Chapitre 40

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La longue balade d'Haru d'il y a quelques jours lui a permis de découvrir un endroit où il voulait absolument m'emmener. 

J'avoue que je n'avais aucune idée de ce qu'il était en train de prévoir et son comportement de toute la journée me semblait bizarre. 

Il m'avait réveillé très tôt ce matin pour m'offrir un petit déjeuner royal avant de me traîner un peu partout dans la province. 

C'était extrêmement amusant et je dois bien avouer que j'ai rarement autant apprécié une journée de toute ma vie, c'est à se demander si ce n'est pas la plus belle d'ailleurs.. 

Tout était parfait comme s'il avait tout organisé au millimètre près et voilà la conclusion de cette journée incroyable. 

Après avoir dîné dans un restaurant absolument délicieux, il m'a tiré jusqu'ici et en voyant l'énorme jacuzzi devant lequel il se déshabille, je comprends que je dois faire de même. 

Après nous être rapidement douché de notre côté, on enlève nos peignoirs et entrons dans l'eau,  entièrement nus après avoir, d'un commun accord, laisser nos shorts de bain de côté. 

Pas sûre que ce soit dans cette tenue en générale mais bon moi j'adore ! 

Comme pour intensifier le côté très cliché de cette scène, je le vois me tendre un verre de je ne sais quel vin qui semble très cher. 

Mes lèvres s'étirent en un léger sourire comme pour lui faire comprendre que j'appréciais le goût de celui-ci et je vis un air presque soulagé sur le visage d'Haru. 

Tout en jouant légèrement avec mon verre d'une forme assez amusante je dois bien l'avouer, je finis par me dire qu'il faudrait que je sois un peu plus honnête avec Haru, je lui dois bien cela après tout ! 

Moi : merci pour cette journée Haru, c'était incroyable même si je ne suis pas sûr de le mériter 

Haru : c'est pas une question de mérite. 

Je relève les yeux vers lui et regrette aussitôt en le voyant plaquer ses cheveux en arrière à l'aide de sa main droite, d'un mouvement horriblement séducteur. 

Heureusement que t'es nu, tu pourras être honnête sur ça aussi ! 

Ne sachant pas quoi dire face à sa remarque et surtout au désir qui monte en moi, je finis par sortir une banalité des plus ennuyantes

Moi : la journée n'était pas trop longue pour toi ? 

Haru : ça allait, j'étais en bonne compagnie 

Je passe mes talons sous mes fesses et avance légèrement mon torse pour m'approcher tout en grimaçant une mine vexée

Moi : je ne suis qu'une bonne compagnie ? 

Ma mine faussement boudeuse était censée casser la tension entre nous mais le regard qu'il me lance me fait bien comprendre qu'elle est sur le point de s'intensifier. 

Mon bas ventre me brûle rien qu'en laissant mon regard plongé dans ses pupilles remplis d'une lueur désireuse, presque interdite et qui pourtant me dévore. 

Haru : non et c'est ce qui te rend aussi dangereux. 

Mon coeur rate un battement mais je n'en ai rien à faire, pour l'instant j'ai envie de me laisser être dévoré par cet homme qui réveille mes désirs les plus sombres en un regard. 

Je mordille légèrement ma lèvre inférieure en me laissant glisser entre ses jambes aussi nues que les miennes. 

Je vis sa mâchoire se contracter légèrement face à notre soudaine proximité mais ce n'est qu'à l'instant où, posant mes mains sur ses cuisses, je le sentis frémir que je compris que nous brûlions tous les deux de la même sensation. 

Aime-moi autant que je te haisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant