Chapitre 47

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(DISCLAIMER : CERTAINS MOTS SONT CHOQUANTS ! MUTILATION, SUICIDE... ENCORE UNE FOIS, JE NE SUIS PAS RESPONSABLE DE CE QUE VOUS LISEZ MAIS DE CE QUE J'ECRIS. DONC SI VOUS NE POUVEZ PAS LIRE CE GENRE DE PROPOS, JE VOUS CONSEILLE DE NE PAS LIRE CE CHAPITRE. MERCI BEAUCOUP ^^)

- Mais enfin ! Tu ne peux pas laisser ton fils te commander Eric ! Voyons !

- Oh Béa ne recommence pas... J'ai déjà la tête qui va exploser.

- Donc ton fils décide de se barrer car son père revient chez lui, mais quand il a envie de baiser il s'arrête ici.

- Il fait ce qu'il veut. Il est assez grand pour que je n'ai pas à lui expliquer qu'il faut prendre ses précautions. Et puis ce sont des rapports consentis je ne vois pas où est le problème.

- Ah vraiment ? Parce que tu ne le vois pas ? Tu sais, je ne me sens pas chez moi ici. Ton fils qui me manque de respect, et puis j'ai l'impression de vivre avec un fantôme.

- Un fantôme ?

- Celui de ton ex-femme. Un piano par-ci, un autre par-là, des photos d'elle. Je n'en peux plus moi ! J'ai l'impression que tu t'en fous de moi, de nous !

Nous pouvions entendre des " sanglots ". Ah bah oui, une vipère comme elle savait pleurer sur commande, c'était sûr.

- Tu ne te rends même pas compte que tu as déjà un vrai fils qui t'aime... Tao t'aime comme son propre père.

- Et j'aime aussi beaucoup ton fils mais Sane reste mon fils. Mon sang coule dans ses veines.

- Veines qu'il a voulu se couper quand sa mère est morte.

Je regardais Sane qui ne bougeait pas d'un millimètre. Il ne m'avait jamais parlé de ça. Bon... Ce n'était pas quelque chose que nous pouvions annoncer comme ça aussi, " hé salut, alors tu sais un jour j'ai essayé de rejoindre ma mère. "

- Où quand il s'était gavé de médocs-

- Ferme-la.

Elle se taisait immédiatement. Je pouvais voir que Sane était énervé, et je ne pouvais que le comprendre. C'était déjà assez incroyable qu'il était ici en train d'écouter cette greluche, le connaissant j'aurais parié qu'il se serait rué sur elle avant de la tabasser. Quoi que je ne l'avais jamais vu frapper de femme. Bon, cette personne était-elle réellement une femme ? J'avais un doute.

- Je dis juste que tu as un fils qui ne t'aime pas autant que ton autre fils. Tao lui-

- Sane est mon fils et jamais je ne l'abandonnerais. Je veux que ce soit clair pour toi. Et ne parle plus de ces moments de sa vie, cela ne te regarde en rien.

Bien dis le daron !

- Tu fais énormément de mal à Tao tu le sais ?

- Et pourtant je ne fais pas de préférence.

- Ah ? Vraiment ? Tu n'en fais pas ?

Quelques secondes de silence s'écoulèrent avant qu'elle ne reprenne la parole.

- Le notaire m'a dit que tu as désigné Sane comme unique héritier.

- Et ? Je ne vois pas le problème ?

- Ah tu ne le vois pas ?

- Tu veux savoir, le seul problème que je vois c'est que tu es allé fouiner dans mon testament, et je n'aime pas vraiment cela. Ce sont mes biens, à moi. Tu n'as rien mis dedans, aucune contribution de ta part, de plus, nous nous sommes mariés en biens séparés et non pas communs. Sane est mon unique fils, même si j'aime Tao, Sane est mon fils, le mien et celui de ma fem- ma défunte épouse. Tao a déjà un appartement que je lui ai offert. Toi tu auras une pension. Mon fils lui aura tout ce que je possède, car c'est son droit. Et je ne compte pas lui enlever ce droit. Alors ne parle plus jamais de chose qui ne te concerne pas, ne manque pas de respect à mon fils et il en fera de même. Et surtout, ne fouine plus dans mes papiers.

Sane s'était remis à marcher avant que son père n'ait terminé sa phrase.

