à comprendre comment il a su. Comment il a pu me cibler aussi facilement ?

- Certaines personnes comprennent tout de suite quand quelqu'un est fragile et ils en profitent. C'est tombé sur toi parce que tu étais un peu plus vulnérable, mais tu n'es pas responsable.

- J'étais en dépression, Eddie, affirma-t-il. C'est difficile à admettre mais je crois que c'est le bon mot. Depuis l'explosion du camion, j'ai cumulé. L'embolie, le tsunami, ce foutu procès, je suis tombé dans un puit sans fond.

Eddie reçu un coup de poignard en plein cœur.

C'était tellement dur à entendre. Il savait que Buck n'allait pas bien et au lieu de l'aider, de lui tendre la main, il l'avait enfoncé.

Il s'en voudrait toute sa vie.

- Je suis désolé de ne pas avoir vu que tu en étais là, s'excusa-t-il.

- Je ne voulais pas que tu le voie.

- J'aurais dû le voir quand même et ne surtout pas en rajouter une couche. J'étais si en colère... Je suis vraiment désolé.

- Hey, se redressa-t-il pour lui faire face. Tu n'y es pour rien. Eddie, c'est grâce à toi que j'ai pu garder la tête hors de l'eau. C'est toi qui m'as permis de remonter à la surface. C'est pour toi que je me suis battu. Tu m'as sauvé la vie, plus d'une fois en plus.

Eddie posa sa main sur sa joue et l'attira sur ses lèvres.

Il l'aimait tellement, tout était plus facile avec lui. Ses baisers lui avait tellement manqués. Il aimait le goût de ses lèvres, l'odeur de sa peau...

- Je t'aime Buck, souffla-t-il en déposant son front contre le sien. Et je te promets que plus jamais, je ne te lâcherai.

- T'as plutôt intérêt, lui sourit-il. Parce que je vais te la faire tenir cette promesse.

- Je compte bien la tenir. Celle-ci et aussi des milliers d'autres.

Des millions même.

- Contente-toi de m'aimer, murmura-t-il. C'est tout ce que je veux.

- Ça tu n'as pas besoin de le demander, approuva-t-il en le faisant revenir sur ses lèvres.

Eddie sentit l'excitation monter en lui mais Buck se détacha de lui. Pourquoi fallait-il qu'il lui fasse autant d'effet ?

- Tu vas finir par me rendre fou, lui reprocha-t-il. Si tu continues de m'exciter, avant de couper court, il va t'arriver des bricoles mon vieux.

- Désolé, rit soudain Buck. J'ai vraiment envie de toi et ma raison n'a pas le monopole dans ma tête.

- Qu'est-ce qu'on fait encore ici ? On devrait être en train de faire ce putain de test pour être rassuré tous les deux.

9-1-1 - Je te prometsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant