DAG (bxb)

Chapitre 15

(DISCLAIMER Chapitre violent et long, je m'en excuse) (image trouvée sur pinterest)

Heureusement il ne conduisait pas rapidement, mais à chaque fois que j'allais le rattraper grâce au feu rouge, hé bien ce dernier repasser au vert et cet abruti filer de plus belle. Lorsque je voyais que d'autres motards l'avaient rejoint, je décidais alors de le suivre. Bon, c'était déjà ce que j'étais en train de faire, je le savais, mais cette fois-ci, je voulais voir ce qu'il allait bien pouvoir faire.

Ils étaient déjà une bonne vingtaine au moins, tous à moto. Je peinais un peu plus à le suivre, mais heureusement, je n'étais pas le seul à la ramasse. Je me contentais de suivre celui qui semblait être aussi perdu que moi, sauf que contrairement à moi, hé bien lui était à moto. Il se coltinait tous les feux rouges pour mon plus grand bonheur.

Après une vingtaine de minutes, nous nous étions déjà bien éloignés de la ville. Ils prenaient désormais des petites ruelles, et je continuais de les suivre. Lorsque je n'entendais plus le boucan des motos, je devinais facilement qu'ils étaient arrivés.

Allez mon coco... Montre-moi où est Sane. Le dernier arrivait finalement et je me cachais derrière un mur. Quelques mecs le charriaient un peu, rien de bien méchant. Sane était devant tout le monde, je n'entendais pas bien ce qu'il était en train de dire, et je devais donc me rapprocher. Je me cachais derrière des boîtes en carton. J'étais déjà plus proche et je pouvais désormais entendre ce que Sane s'apprêter à dire.

- Certains d'entre vous m'ont dit que certains membres du gang Mungik ont commencé à leur chercher des problèmes. À faire des pièges dignes d'un enfant et à s'attaquer à plusieurs à une seule personne. Surtout lorsque le combat était censé être un 1vs1... Le problème et que je n'aime pas qu'on m'embête, ni qu'on embête les membres de notre gang. Après tout, nous sommes comme une famille. Enfin, de mon point de vue. Et à cause d'eux Gaël est à l'hôpital. Vous savez ce qui m'énerve encore plus, c'est le fait que Gaël voulait uniquement protéger son petit frère, car en plus de ça, Mungik s'attaque désormais à nos proches. Le petit frère de Gaël est venu me voir lorsque je suis allé à l'hôpital lui rendre visite. Il m'a demandé de venger son frère, et c'est que je compte faire. Je ne vous demande pas de me suivre, vous faites ce que vous voulez, mais moi j'ai envie de me les faire. Gaël est dans un sale état par leur faute, et ils méritent d'être dans un état encore pire que celui-là.

Je ne parvenais pas à voir l'expression du visage de Sane, mais il était aisé de deviner qu'elle devait être aussi froide que sa voix et son intonation. Dès que Sane avait fini de parler, je sursautais en entendant des cris de joie. Ils voulaient se battre eux aussi. J'entendais même certains, pour ne pas dire tous, s'emballer en faisant rugir leur moteur. Qu'ils pouvaient être débiles... À quoi cela pouvait bien servir. En entendant Sane parler, tout le monde se taisait immédiatement afin de l'écouter.

- Cela aura lieu ce soir. Ici même. Ils disent qu'ils viendront à 20, et que nous aussi nous devions venir à 20. J'ai tenu parole, comme je le fais toujours, mais eux ne le feront pas. Alors s'il y en a qui veulent partir, libre à vous. Vous le savez autant que moi, ils seront plus nombreux que 20. Et je ne suis pas le genre de mec qui vous forcera à vous battre si vous ne le voulez pas.

- Gaël serait resté lui. Alors tu nous demandes vraiment si on va partir ? Sane, si on te suit c'est parce qu'on te fait confiance.

Ou parce que vous voulez juste vous battre...

- Ils sont censés être là quand ?

- Dans quelques minutes. Vous le savez, nous n'utilisons pas d'arme, alors s'il y en a qui ont des couteaux ou quoi que ce soit, et que vous les utilisez, je vous jure que vous allez le regretter. Car en faisant cela, vous tâcherez notre nom.