Zut... Pile quand ça devenait intéressant, la voir être remise à sa place, j'en mourrais d'envie depuis des siècles. Je le suivais et il prenait son sac. Nous nous habillons et il me faisait signe de le suivre. Alors que nous étions en train de mettre nos chaussures, la porte du bureau s'ouvrait, la vipère et Eric sortaient.

- Oh vous êtes déjà réveillé ? Vous avez déjà manger ? Restez, je vais commander à mangé pour vous.

Sane l'ignorait et prenait son casque. Je n'allais pas faire comme lui, après tout, même si son père avait commis des erreurs, il venait de se battre pour défendre son fils.

- Bonjour monsieur, j'espère que vous avez bien dormi. Ne vous inquiétez pas, il ne faut pas vous déranger.

Je donnais un coup de pied dans le tibia de Sane, afin d'attirer son attention. Il me regardait sans comprendre et soudain, semblait comprendre.

- Ah, je ne veux rien de ta part. Donc tu peux m'enlever de ton testament. Mets ce fils adoré qui t'adore tant à la place. Après tout, je ne suis bon qu'à mourir non ? Ah, j'oubliais, même ça je ne sais pas le faire correctement.

Je le regardais d'un air ahuri. Comment quelqu'un pouvait-il être aussi con et aussi direct à la fois ?

Si je lui avais donné un coup c'était pour qu'il soit gentil, pas pour qu'il commence à montrer sa colère dès le matin !

- Je ne demandais pas ton approbation. Mon testament a déjà été fait de toute façon, et il faut payer pour le changer. Et c'est fatigant.

Le regard de la vipère qui s'était illuminé en écoutant Sane s'assombrit de nouveau. Quant à Sane il avait sorti son portefeuille et commençait à retirer des billets.

- Combien ? Il te faut combien pour le modifier ?

- Je pense qu'entre nous deux je suis celui qui a le plus d'argent mon fils. Bref, parlons d'autre chose.

- Les parents de Soren ont déjà prévu quelque chose. On va être en retard. Nous n'étions pas censés rester ici mais étant donné que je suis qu'une personne qui ne pense qu'à baiser, il fallait que je le fasse rapidement. Et on s'est endormi, mais pas de problème. Pas vrai Soren ?

Mes parents ? Mais qu'est-ce qu'il racontait celui-là ? Il ne connaissait même pas mes parents ! Et bien sûr qu'il n'y avait rien de prévu. Et qu'est-ce qu'il avait a dire qu'on avait couché ensemble ! Non mais il fallait que je lui mette du scotch sur la bouche, ce n'était plus possible là.

Je le regardais alors qu'il s'approchait de la poufiasse.

- Et tu as raison, il y a des fantômes ici. D'ailleurs celui de ma mère est juste derrière toi, elle est en train de te regarder et devine quoi, elle te maudit. Elle dit que la vérité sera bientôt mise à jour. Et que ça ne sert à rien de la chasser d'ici, car c'est ici qu'elle est la plus puissante. Son piano, ses photos, la déco qu'elle-même a choisie. Tu devrais faire gaffe, elle n'a pas l'air très heureuse.

Ah parce que maintenant la drogue qu'il prenait semblait bien plus puissante. Son visage devenait aussi blanc qu'un linge, Sane souriait satisfait et regardait son père quelques secondes sans rien ajouter de plus.

Il descendait toujours alors que je restais quelques minutes encore.

- Désolé monsieur pour son comportement... J'essaierai de lui parler.

- Ne t'inquiète pas, je préfère le voir comme ça qu'en détresse. Et puis je trouve qu'il est plutôt drôle moi. Merci de veiller sur lui, et merci de le rendre heureux. Et je t'ai déjà dit de m'appeler Eric.

- Haha ! Désolé...

- Ce n'est rien. N'hésitez pas à revenir... Et... Prend soin de Sane. Je sais qu'il peut paraître froid et cruel, mais au fond c'est une personne bien.

Après quelques minutes je partais rejoindre Sane dans le sous-sol. Il avait déjà mis son casque et m'attendait pour démarrer.

Je crois que son père avait oublié l'adjectif stupide et crétin pour décrire son fils. Mais malgré tout, il avait raison. C'était une personne bien. Et j'avais de la chance de l'avoir dans ma vie. J'avais de la chance qu'il m'aimait autant que je l'aimais.

DAG (bxb)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant