Buck haletait.
Eddie aussi était doué avec ses mains. Il avait de plus en plus de mal à se retenir. Il intensifia ses caresses, le faisant grogner. Il pressa ses lèvres sur les siennes, rejoignant sa langue dans un balai silencieux, ponctué de gémissements de plaisir.
Eddie se cambra soudain et Buck sentit le liquide chaud se rependre sur sa main, le faisant sourire. Il se relâcha à son tour avec un gémissement de bien-être. Il déposa un baiser sur ses lèvres et se redressa de quelques millimètres pour contempler ses yeux.
- Je t'aime, souffla-t-il.
- J'ai bien cru que tu ne l'avouerais jamais, lui sourit Eddie.
- Ouais, je... Je ne sais pas trop comment on fait, le couple c'est... compliqué.
- Écoute ton cœur, lui conseilla Eddie les yeux encore embués de plaisir. Il a rarement tort.
- Mon cœur a envie de toi, murmura-t-il. Et ma tête est ravie de voir que tu as ruiné ton pantalon.
Les lèvres de son amant dessinèrent un « o » parfait, avant de s'étirer en un sourire moqueur.
- Je te signale que toi aussi tu as ruiné ton pantalon, lui rappela-t-il.
- Mon pantalon me semble encore très acceptable, à la condition que je me nettoie rapidement. C'est l'avantage de porter des sous-vêtements, se moqua-t-il.
Eddie resta interdit une seconde, avant de secouer la tête.
Buck se pencha sur ses lèvres, y déposa un baiser, avant de retirer sa main du pantalon de son petit-ami et de se redresser de toute sa hauteur.
- Je vais la perdre ma caution, à force, lâcha-t-il en se dirigeant vers l'évier de la cuisine pour se rincer.
Il se tourna vers Eddie et le vit s'essuyer la main sur son pantalon, en venant le rejoindre.
- Carrément ?
- Quoi ? s'étonna-t-il. Il est foutu de toute façon. Tu vas devoir m'en prêter un.
- J'ai ce qu'il faut, le rassura-t-il.
Eddie l'attira à lui pour l'embrasser. Buck sentit des frissons le parcourir tout entier. Il se sentait si bien, comme ça, avec lui.
- Et si on allait se nettoyer ? souffla-t-il.
- T'es en train de recommencer à m'allumer, affirma Buck, en le gardant contre lui.
- Je n'ai rien dit, se défendit Eddie.
- Dois-je te rappeler ce qui se passe quand on se retrouve tous les deux dans une salle de bain à moitié à poil ?
Eddie lui lança un regard perplexe.
Buck tentait de ne pas se laisser distraire. Il voulait mener la danse. C'était plus facile, moins terrifiant. Il ignorait s'il était prêt à se lancer dans une nouvelle relation de couple. Tout ce qu'il savait c'était qu'il aimait Eddie et qu'il voulait profiter de chaque seconde avec lui.
Eddie l'interrogea du regard.
- Je te mate, répondit Buck comme si c'était une évidence.
Eddie eu un sourire.
C'était ce sourire qu'il aimait : sexy et charmeur à la fois. Buck sentit l'excitation revenir en lui. Comment arrivait-il à faire ça ? À lui faire ressentir ça ?
- J'aime bien quand tu me mates, lui répliqua-t-il en se pressant encore plus contre lui.
- J'avais compris la première fois que tu me l'as dit, rit-il.
- Mais tu n'as toujours pas répondu à ma question.
Il remettait vraiment ça sur le tapis ?
Il était incroyable. Buck savait que c'était une sorte de jeu et il devait avouer qu'il aimait ça. Ça lui rappelait des souvenirs et c'était vraiment agréable.
- Tu es sérieux ? s'exclama-t-il avec un sourire en coin. Tu en doute encore après tout ça ?
- Je veux l'entendre, insista-t-il.
- T'as un sacré égo, tu sais ?
- Buck, gronda-t-il.
- T'es un canon et tu le sais aussi bien que moi.
- Je le sais oui, mais est-ce que je te plais ?
Eddie n'en démordait pas et Buck n'avait qu'une envie, l'embrasser à pleine bouche et lui faire enfin l'amour.
- Bien sûr que tu me plais, souffla-t-il en déposant un baiser sur son épaule. Je me damnerais pour une nuit avec toi, pour caresser ta peau, tes muscles...
Buck déposait des baisers sur sa peau remontant sur son cou et il sentait Eddie ployer entre ses bras. Il adorait lui faire cet effet-là.
- Là, c'est toi qui m'allume, le prévint-il le souffle court. Et ça risque de mal finir.
- Je t'avais dit que j'étais doué à ce jeu-là, s'amusa-t-il.
Eddie se dégagea pour le regarder dans les yeux.
Buck le serrait toujours contre lui. Il était conscient que son pantalon était à présent dans le même état que celui d'Eddie et la sensation collante et froide était loin d'être agréable mais il était hors de question qu'il craque le premier.
Il redressa la tête gardant son petit sourire ironique.
- On se lave, on se change et on rentre à la maison, ordonna Eddie dans un souffle. On a la journée pour nous et je compte la mettre à profit pour te faire l'amour, pour de vrai cette fois.
- Ça, c'est un programme très alléchant, affirma-t-il en l'embrassant sur les lèvres.
- Allez, viens.
Eddie se détacha de lui et récupéra son arme qu'il coinça dans sa ceinture, avant de lui tendre la main. Buck fronça les sourcils et Eddie l'interrogea du regard.
- T'es sérieux ?
- Quoi ?
- Tu comptes te doucher avec ton arme ?
Eddie pencha la tête sur le côté.
Buck croisa les bras sur sa poitrine dans l'attente d'une réponse. Il ferma les yeux en soupirant.
- Je ne me séparerai pas de cette arme temps qu'il sera en liberté, réaffirma-t-il.
- Il n'est pas ici.
- Mais il pourrait profiter qu'on soit dans la salle de bain pour entrer. Il est dangereux et je refuse de le laisser nous surprendre.
- Tu n'as plus besoin de me protéger tu sais ? Je suis capable de le faire, maintenant.
- Je n'en doute absolument pas mais ça me rassure de te protéger.
Buck plissa les yeux.
Eddie n'en démordait pas et il savait que cette fois il n'obtiendrait pas gain de cause. Il soupira et déposa sa main dans la sienne faisant naitre son si sexy sourire. Eddie fit quelques pas mais Buck prit les devant et ils grimpèrent l'escalier en silence.
Buck avait hâte de prendre sa douche.
Arriver sur la dernière marche, il lâcha la main d'Eddie et déboutonna son pantalon en se dirigeant tout droit vers la salle de bain. Il se débarrassa de son pantalon mais il dû revenir sur ses pas lorsqu'il s'aperçut qu'Eddie ne le suivait plus.
- Eddie ? s'étonna-t-il en le découvrant debout au milieu de sa chambre.
- C'est quoi ça ? lui demanda-t-il éberlué.
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9-1-1 - Je te promets
Fanfiction"Je t'aime. Je pense à toi, tout le temps et ça me rend fou. J'ai besoin de toi, de ta peau, de tes baisers. Je n'en peux plus de te voir sans pouvoir te toucher, t'embrasser. Donne-moi une chance !" Ce message, arrivé par erreur sur le téléphone de...