Rien de tout ça ne devait arriver. Je m'étais interdite toute attache. Je ne voulais plus donner dans ce genre de relation et encore moins avec ce rappeur que je trouvais arrogant et capricieux.
Qui aurait crû que tout changerait et qu'on en arriver...
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Lana
Quelques semaines plus tard.
-J'ai pas envie d'y aller, Mathieu. Je râle en restant allongée sous ma couette.
Mathieu : Aller wesh, s'te plaît, Nana. Ça va être grave bien. Y'a tous les gars. C'est un truc tranquille entre nous et d'autres gars de Clamart.
Je souffle, ça fait au moins une heure, depuis qu'il est arrivé chez moi en sortant d'interview, qu'il me prend la tête avec sa soirée à Clamart. J'ai pas du tout envie d'y aller. Je connais personne à part mon blond et les gars, je vais avoir froid toute la soirée vu que ça se passe dehors et en plus de ça, je déteste les soirées, ça, ça n'a pas changé.
-Tu peux y aller sans moi comme tu fais d'habitude. J'essaie de négocier.
Mathieu : Nan, j'veux qu'tu viennes wesh.
-Depuis quand tu veux te montrer avec moi devant toute ta cité ? Je lève un sourcil.
Il hausse simplement les épaules sans me répondre. Apparemment, je n'aurai pas plus d'infos sur ça aujourd'hui. Je me lève à contrecœur de mon lit pendant que Mathieu sourit, fier de lui, je fonce dans la salle de bain enfiler un jean et un gros pull tout simple. Je me fais une petite couette sur le haut de mon crâne avant de rejoindre mon polonais.
-Ça va finir tard ? Je demande en mettant mes chaussures.
Mathieu : Ouais, fort possible.
Je fais une moue pas convaincue et mon blond ricane en s'approchant de moi.
Mathieu : Aller, Nana. Il enroule ses bras autour de ma taille. Si t'en a vraiment marre, on restera pas longtemps.
J'hoche la tête en souriant doucement avant de poser ma tête sur son torse en fermant les yeux. J'inspire son odeur pendant que ses mains caressent mon dos de haut en bas.
Mathieu : Faut qu'tu ralentisses avec ton taf, t'es claquée là. Il murmure en posant ses lèvres dans mes cheveux.
-C'est toi qui me dis ça. Je ris.
Mathieu : Ouais, mais moi je gère, toi t'es une petite joueuse. Il pince ma hanche.
- Évidemment. Je ricane en levant les yeux au ciel.
Je me détache de ses bras, dépose un petit bisou sur ses lèvres avant d'aller enfiler une petite veste polaire et d'attraper Pandi.
-On y va ? Je demande.
Mathieu : Ouais, il répond en me suivant. Pourquoi t'as pris ton machin ? Il fronce les sourcils.
-Au cas où on dort chez toi. J'hausse les épaules.
