Chapitre 23

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(DISCLAMAIR : chapitre contenant du contenu mature. Je vous préviendrais en mettant la fin du disclamair à la fin du moment. Merci de votre compréhension)

Je devais être encore plus rouge qu'en temps normal, hé bien sûr cet abruti en était fier. Mais je n'allais pas le laisser s'en sortir. Je prenais sa veste que je posais au niveau de son membre. Il me regardait alors qu'il souriait d'un air narquois. Il avait bien entendu compris ce que je comptais faire, et pour rien au monde il n'allait m'arrêter. Bien au contraire.

Je me penchais légèrement en sa direction et embrassais sa mâchoire. Il me laissait faire avant de poser une main sur ma joue et de relever un peu mon visage. Malgré la salle de cinéma qui était plongée dans le noir, je voyais bien qu'il parvenait à voir mon visage. Comment ne le pourrait-il pas ? Il prenait quelques secondes afin de pouvoir observer chaque détail de mon visage, et j'en faisais de même. Ses yeux qui me regardaient ne montrer que désir et passion, ses lèvres s'étaient étirées pour afficher un sourire qui ferait tomber n'importe qui.

Alors que j'étais en train de penser à quel point j'étais chanceux d'être avec lui, il me le disait de vive voix, toujours en chuchotant afin de ne pas nous faire surprendre. Sa voix rauque me disant cela ne me faisait qu'encore plus d'effet. Il posait ses lèvres contre les miennes afin de pouvoir m'embrasser, sa langue léchait légèrement ma lèvre inférieure, seulement quelques millimètres avant qu'il ne se mette à mordiller ma lèvre. Je le regardais et un gémissement de plaisir s'échappait de mes lèvres.

Il s'empressait de m'embrasser avant que je ne fasse encore plus de bruit. Je le laissais faire alors que je parvenais enfin à retirer son membre de toutes ces contraintes. Je le regardais alors que ma main tentait tant bien que mal de l'entourer. Il continuait de m'embrasser, baiser que je lui rendais, et je commençais à lui faire exactement les mêmes caresses qu'il me faisait. Il le remarquait assez rapidement et souriait avant d'accentuer ses mouvements. Il adoptait un rythme que j'avais de plus en plus de mal à tenir, tant le plaisir que je ressentais était immense, mais aussi par manque d'expérience.

Il voyait bien que j'avais du mal à retenir mes gémissements, et au lieu d'être compréhensif et de ralentir, il continuait de me torturer de plaisir. Il posait sa main sur ma bouche lorsqu'il sentait que je n'allais pas pouvoir retenir ces gémissements bien longtemps, et il avait eu raison de le faire. Mais je n'allais pas l'admettre, et je le regardais en mordillant sa main. Je reconnaissais cette même lueur que j'avais pu voir dans ses yeux quelques jours plus tôt. Il enlevait sa main et posait deux doigts sur mes lèvres.

Bien sûr, je comprenais ce qu'il voulait que je fasse, et je le faisais. Je fermais mes yeux alors que ma main continuait d'imiter la sienne. J'imaginais que ce que j'avais dans ma bouche était autre chose que ses doigts, et très rapidement, sans que je ne puisse me retenir, je terminais. Heureusement, Sane avait prévu le coup et avait réussi à mettre un mouchoir afin d'éviter de faire des dégâts. Alors que j'étais en train d'avoir un plaisir que je découvrais tout juste, j'ouvrais mes yeux afin de le regarder, et c'est à ce moment que je le sentais finir. Là aussi il avait réussi à éviter les dégâts. Nous réajustions nos vêtements et je reprenais ma respiration, ce que lui aussi faisait.

(DISCLAMAIR : FIN !)

Il me souriait alors que me penchais afin de l'embrasser. Il caressait ma joue et prenait ma main dans la sienne. Je ne pouvais m'empêcher de trouver ce film un peu plus intéressant.

Je me blottissais contre lui, cela faisait déjà un petit bout de temps que l'accoudoir était relevé, et je n'avais donc pas cette contrainte. J'avais mis sa veste, étant donné que la sienne était plus chaude que mon pauvre sweat-shirt. Enfin, ça c'était ce que j'avais prétexté. En réalité, je voulais sentir son odeur, et pour ça, rien de mieux qu'être dans ses bras et de voler sa veste.

Il passait inlassablement sa main dans mes cheveux, jusqu'à la fin du film alors que moi je lui faisais des papouilles au niveau de son torse. À nous voir, personne ne pourrait imaginer ce que nous venions de faire.

À la fin du film, je me relevais et je m'étirais. Il prenait mon sweat avant que je ne l'oublie aussi. Je ne pouvais m'empêcher de sourire en remarquant que ses joues étaient encore légèrement rouges. Il m'embrassait et nous quittions la salle de cinéma. Il m'expliquait que c'était un vieux cinéma, et qu'il n'y avait donc pas de caméra dans la salle.

- Et tu n'aurais pas pu me le dire plus tôt ?! Tu ne nais pas à quel point j'ai stressé !

Il rigolait alors qu'il me donnait mon casque, que je mettais rapidement.

- Pourquoi donc ? Cela semblait te plaire ce petit risque. Tu étais plus... Réceptif que la dernière fois disons.

Il souriait en mettant son casque et je ne pouvais m'empêcher de lui trouver une ressemblance avec un animal, le serpent. Et je ne me gênais pas de le lui dire.

- T'es vraiment un serpent.

- Un serpent ?

- Oui.

- Et que me vaut cet honneur ?

- Tu as un côté mystérieux, tu as l'air innocent mais tu es encore plus pervers que ce que j'aurai pu imaginer. Et lorsque tu as une idée en tête tu fais ton petit sourire narquois. C'est décidé.

- Décidé ?

- Oui. Désormais tu ne seras plus l'abruti mais tu seras le serpent.

- Je ne sais pas comment le prendre. Suis-je censé le prendre bien ? Est-ce une sorte de glow-up ?

Il rigolait alors qu'il s'installait devant moi. Je posais ma tête contre son dos et je le serrais contre moi.

- Prends-le comme tu veux, serpent.

Il rigolait encore plus et commençait à conduire.

- Tu veux dormir chez moi ce soir ? On pourrait prendre ce que tu veux à manger, et on irait chez moi. Demain nous n'avons pas cours, on pourra faire une grasse matinée, et lorsque tu en auras marre d'être pris au piège par un serpent, je te ramènerai chez toi. Qu'en dis-tu le nain ?

- J'en dis que c'est une très bonne idée.

DAG (bxb)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant