Chapitre 28

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Je m'empresse de sortir de la chambre et Haru me suit d'un peu trop près d'ailleurs. 

Je tente d'accélérer mais il fait de même et pareil lorsque je ralentis, décidément il s'est décidé à me coller... 

Oh tiens ça me rappelle les beaux jours de ta jeunesse, quand tu étais naïf et rêveur 

Je t'emmerde conscience, et crois pas que je t'ai pardonné de m'avoir caché mon second genre ! 

Tu m'excuseras mais en attendant j'ai eu mes meilleurs fou rires en t'entendant te réjouir d'être un bêta 

Haha, regarde je suis mort de rire. 

Roh ça va faut se décoincer un peu, tu veux que j'appelle Haru je suis sûre qu'il saura faire 

Je te préviens si tu dis un mot je-

Okay okay je me tais ! 

On arrive enfin dans la salle où des personnes nous attendent pour prendre notre petit-déjeuner. 

En l'absence de Michiko, je suppose que c'est à eux que reviens les responsabilités. 

Je m'installe en prenant soin de me glisser entre deux chaises déjà prises pour éviter de passer le repas à ses côtés. 

Mais cela ne semble pas échapper à Haru qui sourit d'une manière peu rassurante. 

Heureusement, il ne dit rien et s'installe pile en face de moi ce qui je vous avoue m'inquiète un peu. 

Bêta : enchanté, je suis le bêta de l'alpha Michiko, elle a dû s'absenter mais elle vous a sûrement déjà tenu au courant. J'espère que vous pourrez nous excuser 

Moi : Ne vous en faîtes pas, à vrai dire nous ne comptions pas vous déranger plus que cela. 

Bêta : vous pouvez rester autant que vous le souhaiter, Michiko m'a demandé de vous traiter avec le plus grand soin 

Moi : vous lui transmettrez mes remerciements 

Les personnes se présentent tour à tour en profitant de cette occasion pour parler avec Haru, après tout ce n'est pas tous les jours que l'on peut manger avec le futur empereur 

Euh en ce qui te concerne si 

La ferme. 

Je déguste mon petit déjeuner en les laissant discuter politique, pour une fois que ce n'est pas à moi de me coltiner ces conversations barbantes ! 

La cuisine de cette province est absolument délicieuse, je crois bien que c'est l'une des plus raffinés d'ailleurs mais je suis coupé dans mon plaisir par quelque chose qui touche ma jambe. 

Je ne réagis pas au début pensant que c'était normal d'effleurer la jambe de quelqu'un mais c'est devenu plus comment dire... insistant 

Je relève ma tête pour tenter de comprendre qui essaye de m'énerver mais il ne me faut pas plus de quelques secondes pour croiser le regard pétillant d'Haru. 

Ses lèvres s'étirent en un sourire amusé par la situation et je sens qu'il remonte un peu plus haut. 

Mon regard sévère ne semble pas le décourager alors je décide de reculer ma chaise pour limiter nos contacts. 

Pour seule réponse, Haru continue de me regarder en souriant avant de me faire un clin d'oeil qui a bien foutu en l'air ma respiration. 

Satisfait de ma réaction, il détourne le regard et continue sa conversation comme si de rien était. 

Aime-moi autant que je te haisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant