Lana
4 jours plus tard.
Ça fait quelques jours que les garçons sont partis en tournée. On s'est tous vu la veille de leur départ et j'ai pu leur dire au revoir. Le plus difficile a été de laisser mon frère partir.
Depuis ce matin, je ne me sens pas du tout bien. Pas physiquement parlant, mais psychologiquement. Demain ça fera 2 ans qu'il est parti et j'ai l'impression que je vais mourir tant la douleur qui transperce mon cœur est énorme. Je suis dans un état pas possible. Je retiens du mieux que je peux ma grosse crise de larmes, mais je sens que je vais craquer. J'aurais vraiment aimé qu'Antoine soit là.
J'ai tenu toute la journée puisque je travaillais, mais là, j'arrive au maximum.
Ma gorge se serre de plus en plus et ma vue devient floue. Je serre mon panda contre ma poitrine et inspire profondément pour me calmer. Mes larmes se mettent à dévaler mes joues lorsque mes yeux se posent sur mon cadre. Son beau visage souriant.
J'attrape mon téléphone et appelle directement mon frère. Je veux entendre sa voix.
Antoine : Lala ? J'allais t'appeler ce soir. Il rit. J'te manque déjà ?
- Toine'. Je sanglote.
Antoine : Lana ? Ça va ? Il panique.
Je l'entends murmurer quelque chose aux garçons et une porte se fermer.
Antoine : Lala, qu'est-ce qu'il se passe ? Tu me fais flipper, putain.
- Ça va pas. Je murmure. Je me sens pas bien. J'avoue en essuyant mes larmes.
Antoine : T'as mal quelque part ? Il demande directement.
- Au cœur. Je dis avant de sangloter fortement. C'est demain. J'en peux plus, Toine'. Je veux plus avoir mal.
Antoine : Lana, je t'interdis de dire des trucs pareil. Ça va aller, j'te le promets. Je... putain... Tu sais quoi ? Tu vas venir me rejoindre, ok ?
- Non, je secoue la tête.
Antoine : C'est pas une question, Lana. J'te laisse pas toute seule à Paris dans cet état. J'vais appeler ton patron pour te mettre en arrêt maladie et j'te réserve ton billet de train.
- Je... Je veux pas. J'ai pas envie de pourrir l'ambiance. Il est tard en plus.
Antoine : Tu vas rien pourrir du tout et il est que 17h, Lala. Tu vas aller faire ta valise, ok ? On est à Nantes pour quelques jours, là, tu vas nous rejoindre ici.
- Je suis vraiment un boulet, hein. Je réalise en pleurant. Je te dérange et je t'empêche de travailler.
Antoine : Dis pas n'importe quoi. T'es ma p'tite sœur, c'est normal que je prenne soin de toi.
VOUS LISEZ
Nana // PLK
FanfictionRien de tout ça ne devait arriver. Je m'étais interdite toute attache. Je ne voulais plus donner dans ce genre de relation et encore moins avec ce rappeur que je trouvais arrogant et capricieux. Qui aurait crû que tout changerait et qu'on en arriver...