Je me maudis d'avoir encore oublier de prendre mes clefs en arrivant au seuil de la porte. En réalité, je les oublie jamais mais j'ai décidé de changer de sac pour en prendre nouveau.
L'autre avait le nom de l'imbécile marqué au correcteur absolument partout et vous vous doutez bien que ce n'est pas à mon goût.
J'ai tout de même dû négocié auprès de mon père qui estimait que tant qu'il était fonctionnel, je devais le garder.
Si vous voulez mon avis, il profite juste du fait que le fils de l'empereur soit curieusement attaché à son fils et cherche à tirer tout ce qu'il peut de cette relation que ce soit avec ou sans mon accord.
Il a toujours été comme ça, faire passer ses relations avant moi mais je ne lui en veux pas.
Dans les familles comme la mienne, les parents et les enfants ne sont pas réellement liés par un lien aussi fort que les autres tout simplement car nous avons chacun mieux à faire que de se raconter nos journées autour d'un bon dîner.
Mais j'ai beau vous parlé de mon père autant que je le souhaite, ça ne changera rien aux faits que je n'ai pas mes clefs.
Je soupire donc en sachant que je vais devoir sonner et prier pour que Ryo accepte de m'ouvrir sans une contre-partie assez dérangeante. La dernière fois que je lui avais demandé un tout petit service, il m'avait forcé à regarder l'intégralité de sa série avec lui.
Et je peux vous dire qu'en dehors de la stupidité des séries qu'il regarde, être tenu comme une espèce de peluche en plein mois d'août a failli m'achever surtout que je ne suis pas très tactile contrairement à mon frère qui n'en rate jamais une pour se coller à moi.
En fait, je suis un aimant à pot de colle je crois...
Enfin quoiqu'il en soit, je me décide enfin à appuyer sur la sonnette en attendant d'entendre la voix de mon frère me faire du chantage.
Étonnamment, même après plusieurs secondes à attendre, seul le bruit de la serrure se fit entendre mais je ne vais certainement pas me plaindre.
J'ai à peine le temps de soupirer de soulagement que je me sens tirer à l'intérieur avant d'être plaqué sur le mur de l'entrée par mon frère qui semble bizarre.
Moi : euh Ryo ? Si tu voulais me faire du chantage, fallait le faire avant d'ouvrir maintenant lâche moi j'ai des trucs à faire
Je tente de me libérer de sa poigne mais il me colle à nouveau au mur, plus violemment cette fois-ci.
Son regard a une lueur plus animale, plus terrifiante et je n'aime pas ça du tout. Ses cheveux en bataille et ses vêtements froissés et désordonnés n'arrangent rien à la situation d 'ailleurs.
Mon corps est doucement prit de panique mais je tente de garder le contrôle, je savais bien qu'avoir un frère alpha ne serait pas de tout repos.
Et puis les médecins nous ont affirmé que les alphas, aussi stupides puissent-ils être durant leurs ruts, n'attaquent que les gens qui les attirent donc j'espère vite me débarrasser de lui
Je tente donc de le calmer même si je vous avoue que mon coeur doit s'affoler en ce moment, et par là j'essaye de dire que je suis terrifié par la personne face à moi. Je ne reconnais plus Ryo et je n'ai aucune idée de ce qu'il peut bien vouloir me faire.
Moi : eh Ryo, c'est Kaori ton petit frère, tu pourrais me lâcher pour que j'appelle papa, c'est lui qui viendra t'aider
Ryo : la ferme !
Je sursaute à son cri et sens qu'il s'approche un peu trop de moi, tentant de plonger sa tête dans mon cou
Ryo : j'ai pas besoin de papa, tout ce que je veux c'est être avec toi Kaori
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Aime-moi autant que je te hais
RomanceDes amis devenus ennemis ou bien des incapables qui ne comprennent pas leurs sentiments ? Leurs retrouvailles risquent de révéler plus de choses que prévues et ça ne plait pas à tout le monde PS : pas besoin de lire mes autres histoires pour comp...