Rien de tout ça ne devait arriver. Je m'étais interdite toute attache. Je ne voulais plus donner dans ce genre de relation et encore moins avec ce rappeur que je trouvais arrogant et capricieux.
Qui aurait crû que tout changerait et qu'on en arriver...
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Lana
4 jours plus tard.
On est samedi et c'est aujourd'hui que je déménage dans mon nouvel appartement. J'ai vraiment trop hâte. J'ai passé toute la semaine à commander mes meubles. Antoine a été pour moi à Ikea pour acheter les choses nécessaires puisque je ne pouvais pas y aller en métro. Aucune ligne de métro ne mène là-bas et je ne pouvais pas y aller en voiture. C'était juste inimaginable que j'y aille à bord de cet engin de malheur.
Antoine a donc été pour moi. Je lui ais fait une liste de ce que je voulais. Il a tout trouvé et ramené directement à mon nouvel appart' pour ne pas que j'ai à le faire.
Mon déménagement est prévu à 13h. Antoine a donné rendez-vous au gars devant mon nouveau chez moi pour cet horaire. J'espère juste une chose, c'est que l'autre con ne sera pas là. Je ne l'ai pas revu depuis l'autre jour chez Elyo. Je me rassure en me disant qu'il y a vraiment peu de chance qu'il vienne. Après tout pourquoi il voudrait m'aider ? Donc je me fais pas trop de soucis, c'est presque certain qu'il ne vienne pas.
J'ai commencé à faire mes cartons, ce matin. Ça a été très rapide à vrai dire puisque je n'ai pas grand chose. J'ai fait un carton avec mes vêtements et un autre avec mes objets personnels. C'est-à-dire les quelques livres que je possède, mon cadre, ma boule à neige et mon doudou. Je ne voulais pas mettre mon panda dans un carton, mais j'ai préféré lui faire ça plutôt que de le perdre dans mon déménagement. C'est impossible que je dorme sans lui alors j'ai pas intérêt à l'oublier ici et m'en rendre compte que tard ce soir.
Une fois mes deux petits cartons fait, je les ai ramenés près de la porte d'entrée. J'attrape un feutre à Eliott qui traîne et marque en grand "Fragile" sur le carton avec mes affaires personnelles. La dernière chose que je veux, c'est qu'un des gars y touche et me l'abîme ou me casse quelques choses.
Antoine arrive dans le salon et embrasse mon front avant de baisser son regard vers les cartons.
Antoine : T'as que ça ? Il demande, surpris.
- Oui, j'hausse les épaules. Au centre, j'avais pas le droit à grand chose.
Antoine : On va t'acheter plein d'objet, t'es plus au centre maintenant.
J'hausse simplement les épaules. Ça me dérange pas de n'avoir que ça comme biens. C'est suffisant pour moi. J'ai le plus important.
Antoine : C'est le grand jour, hein. Il sourit.
- Oui, j'ai trop hâte. Je souris.
Antoine : Aller, c'est parti, alors. Je charge ça dans la voiture. On se retrouve chez toi ?
- Oui, tu fais attention sur la route ?
Antoine : Promis. Il sourit. Aller, Lala, on est parti.
