Ce Fut mon Destin!

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Je me réveille brusquement tout seul dans ma chambre. Toute ma joie se transforma en peine quand je me rendit compte que tout ceci n'était qu'un rêve.
Bordel de merde. C'était si réelle, merde j'ai trop la rage.

Je pars prendre une douche ayant le seum de ouf et après avoir fini, je m'en vais faire mon petit dej. Pas le courage d'aller le demander à Jamila... en parlant d'elle. Elle pénètre dans la cuisine et hurle le nom de Fatima. Wesh ça va pas.

Elle: ou est Fatima?
Moi: Aleykoum Salam frr.
Elle: tu viens de m'appeler comment là?
Moi: je t'ai rendu ton Salam que tu ne m'a pas donné.
Elle: je m'en fou de ça. Tu m'as appelé frr?
Moi: non.

Elle me lance un regard très noir et je décide de m'expliquer.

Moi: Fatima est partie à la villa. Tu dormais quand elle partais et elle a pas voulu te réveiller.
Elle: genre elle est partie sans que je sois au courant?
Moi: euh..oui. Je lui ai dis qu'elle pouvait...

Elle prend le couteau de ma main et joue avec.

Moi: je vais te couper ton truc entre tes jambes tu vas rien comprendre gros con.

Puis elle sort de la cuisine. Ehhh, mais ça va pas. Déjà qu'elle est agressive naturellement et maintenant qu'elle est enceinte c'est pire. C'est carrément mort pour moi mdr.

Je décide de préparer un petit dej pour deux et l'amène dans sa nouvelle chambre.

Elle était assise sur le lit tenant son tel et je pose le plateau près d'elle.

Moi: je t'ai préparé quelque chose.
Elle: moi je vais manger des œufs dur?
Moi: bien sûr.
Elle: range moi ça, j'en veux pas.
Moi: Jamila toi aussi, je fais tellement d'effort pour toi...

Avant que je ne termine ma phrase, on sonne à la porte. Ça arrive rarement ça, surtout à cette heure.

Je pars ouvrir et j'étais choqué de voir Kadia devant moi. La go s'est même voilée? Macha Allah, en plus tête baissé. Mdr, elle a toujours eu la tête baissée.

Elle: Salam Aleykoum Monsieur.
Moi: Aleykoum Salam. Entre!

Elle entre et je ferme la porte puis je lui demande de s'installer.

Elle: non je voulais pas être longue, le travail m'attend mais je dois vous parler toi et Jamila vite fait.
Moi: d'accord je l'appelle. Je t'amène quelque chose à boire?
Elle: non c'est gentil, je jeune aujourd'hui.
Moi: ah d'accord. Je reviens!

Je m'en vais dans la chambre de Jamila et lui dis que Kadia est là et qu'elle veut nous parler.
Elle met un petit foulard sur sa tête et prend le plateau avec elle avant de sortir.

Arrivés dans le salon, Jamila regarde Kadia de travers et cette dernière s'agenouille devant elle en pleure.
Euh?

Kadia: Jamila je suis vraiment désolée pour tout ce que j'ai pu te faire durant ces derniers mois. J'ai voulu détruire ta vie alors que c'est la mienne que j'étais entrain de détruire.
Jamila: et bah tant mieux alors. Lève toi, on ne s'agenouille que devant Allah. Dit elle en s'asseyant sur le canapé.

Elle est vraiment pas gentil en tout cas.

Kadia se lève et essuie ses larmes qui ne cesser de couler et s'assoit en face de nous.
Kadia: si je suis venu ici aujourd'hui, c'est pour révéler toute la vérité et aussi de m'excuser pour tout.
Moi: quel vérité?
Kadia: en fait, deux personnes me payait pour donner des informations et de faire du mal à Jamila...avant que votre papa ne meurt. Ils ont arrêté de me payer lorsque vous avez déménagé car ça ne servait plus à rien. J'ai accepter de faire ça pour eux car j'étais jalouse de Jamila. Tout le monde dans la famille l'aimait et pas moi...
Jamila: mon surnom c'est aimable frr.
Kadia: je n'en doute pas. Et aussi je voulais mettre mes parents dans des conditions de vies plus confortables. Au début je t'aimais bien, tu as changé ma vision à travers le monde et tu m'as appris beaucoup de chose et ça a été degueulasse de te faire tout cela en retour. La veille du décès de votre père, c'est à dire le jour de ton viol, ils m'ont donner quelque chose à mettre dans ton jus. Ce qui t'as fait perdre connaissance.
Jamila: Kadia? T'as osé?
Kadia: c'est l'acte que je regrette le plus dans ma vie. J'aurais pas du, je ne sais pas ce qui m'a pris... je suis sincèrement désolée.
Jamila: je connais cette Jamila qui t'en collerais bien une mais c'est du passé et tu t'es excusée C'est déjà bien petasse.