Chapitre 67

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(DISCLAIMER : CHAPITRE CHOQUANT !)

Je ne pouvais pas y croire. Je le regardais, alors que Liam partait se rasseoir.

Pourquoi ? Pourquoi agissait-il ainsi ? Nous étions pourtant unis, nous formions un couple, nous nous aimions, alors pourquoi était-il redevenu ce bâtard ? Ce con, cet abruti, ce connard.

Je poussais alors la sécurité et m'empressais de venir à nouveau près du carré VIP.

Tu fais pitié, à t'accrocher à un homme qui ne veut plus de toi.

Je n'en avais rien à faire de faire pitié. Je voulais des explications, je voulais une raison. Je voulais savoir.

Savoir pourquoi je n'étais pas assez bien pour lui, savoir pourquoi était-il en train de broyer mon cœur ?

- Je viens juste récupérer les affaires que j'ai oubliées.

Je voyais Sane soupirer, et Léa rigoler comme la conne qu'elle était. Je ne pouvais pas y croire. Alors qu'il se tournait vers Liam, il se levait finalement. Il ne me disait rien, passant à côté de moi sans oublier de me bousculer.

Lui qui faisait pourtant attention à moi, pourquoi faisait-il ça ?

Car il te prend pour un con depuis le début.

N'est-ce donc pas ce que tu es ?

Je le regardais, alors que je le suivais. La sécurité tentait une nouvelle fois de me prendre par le bras, mais je pouvais apercevoir Liam se lever du coin de l'œil. Je suivais alors Sane, qui m'ignorait. Nous partions alors dans l'ascenseur, alors que tout le monde nous regardait.

Regarde, tout le monde peut voir à quel point tu fais pitié.

Ferme-la...

Je n'en pouvais plus d'entendre cette voix. Je voulais qu'elle se taise.

Nous étions dans l'ascenseur, et alors que je pensais connaître la personne qui se tenait à mes côtés, je me rendais compte d'une chose, à quel point j'avais eu tort. Je ne le connaissais pas du tout. Il n'était qu'une illusion.

Il ne me regardait pas, préférant fumer son joint. Ses pupilles étaient dilatées, ses mains étaient presque en sang. Je pouvais désormais distinguer correctement son visage, l'éclairage du bar était bien trop sombre pour que je ne remarque qu'il était blessé au niveau de sa pommette.

Et, alors qu'instinctivement je portais ma main à celle-ci, sa main se levait et repoussait la mienne.

- Qui t'a permis de me toucher ?

- J-Je...

Je ne savais pas quoi dire, moi qui avant trouver que l'ascenseur ne prenait pas énormément de temps, j'avais l'impression qu'aujourd'hui, il prenait une éternité à monter. L'atmosphère était lourde et étouffante. J'essuyais mes larmes qui n'avaient cessé de s'accumuler. Il ne me regardait pas, continuant de m'ignorer. Mais je ne pouvais pas, je ne pouvais pas supporter cette ignorance dont il faisait preuve face à moi.

- Sane tu sais-

Il ne me laissait pas le temps de terminer ma phrase qu'il s'était mis à marcher dès que les portes de l'ascenseur s'étaient ouvertes. Je le regardais, encore abasourdi par ses actions, par cette personne qui marchait, cette personne que je ne reconnaissais plus.

Il déverrouillait la porte de chez lui, et rentrait. Je m'empressais alors de le suivre avant que la porte ne se referme. Car à ce stade, je n'étais même plus sûr de s'il était prêt à me rouvrir ou pas. Je rentrais alors dans l'appartement, et je ne reconnaissais pas les lieux. Je n'étais pourtant parti que deux semaines, et pourtant, tout ici été saccagé.

DAG (bxb)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant