Rien de tout ça ne devait arriver. Je m'étais interdite toute attache. Je ne voulais plus donner dans ce genre de relation et encore moins avec ce rappeur que je trouvais arrogant et capricieux.
Qui aurait crû que tout changerait et qu'on en arriver...
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Lana
Je souris discrètement en regardant mon blond assis juste à mes côtés. Il est concentré sur la route, la mâchoire serrée et le regard froid. J'ai l'impression de vivre à nouveau le trajet quand nous sommes allés chez mes parents, lorsque Mathieu était super stressé. Sauf que là, c'est chez ses parents à lui qu'on va. Chez sa mère plus précisément. Et chez sa mamie ce soir, pour que je puisse rencontrer son père qui n'était pas là, lors de ma venue, l'autre jour.
-C'est normal que tu sois autant stressé que moi alors que c'est ta maman ? J'essaie de plaisanter pour le détendre.
Mathieu : J'suis pas stressé. Il grogne, de mauvaise foi.
-Bien sûr. Je lève les yeux au ciel.
Mathieu : Tu stresses toi ? Il fronce les sourcils en me regardant du coin de l'œil.
-Un peu. J'avoue doucement.
Mathieu : Tu vois, j'ai pas eu tord d'pas te prévenir pour ma grand-mère, au moins tu stressais pas. Il réplique.
- Je préfère stresser que de ne pas être prévenu. Je le contredis directement.
Mathieu : Hum.
J'attrape sa main posée sur la boîte de vitesse et entrelace nos doigts avant de poser nos mains liées sur ma cuisse. Je caresse doucement ses phalanges dans le but de le détendre. Il n'a aucune raison de stresser. C'est sa maman donc forcément pour lui ça va bien se passer et je suis sûr qu'elle est aussi adorable que sa mamie.
Cette fois, mon blond a bien retenu la leçon et comme il me l'a promis, il m'a prévenu et m'a demandé pour que je vienne passer l'après-midi chez sa mère.
Je n'avais pas du tout aimé le fait qu'il me cache que nous allions chez sa grand-mère l'autre jour. Je me suis sentie prise au dépourvu et un peu forcée, surtout que j'aurais évidemment accepté s'il me l'avait demandé.
Je respire longuement quand Mathieu se gare devant une petite maison plein pied. Je lâche à contrecœur l'emprise de mon polonais avant de sortir de la voiture. Mathieu m'imite et sort directement une cigarette qu'il s'empresse d'allumer et de porter à sa bouche. C'est aussi à ça que je vois son stress, il fume beaucoup plus que d'habitude.
J'attends patiemment qu'il finisse sa cigarette tout en lui faisant la conversation pour essayer de le détendre au maximum.
-Ça va bien se passer, mon cœur. Je murmure en attrapant sa main.
Mathieu : C'est moi qui devrais t'dire ça wesh. Il grogne. J'suis archi nul. Il soupire.
Ses gros bras encerclent ma nuque et me forcent à me coller contre son torse. Je pose ma tête sur son pectoral et caresse lentement son dos.
